Buffières est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Buffières
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Géographie
250 habitants en hiver, le double en été, Buffières se situe en Saône-et-Loire, en Bourgogne. Le village se trouve à 15 kilomètres de Cluny et 40 de Mâcon.
Buffières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (65%), forêts (33,7%), zones agricoles hétérogènes (1,3%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
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Histoire
La première trace dans l'histoire se situe aux environs de 914[réf.nécessaire]. L'ager buferiacensis est répertorié dans une charte capitulaire de l'abbaye de Cluny.
Il y aurait eu un seigneur à Buffières, même si nulle trace ne subsiste d'un château fort. Toutefois, l'hypothèse semble crédible du fait de la présence de plusieurs maisons très anciennes à Buffières:
- aux Seignes, une demeure remarquable, encore appelée ici et là "le domaine";
- en Blanet (actuellement sur Donzy-le-National), une ancienne maison-forte (ex-maison Carrette), dite "château des Murgers" au XVII et XVIIIe siècle. Sa place lui permettait de contrôler le passage sur l'ancien chemin de Buffières à Donzy-le-National (ou Royal, avant 1789) avant la construction du chemin départemental (no41 aujourd'hui);
- sur la Louère, des traces visibles d'avion (et sur photos satellite) d'une construction importante.
Le "château" visible en dessous du Fourneau n'est en rien un vestige du Moyen Âge. Il s'agit d'une demeure bourgeoise, construite, semble-t-il, au début du XIXesiècle. Le lieu s'appelle le Chapo, source peut-être d'une confusion de mots.
La Révolution et ses conséquences vont entraîner un phénomène important qui se retrouve encore aujourd'hui dans la vie communale.
Traces de l'histoire
A la vallée: un menhir christianisé (avec une croix posée sur la pierre).
Politique et administration
Mairie.
La commune de Buffières est intégrée à la communauté de communes du Clunisois.
Elle est également active au sein de plusieurs groupements de communes:
regroupement pédagogique intercommunal (RPI) des écoles de Buffirèes et Sivignon;
SIVU centre de première intervention de l'Ouest Clunisois;
Syndicat des eaux de la Guye (SIEG);
Syndicat départemental d'énergie de Saône-et-Loire (Sydesl).
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1983
juin 1995
Vincent Berger
non-inscrit
Agriculteur
juin 1995
mars 2008
Louis Verjat
non-inscrit
Retraité
mars 2008
mars 2020
Jean-Claude Prost
non-inscrit
Retraité
mars 2020
"en cours"
Michel Labarre
non-inscrit
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 273 habitants[Note 2], en augmentation de 5% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
750
677
730
826
779
751
956
984
962
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
958
954
917
838
890
876
884
865
835
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
821
822
823
711
658
568
533
505
408
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
356
308
292
284
263
227
263
259
276
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
273
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Denis.
Lieux et monuments
L'église romane, placée sous le vocable de saint Denis, dont une partie a été construite pendant le XIIIesiècle. Elle présente un bel ensemble de vitraux du début du XXe siècle, sortis de l’atelier Bertrand, peintres-verriers à Chalon-sur-Saône (les vitraux du chœur, de la travée du clocher et des bas-côtés correspondent à une première phase de création: signés C. Bertrand, ils ont été installés au tout début du XXe siècle).
Personnalités liées à la commune
Dom Célestin Fumet (1876-1936), chartreux, né à Buffières sous le nom de Claude Fumet. Entré à la Grande Chartreuse en 1900, il fut nommé à la chartreuse de Montealegre en Espagne où il fut assassiné par les «rouges» le 20 juillet 1936[14]. C'est la raison pour laquelle, à l’entrée de la nef de l'église Saint-Denis, un grand ensemble formé de trois vitraux (signé C. Bertrand et ses fils) installés vers 1938 présente saint Bruno, en habit de chartreux, devant les bâtiments du monastère de la Grande Chartreuse.
Firmin Verjat, habitant de Buffières et père de seize enfants, qui, en 1917, reçut le « prix Étienne Lamy » (et la somme de 10 000 francs) créé par le secrétaire perpétuel de l'Académie française pour aider les pères de familles pauvres mais nombreuses qui « par des privations quotidiennes et volontairement subies, perpétuent encore des foyers riches d'enfants »[15].
Pour approfondir
Bibliographie
G. Piveteau, Regards sur la population d'un village au 18e siècle: Buffières, revue «Images de Saône-et-Loire» n° 36 (janvier 1978), pp. 3-7.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
(es) José María Canals, Martirio de los monjes de Montalegre asesinados en Tiana y en Barcelona el día 20 de julio del 1936 y el 15 de octubre del mismo año, Grande Chartreuse, 1996, A4, pp. 11-13
Le 15 juin 1916, Étienne Lamy, avait créé une fondation dotée de 500 000 francs confiés à l'Institut de France et produisant un revenu annuel d'environ 25 000 francs, pour aider les pères de familles pauvres mais nombreuses qui «par des privations quotidiennes et volontairement subies, perpétuent encore des foyers riches d'enfants», parce que «restaurer la fécondité de notre race est le plus essentiel intérêt de la France» (p. 127). Au sujet de la récompense que reçut Firmin Verjat, lire: «Chez un lauréat du prix Étienne Lamy (1917)», texte de René Bazin de l'Académie française paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 116 de décembre 1998, pages 2 et 3.
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