Béthines est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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La commune se trouve à une altitude moyenne de 115 mètres. Béthines est entouré par les communes de Villemort, Haims et Concremiers. La grande ville la plus proche, Châtellerault, est distante de 45 km.
La région de Béthines présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[2]:
de groies profondes, dans le cas présent, qui sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite. Elles couvrent 54% du territoire communal et se trouvent dans les plaines,
de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse)(pour 22%), d'argile à silex peu profonde (pour 18%) et de terres fortes (pour 5%) sur les plateaux du Seuil du Poitou.
Hydrographie
La commune est traversée par le Salleron sur une longueur de 9 km où il y eut autrefois jusqu'à 7 moulins.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Journet», sur la commune de Journet, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2°C et la hauteur de précipitations de 759,7 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Poitiers-Biard», sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 51 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5°C pour la période 1971-2000[13] à 11,7°C pour 1981-2010[14], puis à 12,2°C pour 1991-2020[15].
Voies de communication et transports
Les gares les plus proches de Béthines se trouvent à Montmorillon (16,44 km), Lathus-Saint-Rémy (23,32 km) et à Lussac-les-Châteaux (25,27 km).
Urbanisme
Typologie
Béthines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (63,3%), forêts (17,5%), zones agricoles hétérogènes (12,3%), prairies (6,1%), zones urbanisées (0,8%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Béthines est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Salleron. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2016[24],[22].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Béthines.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 99,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
Histoire
Béthines accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution[28].
En 1793, le nom de la commune est Bethines puis Berthine en 1801.
En 1943, le maire Adrien André est révoqué par Vichy car il s’opposait à ce que le portrait du maréchal Pétain soit accroché dans la mairie[29].
Politique et administration
Intercommunalité
Béthines est rattachée à la communauté de communes du Montmorillonnais.
Béthines est dans le canton No25 de Saint-Savin, dans la 3ecirconscription du département Vienne.
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 474 habitants[Note 9], en diminution de 0,42% par rapport à 2013 (Vienne: +1,67%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 110
1 367
1 127
1 443
1 246
1 312
1 230
1 286
1 320
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 278
1 248
1 248
1 188
1 170
1 165
1 159
1 203
1 158
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 110
1 133
1 118
943
956
954
976
888
902
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
900
758
647
616
541
512
490
486
480
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
473
474
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
En 2008, la densité de population de la commune était de 13 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 493 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (12 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 481.
La diminution de 5% de la population de la commune de 1999 à 2006 s’intègre dans une évolution générale à l’ensemble des communes rurales du département de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste région circonscrite autour des deux grandes métropoles du département: Poitiers et Châtellerault, et plus particulièrement au profit des cantons limitrophes de la préfecture.
La répartition par sexe de la population est, selon l'Insee, la suivante:
en 1999: 49,3% d'hommes et 50,7% de femmes.
en 2007: 49,4% d'hommes et 50,6% de femmes.
Selon l'Insee, en 2007:
Le nombre de célibataires était de: 33,7% dans la population,
Les couples mariés représentaient 47,8% de la population,
Les divorcés représentaient 4,6% de la population,
Le nombre de veuves et veufs était de 13,9%.
Économie
Agriculture
L'économie locale se caractérise par la culture et la production animale.
Les AOC du territoire sont les beurres de Charente-Poitou, des Charentes et des Deux-Sèvres.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 33 exploitations agricoles en 2010 contre 39 en 2000[35].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 3 539 hectares en 2000 à 3 346 hectares en 2010. 46% sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 29% pour les oléagineux (colza pour les 3/4 et 1/4 pour le tournesol), 13% pour le fourrage et 5% reste en herbes. En 2010,un hectare (2 en 2000) est consacré à la vigne[35].
13 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un élevage de bovins (784 têtes en 2010 contre 655 têtes en 2000). 3 exploitations en 2010 (contre 5 en 2000) abritent un élevage de chèvres (976 têtes en 2010 contre 452 têtes en 2000). L'élevage d'ovins a connu une baisse importante: 1 192 têtes en 2000 répartis sur 13 fermes contre 869 têtes en 2010 répartis sur 8 fermes[35]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7% de 1990 à 2007[36]. L'élevage de la volaille est peu importante: 189 têtes en 2010 contre 251 têtes en 2000 sur un nombre presque identique de fermes: 12 en 2010 contre 13 en 2000[35].
Artisanat
Sur la commune se trouve une entreprise de fabrication et de restauration d'orgues, "Béthines les orgues".
Activité
Le taux d'activité était de 71,1% en 2007 et 66,3% en 1999.
Le taux de chômage en 2007 était de 7,8% et, en 1999, il était de 6,9%.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 37,2% de la population en 2007 et 31,9% en 1999.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Une croix de 9,80 m datant de l'époque de la Restauration, avec les outils de la passion du Christ[37] travail réalisé par le compagnonnage[38]. Le socle de cette croix, en pierre, date probablement du XVIIe car une croix existait, en effet, sur la place avant la Révolution. Elle a fait place alors à un tilleul: l'arbre de la liberté. En 1822, l'abbé Jean Poulet rétablit celle-ci en souvenir de la mission qu'il avait fait donner[39],[40]. Elle fut bénie par M. Maury, curé doyen de Saint-Savin. L'arbre ne disparut du côté de la croix qu'en 1947. Le bois de la croix a du être remplacé plusieurs fois: dès 1842 et la dernière fois fut en 1958. La tempête de 1999 a arraché l'échelle et l'épongeLa croix de Béthines.. Depuis le XVIIesiècle, des croix de mission sont édifiées à l'occasion de missions populaires dans les villages et les bourgs. Les plantations de ces croix deviennent fréquentes à la fin du XIXesiècle et au début du XXesiècle, notamment à partir de 1905, en réaction à la laïcisation de la société.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens, date de la première moitié du Xesiècle, époque des prêtres Dodon et Israël où Bétines est alors vicus. Elle aurait été fondée par saint Martial. En 1184, elle fait partie de l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe qui nomme le curé de Béthines. Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1937 pour son clocher octogonal en pierre[41], datant du XIIesiècle[42]. À l'intérieur de l'église se trouve une vierge à l'enfant, don d'Elisabeth Bichier des Ages, fondatrice des Filles de La Croix[43].
L'église de Béthines en avril 2012.
Patrimoine naturel
Deux espaces naturels de la commune bénéficient de protections issues d'engagements internationaux relevant de la directive habitats-faune-flore. Ces espaces représentent 2% de la surface communale et il s'agit de la vallée de l'Anglin et de celle du Salleron.
Le lieu-dit le Paradis est classé comme zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44] et couvre 1% de la surface communale.
Vallée du Salleron
La vallée du Salleron est un site classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[44]. Le site intègre une grande partie du cours de la rivière qui est un affluent de l’Anglin ainsi que ses affluents. Le Salleron est une petite rivière d’eaux vives avec une forte dénivellation depuis ses sources jusqu’à la confluence avec l’Anglin. Ses eaux sont de bonne qualité et bien oxygénées. Son lit est riche en sédiments grossiers (sables et graviers). Son bassin versant est à dominante forestière et bocagère et il est encore peu touché par l’intensification agricole.
L’intérêt biologique du site, qui justifie son classement et sa protection, réside dans la présence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacé de disparition dans toute l’Europe. La Lamproie de Planer exige des eaux de très bonne qualité et des sédiments à granulométrie moyenne à grossière pour vivre et se reproduire.
De nos jours, les principales menaces sur cet environnement fragile sont: un ralentissement anormal du courant qui modifierait le tri mécanique des sédiments, ou une pollution chimique (toxiques, métaux lourds) ou organique (eutrophisation par surcharge des eaux en nutriments provoquant une pullulation d’algues et une réduction de l’oxygène dissous). La création d’étangs destinés à la pêche le long du cours du Salleron constitue un risque important du aux vidanges des étangs. Elles pourraient, en effet, transférer des maladies aux lamproies, provoquer un réchauffement des eaux du Salleron et introduire des espèces piscicoles exotiques. De même, la transformation des prairies naturelles du bassin versant en cultures céréalières intensives pourrait avoir d’importantes répercussions sur la balance trophique et sédimentaire des eaux (apport d’engrais et de produits phytosanitaires), voire, en cas d’irrigation, sur les débits en période d’étiage.
La présence d’une petite population de Cistude d’Europe, une espèce de tortue, est un autre facteur important justifiant la protection du site. Cette tortue aquatique connaît, en effet, un déclin alarmant dans toute l’Europe de l’Ouest. Elle est victime de la disparition des zones humides ou de leur fragmentation, de la dégradation de la qualité des eaux et de l’introduction d’espèces exotiques comme la Tortue de Floride, les écrevisses américaines, ou le ragondin.
Musée et site remarquable à proximité
L'écomusée de la Brenne, spécialisé dans l'archéologie, les sciences de la nature, l'histoire, et la technique et l'industrie, se trouve à Blanc, à environ 12 km de Béthines.
L'abbatiale de Saint-Savin-sur-Gartempe, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, est un site remarquable[45].
Personnalités liées à la commune
Adrien André, parlementaire.
René Cassin, juriste, diplomate, homme politique et prix Nobel de la paix.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers: Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p.195.
Jean-Henri Calmon et Jean-Clément Martin (dir.), Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll.«30 questions», (ISBN2-910919-98-6), p.63, p.25.
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