Buchères est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aube.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Buchères | |
Le monument aux martyrs du 24 août 1944. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Philippe Gundall 2020-2026 |
Code postal | 10800 |
Code commune | 10067 |
Démographie | |
Gentilé | Bucherois, Bucheroises |
Population municipale |
1 827 hab. (2019 ![]() |
Densité | 256 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 01″ nord, 4° 06′ 56″ est |
Altitude | Min. 111 m Max. 133 m |
Superficie | 7,14 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vendeuvre-sur-Barse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bréviandes | ||
Saint-Léger-près-Troyes | ![]() |
Verrières |
Moussey | Saint-Thibault |
Le territoire est arrosé par l'Hozain, traversé par la D 44, la D 671 et l'autoroute A5 (France) ainsi que par la voie de chemin de fer.
Au cadastre de 1828, sont cités : les Bordes, le Champ-Rond, les Charmes, Courgerenne, la Fontaine-Merlin, Maison-Blanche et Villetard.
Buxerie, est cité dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Loup de Troyes, en 1164.
Depuis janvier 2011, la commune dispose d'une ligne de bus qui la traverse. Elle appartient au réseau de la TCAT, avec une amplitude d'environ trente minutes.
Buchères est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[4] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), zones urbanisées (21,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2 %), forêts (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), prairies (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
La commune a connu des populations depuis le Néolithique avec en particulier une fosse d'inhumation d'une trentaine d'individus au Parc logistique de l'Aube[11]. Sur la route romaine de Troyes à Vertault, a été mise au jour une tombelle celtique. Buchères était au comte de Champagne qui en 1275 levait une mine d'avoine sur ceux qui n'étaient pas son homme et un quarteron d'avoine sur ceux qui l'étaient[12]. Le dernier seigneur connu est Louis-Marie Noel, capitaine au régiment des gardes de Lorraine.
En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, mais pour sa justice il relevait d'Aumont.
L'ancien château qui se situait près de l'église a été détruit lors de la Révolution française. Il y avait aussi celui qui est actuellement une ferme et qui donne encore une idée de la maison forte qui fut vendue en 1829 par la famille des Réaulx à M. Costel.
Hameau qui fut une seigneurie dépendant de Saint-Phal et de Villebertin. La partie de Saint-Phal s'étendait sur le finage de Moussey si la seigneurie de Villetard semble unie en 1249 sous André de Saint-Phal écuyer et vassal du comte de Champagne, par la suite elle semble divisée. La chapelle de Villetard se trouve décrite plus bas.
Le , à la suite de la destruction la veille d'un side-car allemand par des FFI qui avaient installé un barrage pour couper la retraite des troupes allemandes, des hommes de 51è Brigade SS de Panzergrenadiers du lieutenant Gelling rispostent en nombre, détruisent le village puis massacrent 68 personnes dont 10 enfants de moins de 10 ans, 5 personnes de plus de 70 ans, 35 femmes et des bébés de 18, 11, et 6 mois en représailles[15],[16]. Un mémorial est érigé sur la commune près de la route de Troyes, au lieu-dit Maisons Blanches. Il se présente sous la forme d’une lanterne des morts.
Le commandant de la 708è division d'infanterie, le général de division Edgar Arndt, eut le malheur d'être fait prisonnier par un détachement FFI du colonel « Montcalm » (Émile Alagiraude)[17] Il est capturé le 24 août 1944 ainsi que deux de ses camarades, Hauptmann Wilhelm Schöps et Oberleutnant Arthur Jordan [18] Ils sont exécutés le au château de Crogny. Cette exécution survient en représailles du massacre de Buchères perpétré par la 51e brigade de Panzergrenadiers SS.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1995 | ? | Roland Thépenier | DVD | |
mars 2001 | 2018 | Daniel Lebeau | PS puis PRG | Retraité Conseiller général du canton de Bouilly (2004-2011) démissionnaire |
avril 2018 | En cours | Philippe Gundall [19] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Troyes Champagne Métropole.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 1 827 habitants[Note 4], en augmentation de 22,86 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 408 | 421 | 446 | 556 | 570 | 618 | 634 | 653 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
580 | 552 | 555 | 508 | 497 | 490 | 475 | 426 | 434 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
429 | 458 | 422 | 435 | 485 | 533 | 514 | 483 | 531 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
602 | 727 | 1 072 | 1 314 | 1 328 | 1 345 | 1 394 | 1 394 | 1 395 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 581 | 1 827 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 842 hommes pour 922 femmes, soit un taux de 52,27 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 1,2 |
7,6 | 75-89 ans | 7,8 |
17,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,2 | 45-59 ans | 20,5 |
18,3 | 30-44 ans | 18,3 |
14,4 | 15-29 ans | 13,2 |
19,9 | 0-14 ans | 19,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2 |
7,1 | 75-89 ans | 10,2 |
17,2 | 60-74 ans | 18 |
19,8 | 45-59 ans | 19,3 |
17,9 | 30-44 ans | 17,3 |
18 | 15-29 ans | 16 |
19,2 | 0-14 ans | 17,2 |
C'était un fief qui formait une communauté d'habitants, du bailliage ducal d'Aumont qui fut érigé en commune de 1790 à l'an III. Le seigneur du lieu, Jean de Vaucemain déclarait une maison forte à Courgerennes entourée de fossés et un moulin[31]. Les premiers seigneurs attestés furent les Courgerennes et les Putemonois au XIIe siècle ; les derniers furent Louis-Marie, marquis de Mesgrigny, pour partie et Auguste Simon de Noel, dit de Courgerennes. La chapelle se trouvant à Courgerennes et sous le vocable de la Nativité-de-la Sainte-Vierge et à la présentation du seigneur et comme succursale de Saint-Léger-près-Troyes. Elle est du XIIe siècle et fut remaniée au XVIe siècle, elle possède des fonts baptismaux du Moyen Âge[32] ; les carreaux de pavement qui composaient le sol de la sacristie[33].
![]() |
Blason | D'azur au mémorial du lieu d'or ; senestré d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées contre potencées d'or ; le tout sur une champagne de gueules chargée au centre de quatre vergettes cousues de sinople et à la croix de guerre d'or brochant sur les deux du milieu. |
---|---|---|
Détails | Adopté par la municipalité. |