Bulgnéville est une commune française située dans le département des Vosges, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est. Elle a été le chef-lieu d'un canton de 1790 à 2014, au moment où les décrets d'application no 2014-268 du 27 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département des Vosges, ont officiellement fait passer l'ensemble des communes du canton de Bulgnéville dans celui de Vittel.
Ne doit pas être confondu avec Butgnéville.
Bulgnéville | |
![]() L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau (siège) |
Maire Mandat |
Christian Franqueville 2020-2026 |
Code postal | 88140 |
Code commune | 88079 |
Démographie | |
Gentilé | Bulgnévillois(es) |
Population municipale |
1 539 hab. (2019 ![]() |
Densité | 115 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 12′ 29″ nord, 5° 50′ 07″ est |
Altitude | 347 m Min. 328 m Max. 439 m |
Superficie | 13,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-bulgneville.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Bulgnévillois.
Bulgnéville est desservie par l’autoroute A31 ; la sortie, no 9, menant aux communes voisines de Contrexéville et de Vittel, intéresse aussi les usagers d’Épinal. Le contournement de la ville a été inauguré le 25 juin 2005, en même temps que la déviation de Contrexéville.
![]() |
Morville | Hagnéville-et-Roncourt | Auzainvilliers | ![]() |
Vaudoncourt | N | Mandres-sur-Vair | ||
O Bulgnéville E | ||||
S | ||||
Saulxures-lès-Bulgnéville | Suriauville | Contrexéville |
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Dreuve, le ruisseau de l'Etang de Bulgneville et le ruisseau du Bois des Fosses[1],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Bulgnéville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), prairies (25,8 %), terres arables (14 %), zones urbanisées (13,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
D'après Pierre-Henri Billy le nom, d'origine gallo-romaine, signifierait « domaine de Bullinius»[10]. Dans les récits du Moyen Âge et jusqu'au XIXe siècle, la ville est également nommée Bulligneville[11].Au cours du XVIIe siècle, la ville est nommée dans ses archives paroissiales sous le nom de Bulgnévilla.
La présence d'une installation gallo-romaine est reconnue par sondage de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (I.N.R.A.P.) en octobre 2012 à la sortie sud de Bulgnéville, sur le lieu-dit les Longues Royes. D'autres découvertes isolées et plus anciennes, attestent d'une occupation gallo-romaine sur l'étendue du territoire de la commune. Quelques objets de cette période sont visibles au musée de la localité.
Le site de Bulgnéville fut ensuite occupé par les Mérovingiens comme le prouve le cimetière découvert au centre du village au milieu du XIXe siècle. Un inventaire anonyme de la fin du XIXe siècle retrouvé dans les archives municipales fait le descriptif suivant : "en 1859 ou 1860, lors de la démolition d'une maison qui se trouvait près de l'hôpital au centre du bourg, on a trouvé des vases de terre noire et l'emplacement d'un cimetière ou champs de bataille contenant une grande quantité d'ossements humains". Ce paragraphe évoque l'emplacement d'un cimetière mérovingien où il est courant de retrouver des poteries à cuisson réductrice qui se situerait à l'ouest de l'actuel monument aux morts.
La butte sommitale de l'église et l'actuel château devient sans doute entre le Xe et XIIe siècle le siège d'un château médiéval au sud-ouest duquel se sont développées en contrebas des habitations (basse-cour), devenant le point de départ du village tel que nous le voyons encore aujourd'hui. Placée sur des routes commerciales, Bulgnéville se développe grâce à des foires.
Pendant l’époque troublée de la guerre de Cent Ans le nom de Bulgnéville prit une consonance dramatique. Le 2 juillet 1431, son territoire fut le théâtre de la bataille de Bulgnéville qui opposa les troupes franco-lorraines du jeune duc René 1er aux Anglo-Bourguignons alliés à Antoine de Vaudémont.
Le conflit a pour origine la succession de Lorraine : le comte de Vaudémont (1416-1458) Antoine renie la politique de son père Ferry (1393-1415) mort à Azincourt et se met au service du roi d’Angleterre. Le duc René-I, successeur de son beau-père Charles-II duc de Lorraine, décédé en 1431, somme son cousin (et rival) Antoine de lui faire hommage et engage les hostilités. Antoine reçoit d’importants secours des Bourguignons et des Anglais. René est aidé par les contingents du roi de France : sous sa bannière marche le fameux et chevaleresque Arnault Guilhem de Barbazan (1360-1431). La chevalerie lorraine se fait battre par l’armée d’Antoine, mieux ordonnée, mieux armée, pourvue d’excellents archers picards et anglais et de couleuvrines. Barbazan, dont on n’a pas suivi les conseils, fut tué au cours de la bataille. René fut lui fait prisonnier et emmené en captivité au palais ducal de Dijon, en la tour qui a conservé le nom de tour de Bar. Les choses s'apaisèrent ultérieurement par le mariage de Yolande d'Anjou, fille de René Ier avec Ferry II (fils d’Antoine) comte de Vaudémont (1458-1470) et dont le fils René II fut comte de Vaudémont, duc de Lorraine et duc de Bar.
La Maison de Lorraine-Vaudémont, descendante par la branche puînée de la Maison d’Alsace (Gérard d’Alsace 1048-1070) a actuellement comme descendance directe par les hommes la Maison de Habsbourg-Lorraine : François III (1708-1765) comte de Vaudémont, duc de Lorraine, duc de Bar, puis grand-duc de Toscane et empereur épouse Marie-Thérèse d’Autriche. Le couple est l'ancêtre de tous les membres de la Maison de Habsbourg-Lorraine actuelle mais aussi, en lignes féminines du roi d'Espagne, du roi des Belges et du grand-duc de Luxembourg ainsi que de toutes les dynasties catholiques.
La guerre de Trente Ans est venue casser l’essor économique du village après le Moyen Âge. Sa forteresse fut démantelée et le village fut traversé par nombre de troupes et de mercenaires jusqu’en 1650.
Siège d’une baronnie depuis plusieurs années, Bulgnéville connut un dynamisme signifiant au XVIIIe siècle. Avec le nouveau château de la famille Des Salles, Bulgnéville devient un centre économique avec ses quatre foires, son marché hebdomadaire, ses nombreux artisans tanneurs, vanniers, potiers… De baronnie, le village devient le centre d’une seigneurie qui est érigée en marquisat en 1708, seigneurie qui compte pas moins de 13 villages.
Un couvent de pères récollets a été fondé par le seigneur du village, Claude Gustave Chrétien Ier des Salles, sur un terrain proche de son château et de l'étang dit le Neuf Étang (dénombrement de 1727) et dont la construction débute au printemps 1710. Le terrain devant accueillir cet établissement religieux est officiellement bénit le 28 juillet 1709 et une croix est symboliquement plantée en présence de l'abbé de Flabémont Jacques-Charles de Brisacier, grand vicaire du diocèse de Toul, de Claude Gustave Chrétien des Salles et de son frère François Ier des Salles, devenu marquis de Bulgnéville depuis 1707 à la suite de la donation entre vifs de Claude Gustave des Salles.
Un modeste hôpital fut fondé par testament de Jean Batin et de sa femme Marguerite Thérèse Robert en date du 15 juillet 1712. Cet établissement occupe d'abord une ferme de la rue Soub-les-Halles (actuellement rue Gustave-Deleris) et accueille ses premiers malades à partir de janvier 1714. Cet hôpital fut entièrement repris à partir de 1779 et terminé en 1784 sous la forme que nous lui connaissons aujourd'hui.
Bulgnéville, qui compte vers 1710 plus de 600 habitants, regroupe au XVIIIe siècle tous les facteurs pour en faire un centre urbain.
Des recherches de charbon ont lieu sur la commune entre 1837 et 1840 et une concession est accordée mais aucune extraction n'a lieu[12]
Chef-lieu de canton de 1 000 habitants après la Révolution, l’agriculture devient une raison économique avec l’industrie laitière qui prend son essor vers 1930.
Le 9 novembre 1944, alors que les Alliés progressent vers l'Est durant la campagne de Lorraine, les Allemands décident d'incendier Bulgnéville en représailles d'une attaque de F.F.I. René Linge, alors maire de Bulgnéville et ancien combattant de la Grande Guerre, permet au village et à ses habitants d'échapper à ce destin tragique en se constituant comme otage.
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[13] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1820 | 1842 | Joseph Marant | Négociant Conseiller général du canton de Bulgnéville (1833-1842) Ancien député des Vosges (1791-1792) | |
1882 | 1896 | Alphonse Linge-Farnier | Négociant en vins | |
1912 | 1922 | Léon Linge | Négociant en vins | |
1933 | 1959 | René Linge | Négociant en vins | |
1959 | 1965 | Alfred Demangeon | Directeur d’école | |
1965 | 1983 | Georges Colin | Pépiniériste | |
mars 1983 | En cours (au 27 septembre 2021) |
Christian Franqueville | PS | Conseiller régional (1988-1992, depuis 2004) Président de la CC de Bulgnéville entre Xaintois et Bassigny (1992-2014) Conseiller général du canton de Bulgnéville (1992-2001) Député (1997-2002, 2012-2017) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 1 539 habitants[Note 4], en augmentation de 3,15 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
899 | 955 | 962 | 989 | 1 012 | 1 006 | 1 008 | 1 067 | 993 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 024 | 1 065 | 1 108 | 1 127 | 1 130 | 1 055 | 1 027 | 941 | 905 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
866 | 785 | 658 | 590 | 529 | 577 | 615 | 645 | 880 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
995 | 1 128 | 1 220 | 1 260 | 1 286 | 1 284 | 1 300 | 1 436 | 1 517 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 539 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le principal employeur local est la fromagerie l'Ermitage[18].
Forte de ces données, la commune comprend l’intérêt financier d’un tel trésor de la nature. Le 7 février 1846, le conseil municipal de Charles Jeannoël (maire de décembre 1839 à novembre 1846) décide « d’affermer l’eau minérale qui jaillie du puits artésiens de la Grande Rue, attendu qu’elle est efficace pour la santé » et qu’il existe « plusieurs personnes qui manifestaient l’intention d’en devenir locataire ». Le 8 mars suivant, les conditions de la location de la fontaine de la Grande Rue sont établies sur la base que l’eau sera accessible gratuitement pour les habitants de Bulgnéville. Si des étrangers veulent consommer de l’eau, ils le pourront sur une « saison de vingt et un jours » en payant un maximum de 6 francs, et l’exportation se fera sur la base d’un maximum « de dix centimes le litre ». L’article 3 montre la volonté de monter en puissance vu qu’il est précisé que « si ces eaux étaient classées comme minérales et mises sous la régie de l’ordonnance royale du 18 juin 1832, le preneur aura à sa charge toute la dépense ». Les eaux s’écoulant librement alimenteront les auges pour les animaux et « les voyageurs seront également libres d’y boire en passant ». En septembre 1846, le premier adjudicataire n’est autre que l’industriel récemment installé, Charles Constantin Gheerbrant, le propriétaire de la filature des Récollets moyennant la somme de 120 f. et ce pour une durée de six ans.
Pour donner du cachet à cette source, la commune décide l’aménagement de tout un ensemble comprenant bassin, auges, bornes, pavés et clôture en septembre 1848, travaux adjugés à Nicolas Gouget, entrepreneur et Étienne Liégeois tailleur de pierre, tous deux originaires de Bulgnéville, le 30 décembre 1848. Ces conséquents travaux se montant à plus de 1300 f., sont terminés le 1er février 1849. Le griffon de la source est orné d’un bassin en calcaire de Marey à la facture soignée encore visible aujourd’hui.
Convaincue de tenir avec cette fontaine, une station thermale à venir, la commune décide de faire reconnaître d'utilité publique la source et lui faire bénéficier d'un périmètre de protection, le 12 avril 1857. Seulement, le 13 mars 1858, l’ingénieur des mines du bureau de Strasbourg rend un rapport de sept pages et ses conclusions sont sans appel : « je pense qu’il n’y a aucun motif sérieux pour admettre cette double demande (déclaration d'intérêt public et périmètre de protection), qu’il y aurait au contraire de graves inconvénients à y faire droit » (Archives départementales des Vosges : 5 M 576).
N'y voyant aucun réel bénéfice pour la santé des buveurs, l'ingénieur des mines rejette l'ensemble des demandes de la commune et la fontaine retombe dans l'anonymat. Aujourd'hui, la source de cette fontaine s'est perdue et l'eau n'y coule plus. À une date indéterminée, cette fontaine a pris le nom de fontaine des Curtilles. Son bassin et son griffon sont devenus le logo du syndicat d'initiative de la commune puis de l'association qui lui a succédé en 2015, Bul'Animation Tourisme.
[1] Actuelle rue François-de-Neufchâteau.
[2] Contrairement à ce qu’affirme Charles Alexis Pommier, la volonté d’analyser ces eaux viendrait de l’autorité préfectorale et non municipale (cf. SALVINI Gilou « Les premières analyses des eaux minérales de Vittel, de Lignéville et Bulgnéville » in GUNDERIC no 93-94 mai-août 2012, p. 757-758 et p. 767).
L'église a été au trois quarts reprise entre 1785 et 1789 (construction d'un chœur à cinq pans, rallongement de la nef vers l'ouest, construction d'une tour porche)[21].
En 1791, une partie du plafond de la nef a été rehaussée pour accueillir l'orgue[22],[23],[24]provenant de l'ancien couvent des frères récollets de Bulgnéville[25],[26].
La chapelle dite improprement castrale (la chapelle du seigneur est devenue la sacristie en 1789) s'appelait au XVIIIe siècle la chapelle Saint-Sébastien dite du Sépulcre (cf. pouillé des chapelles du diocèse de Toul, 1705) contient plusieurs statues ou ensembles monumentaux impressionnants : le Sépulcre ou Mise au Tombeau datant de la fin du XVe / début XVIe siècle, la Légende des Trois Marie (XVIe siècle) ou des Trois Maris (c'est selon) et le Christ-aux-Liens (XVIIIe siècle) qui se trouvait à l'entrée de la chapelle de l'ancien hôpital, les quatre évangélistes sont représentés sous la forme de leurs symboles aux retombées des voûtes de la chapelle.
![]() |
Blasonnement :
D'or à trois pals de gueules au bâton d'azur péri en bande brochant sur le tout.
Commentaires : Ce sont les armes de la maison de Bulgnéville, selon Cayon. Pour sa part, Callot dit : à la bande engrelée d'azur. Cette famille de l'ancienne chevalerie se serait probablement éteinte au XVe siècle. |
Sur les autres projets Wikimedia :