Buxières-sous-les-Côtes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Buxières et -sous-les-Côtes.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Meuse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Buxières-sous-les-Côtes | |
L'église Saint-Georges à Buxières-sous-les-Côtes. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre |
Maire Mandat |
Odile Beirens 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55093 |
Démographie | |
Gentilé | Buxiérois, Buxiéroise [1] |
Population municipale |
290 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 54′ 59″ nord, 5° 40′ 21″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 398 m |
Superficie | 26,72 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Mihiel |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://55093.campagnol.fr/ |
modifier ![]() |
Commune constituée des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Buxerulles et Woinville. Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].
Chaillon | Heudicourt-sous-les-Côtes | Heudicourt-sous-les-Côtes |
Chaillon | ![]() |
Heudicourt-sous-les-Côtes |
Varnéville | Montsec | Montsec |
Buxières-sous-les-Côtes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), prairies (30,1 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales[Note 2] (9,7 %), cultures permanentes (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
La dénomination « Buxarias » apparaît pour la première fois en l'an 709, sur le testament de fondation de l'abbaye de Saint-Mihiel rédigé par le comte Wolfoad. Les habitants, les « Buxereens » prenaient grand soin de la culture des buis, afin de fabriquer pour leur usage personnel ou pour l'exportation, des ustensiles de cuisine, de cave et des jouets (jeux de boules et de quilles).
Buxarias se déforma au cours des siècles pour devenir par altération du langage populaire Buscerias, Buxaères, et enfin à partir du XVIe siècle, Buxières. Ce nom fut à nouveau modifié au cours du XXe siècle, ou plutôt complété par « sous-les-côtes » afin de le distinguer des quelque trente villages portant le même nom.
Le , Buxières-sous-les-Côtes fusionne avec Buxerulles et Woinville sous le régime de la fusion-association[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Florence Voivret | ||
mars 2008 | mars 2014 | Daniel Tugend | ||
mars 2014 | En cours | Odile Beirens [14] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
Ancienne cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 290 habitants[Note 3], en augmentation de 5,45 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
434 | 452 | 493 | 521 | 557 | 600 | 600 | 616 | 612 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
584 | 574 | 546 | 509 | 492 | 492 | 504 | 507 | 526 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
512 | 461 | 405 | 273 | 208 | 179 | 176 | 160 | 157 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
137 | 115 | 282 | 280 | 276 | 277 | 275 | 277 | 287 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
290 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'occupation du territoire par l'homme remonte à un passé fort lointain.
La preuve incontestable en est fournie par la présence actuelle d'un menhir érigé en pleine forêt, sur le plateau des hauts de Meuse à la limite des territoires des villages de Buxières-sous-les-Côtes, Woinville et Saint-Mihiel (48° 54′ 19″ N, 5° 37′ 17″ E).
Il s'agit d'une pierre dressée, de trois mètres environ, connue sous le nom de « Dame Schöne », ce qui veut dire en langue germanique, « Belle Dame ».
Ce menhir est classé au titre des monuments historiques depuis 1889[19].
Menhir, situé dans le parc du château de Woinville, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 7 décembre 2000[20].
Construite en 1890 à l'initiative de Nicolas Baudot sur le promontoire de la côtes des Bures à une altitude de 370 mètres.
Un sculpteur renommé de Saint-Mihiel, Chenin-Bichet[21] fut retenu pour construire cette élégante chapelle de style néo-gothique, surmontée d'une statue de 3 mètres de hauteur avec sur ses pieds l'inscription en latin « Sub tuum refugium configimus »[réf. nécessaire].
![]() |
Blason | Taillé : au 1er d'azur à la chapelle du lieu d'argent [chapelle des Bures], au 2e de sinople à deux mirabelles d'or, tigées de tenné et feuillées de sinople ; à la barre d'argent chargée d'une branche de buis de sinople, brochant sur la partition. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :