Cahon est une commune rurale française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Description
Située à une altitude moyenne de 15 mètres, la commune de Cahon, regroupée avec Gouy, est proche des communes de Saigneville, Miannay, Quesnoy-le-Montant, Cambron et Mons-Boubert. La Trie passe à Cahon avant de rejoindre la Somme.
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
La plage la plus proche est la plage du Crotoy[1], distante de 12,8 kilomètres.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no5 (Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[2].
En , la commune a été victime d'inondations, coulées de boue et mouvements de terrains. En , elle a également connu des inondations et coulées de boue[3].
Urbanisme
Typologie
Cahon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (48%), forêts (32,8%), prairies (15,4%), zones urbanisées (3,7%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Garnier cite dans son Dictionnaire topographique de la Somme, les différentes graphies du village de Cahon, tirées des auteurs suivants:
Dathon 921 (Dom Grenier, moine historien de l'abbaye de Corbie, probable cacographie pour *Cathon); Cahom 1207 (Richard évêque d'Amiens et Cocheris, sans prénom pour ce dernier); Cahon 1207 (Thomas de Saint Valery); Kahon 1243 (Dom Grenier); Cahon, forme constante du XIVesiècle au XVIIIesiècle (pouillé du diocèse 1301, inscription sur une cloche d'église 1639, Notre-Dame-du Fer 1710, carte de Cassini 1757); CahonsXVIIIesiècle (Doisy 1753, Expilly 1763, De Vauchelles 1778).
René Debrie[11] s'est contenté de relever les étymologies proposées par divers spécialistes de l'onomastique. En ce qui concerne Cahon, il n'a relevé que deux auteurs: Albert Dauzat[12] et François de Beaurepaire, qui partagent la même analyse sur l'étymologie de Cahon.
Il s'agit du type toponymique Catumagos qu'ils traduisent par catu- (combat) et magos (champs, puis marché), mots de la langue gauloise. Sorte de champs catalauniques, lieux de combats. Il explique aussi Caen et Cahan[13].
Gouy est la forme normanno-picarde du type toponymique gallo-roman Gaudiacum à l'origine des Jouy, Joué, Gaujac, etc.
Histoire
Situé sur la rive gauche de la Trie, le village, suivant dom Grenier, appartenait primitivement en totalité à l'abbaye de Saint-Valery. Du XVesiècle au XVIIIesiècle, la terre de Cahon et de Gouy appartenait à la famille de Saint-Blimont (notes de monsieur de Bussy).
Cahon, village du Vimeu, entre Cambron et Saigneville, a appartenu en totalité à l'Abbaye de Saint-Valery-sur-Somme. Petit-Cahon est alors une ferme touchant à Cahon.
Deuxième Guerre mondiale
Le , au cours de la bataille d'Abbeville, trois aviateurs s'écrasent dans un bois, en direction de Cambron, abattus par la DCA allemande. Un hommage leur est rendu sur le site.
Le , trois résistants sont exécutés d'une balle dans la tête par les Allemands, dans ce même bois. Un monument rappelle les faits.
Le , un Halifax, en mission de bombardement sur la Ruhr, s'écrase à Cahon. Un des membres de l'équipage perd la vie, les autres sont récupérés par la population[14].
Vice-président de la CC du Vimeu (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[16]
Politique environnementale
En novembre 2019, le village obtient le prix de la première participation et les félicitations du jury au concours des villes et villages fleuris[17].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Cahonnais[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 205 habitants[Note 3], en diminution de 4,21% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
219
195
188
213
185
197
220
246
260
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
241
264
260
249
264
252
280
257
251
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
248
264
277
246
256
258
262
258
214
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
226
227
213
208
212
224
210
204
216
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
201
205
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est associée avec celle de Miannay (et son hameau Lambercourt) au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal.
Économie
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La commune est incluse dans le territoire d'appellation d'origine contrôlée pour les moutons prés salés de la baie de Somme[23].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint Pierre-ès-Liens de Cahon, à clocher-mur[24]: elle comporte des croix en silex taillés sur la façade du clocher[25].
Croix en tuf dans le nouveau cimetière Elle fait partie de l'ensemble des croix médiévales en tuf du Vimeu.
Monument aux trois martyrs de la résistance Entre Cambron et Cahon, au bout d'une allée du bois Riquier, Roger et Edmond Baudère, Turenne Delaporte sont exécutés le 31 juillet 1944, d'une balle dans la tête par les nazis[26].
L'hommage aux aviateurs abattus le 29 mai 1940 Près de l'endroit où les résistants ont été exécutés, l'emplacement où l'avion s'est écrasé est matérialisé par une épitaphe rappelant les faits.
L'église de Cahon.
Hommage aux morts pour la patrie.
Croix de tuf du nouveau cimetière.
Hommage aux résistants abattus le 31 juillet 1944.
Jean, procureur de Michel Courtois, homme lige d'Achery, signe la coutume d'Achery en 1507.
Maheu de Cahon d'Allery paraît à l'arrière-ban en 1557, pour un fief à Allery. -
Françoise est femme de Nicolas Danze], écuyer, seigneur de Saint-Marc en 1576.-
Jacques est seigneur de Beaufort, 1667. (Vu).-
Rault de Cahon, demeurant à Abbeville en 1569, allié à Marie Aliamet, d'où Wulfranc, fils aîné, échevin d'Abbeville en 1583, père de Jean, capitaine du quartier d'Hocquet, à Abbeville en 1608, allié à Marguerite du Val, d'où Vulfranc et un autre fils, père de François. Ledit Vulfranc, bourgeois d'Abbeville, allié en 1647 à Catherine de Bernay, veuve en 1665 et 1698, d'où Jean, bourgeois d'Abbeville, établi son testament en 1687. Ses armes furent insérées à l'armorial général en 1696, « d'azur à une bande d'argent, au lion d'or brochant sur le tout ». Il fut père de Geneviève, qui vend sa maison en 1717.-
Jean de Cahon, ancien receveur de Saint-Vulfranc vers 1700, a pour légataires Charles de Sainte-Aldegonde, écuyer, seigneur de Noircarme, et Philippe Nacart, seigneur de Hodicq.
Héraldique
Les armes de Jean de Cahon sont insérées à l'armorial général de France en 1696: « d'azur à une bande d'argent, au lion d'or brochant sur le tout »[28].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
René Debrie, Prononciation et étymologie des noms de lieux habités de la Somme, Eklitra 39, Archives départementales de la Somme, Amiens 1986
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 129.
Christian Anquier, «Cahon - Un fils face à la réalité de février 1944», Courrier picard, vol.Picardie maritime, , p.19 (lire en ligne, consulté le ):
«Le fils d'un pilote dont l'avion s'est écrasé à Cahon en 1944 est venu jeudi découvrir le lieu du crash de l'appareil dont son père est sorti vivant.»
.
Plaque de sépulture dans le cimetière.
«Yves Hautefeuille entame son cinquième mandat de maire dans la Somme: Yves Hautefeuille, seul candidat à sa succession, a été réélu maire de Cahon-Gouy le samedi 23 mai 2020. Un poste qu'il occupe depuis 1995», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )«Élu conseiller municipal en 1976, à l’âge de 25 ans, à la suite du décès de Gaston Tellier maire de l’époque, Yves Hautefeuille, tout juste 69 ans aujourd’hui, a siégé durant trois mandats sous l’édile Edmond Théret. Il a ensuite été élu maire en 1995. À l’issue de ce nouveau mandat: « En 2026, j’aurais 50 ans de service au sein de la municipalité! ».
Alexandra Mauviel, «Cayeux-sur-Mer, coup double pour une première», Courrier picard, , p.17 (lire en ligne).
Gérard Devismes, Histoires insolites de Picardie maritime, La Vague verte, 2008, p.256
Louis-Eugène de la Gorgue-Rosny , indique, page 298 du tome 1 de son ouvrage: "Recherches généalogiques", toute une liste des membres de la famille Cahon, originaire du Vimeu (commune de Cahon-Gouy), Cahon-en-Vimeu
Les armes de Cahon, sont publiées dans l'armorial d'Artois et de Picardie de A. Borel d'Hauterive, n° 328 - page 100. et dans le tome 2 de l'armorial général de France - Charles Dozier, 1866.
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