Bégaar (Begar, en occitan[1]) est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
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Bégaar | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Dax |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Tarusate |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Poussard 2020-2026 |
Code postal | 40400 |
Code commune | 40031 |
Démographie | |
Gentilé | bégaarois, bégaaroises |
Population municipale |
1 185 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 49′ 38″ nord, 0° 50′ 57″ ouest |
Altitude | Min. 7 m Max. 52 m |
Superficie | 27,8 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dax (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays morcenais tarusate |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.begaar.fr |
modifier ![]() |
Commune située dans les Landes de Gascogne.
Laluque (par un quadripoint) |
Lesgor | Carcen-Ponson |
Pontonx-sur-l'Adour | ![]() |
Tartas |
Saint-Jean-de-Lier | Vicq-d'Auribat | Audon |
Le Retjons, affluent droit de la Midouze dans le bassin versant de l'Adour, conflue sur la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1973 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,8 | 3,6 | 5,8 | 9,8 | 12,9 | 14,5 | 14,4 | 11,4 | 8,9 | 4,8 | 2,5 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 6,4 | 7,4 | 10,1 | 12,1 | 16,1 | 19,3 | 21,1 | 21,1 | 18,4 | 14,8 | 9,7 | 6,8 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,1 | 13 | 16,6 | 18,4 | 22,4 | 25,6 | 27,7 | 27,8 | 25,4 | 20,7 | 14,6 | 11,2 | 19,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,8 08.01.1985 |
−12,9 12.02.12 |
−11,9 01.03.05 |
−5,6 07.04.21 |
−1,8 05.05.1979 |
3 01.06.11 |
5 01.07.11 |
3,8 30.08.1986 |
0,3 21.09.1977 |
−5 16.10.09 |
−10,5 17.11.07 |
−11,1 25.12.01 |
−19,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,1 13.01.1993 |
27,3 23.02.1990 |
29,5 21.03.1990 |
34 30.04.05 |
36,5 28.05.01 |
40,5 21.06.03 |
40 18.07.06 |
41,8 04.08.03 |
37,2 05.09.06 |
33,3 04.10.04 |
28,5 08.11.15 |
24 15.12.1989 |
41,8 2003 |
Précipitations (mm) | 99 | 88,1 | 79,4 | 102,1 | 86,1 | 67,4 | 57,8 | 68,4 | 79,1 | 105 | 130,2 | 107,3 | 1 069,9 |
Bégaar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,6 %), forêts (27,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bégaar est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, la Midouze, le Retjons et le Luzou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009, 2014, 2018 et 2020[18],[16].
Bégaar est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 557 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Il s'y serait déroulé vers le 10 septembre 56 av. J.-C. une bataille où Crassus affronta avec succès les Aquitains menés par Adiatuanos.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | 2001 | Gilbert Morlaes | Retraité | |
mars 2001 | 2014 | Alain Labarthe | Exploitant agricole | |
2014 | En cours | Jean-Pierre Poussard | DVD[24] | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 1 185 habitants[Note 6], en augmentation de 7,92 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |