Calmoutier est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Calmoutier | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Vesoul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Triangle Vert |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Gasnet 2020-2026 |
Code postal | 70240 |
Code commune | 70111 |
Démographie | |
Population municipale |
275 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 38′ 42″ nord, 6° 16′ 45″ est |
Altitude | Min. 258 m Max. 390 m |
Superficie | 14,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villersexel |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le nom de la commune signifie "monastère de Colombine". Elle est située sur la rivière la Colombine.
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Saulx | Colombotte | ![]() | |
Montcey | N | Velleminfroy Pomoy Liévans | ||
O Calmoutier E | ||||
S | ||||
Dampvalley-lès-Colombe | Noroy-le-Bourg |
Le sous-sol de la commune fait partie du Réseau de cavités à rhinolophes de Vesoul. Le territoire de Calmoutier possède, sous ses terres, plusieurs cavités et grottes. La grotte de l'Église de Combe l'Épine se situe au nord-est de Calmoutier. La grotte se trouve dans un milieu où regorgent des prairies et des massifs forestiers. La grotte sert de lieu d'hibernation à plus de 40 rhinolophes mais également à des minioptères de Schreibers. Calmoutier possède également un autre lieu naturel prisé de ces animaux, une cavité naturelle appelée la cavité de Calmoutier. Cette cavité était auparavant une mine de fer. Elle est fréquentée, majoritairement par le grand rhinolophe[1]. Ces cavités sont protégées (Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope) pour la quiétude de ces espèces.
Le territoire communal repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[2].
Calmoutier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,2 %), prairies (25,8 %), zones urbanisées (2,6 %), terres arables (0,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
L'histoire du village a été profondément marqué par la religion. En 1636, le village a été pillé pendant la guerre de Dix ans et détruit en grande partie. Il comporte deux clochers, à côté de l'église du village, il existe sur une butte un 2e clocher d'une chapelle néogothique érigée à la suite d'une épidémie de choléra au XIXe siècle. L'histoire de Calmoutier a été aussi marquée par le Diable à travers un procès en sorcellerie qui s'y déroula au XVIIe siècle et concerna Claudine Richardey qui fut condamnée à être étranglée puis brûlée près du gibet de Montaigu.
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle était incluse depuis 1973 dans le canton de Noroy-le-Bourg[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Villersexel.
La commune faisait partie de la communauté de communes des grands bois, créée le et qui regroupait 12 communes et environ 3 100 habitants.
Dans le cadre des dispositions de la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales[11], qui prévoit toutefois d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants, le schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 a prévu la fusion des communautés de communes :
- du Pays de Saulx,
- des grands bois
- des Franches Communes (sauf Amblans et Genevreuille),
et en y rajoutant la commune isolée de Velorcey, afin de former une nouvelle structure regroupant 42 communes et environ 11 200 habitants[12].
Cette fusion est effective depuis le et a permis la création, à la place des intercommunalités supprimées, de la communauté de communes du Triangle Vert, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
vers An XIII | Laforrest | |||
Denis Gérard | ||||
Joseph Cautenet | ||||
Augustin Gentit | ||||
1860 | Jean-Baptiste Monnin | |||
1860 | Simon Gentit | |||
François Bessn | ||||
1890 | Fortunat Mourey | |||
1890 | 1911 | François Robin | ||
1920 | Auguste Lafforet | |||
1920 | 1930 | François Mantion | ||
1930 | ? | Henri Lépine | ||
Eugène Cautenet | ||||
Pierre Joffroy | ||||
Gabriel Maire | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983 | 2014[13] | Michel Jacquet | ||
2014[14] | En cours | Jean-Pierre Gasnet | DVG | Retraité |
En 2019, Calmoutier comptait 275 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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823 | 857 | 877 | 910 | 842 | 918 | 895 | 924 | 873 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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804 | 779 | 727 | 687 | 671 | 587 | 529 | 490 | 505 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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465 | 455 | 441 | 372 | 339 | 328 | 287 | 244 | 254 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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237 | 241 | 174 | 195 | 215 | 225 | 229 | 229 | 249 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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266 | 275 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’or à la croix d’azur cantonnée de douze rais de soleil flamboyants de même, trois dans chaque canton mouvant des angles de l’écu.
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