Brémontier-Merval est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Brémontier-Merval | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Dieppe |
Intercommunalité | Communauté de communes des 4 rivières |
Maire Mandat |
Jean-Luc Cosquer 2020-2026 |
Code postal | 76220 |
Code commune | 76142 |
Démographie | |
Gentilé | Brémontois |
Population municipale |
454 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 20″ nord, 1° 36′ 40″ est |
Altitude | Min. 103 m Max. 210 m |
Superficie | 17,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gournay-en-Bray (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gournay-en-Bray |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bremontier-merval.fr |
modifier ![]() |
Hodeng-Hodenger | Ménerval | Dampierre-en-Bray |
![]() |
Cuy-Saint-Fiacre | |
Beauvoir-en-Lyons | Elbeuf-en-Bray |
Commune du pays de Bray, Brémontier-Merval est située entre Gournay-en-Bray et Argueil.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Forges », sur la commune de Forges-les-Eaux, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 827,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Brémontier-Merval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,6 %), terres arables (28,5 %), forêts (13,8 %), zones agricoles hétérogènes (8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Commune constituée par l'union des communes de Brémontier et de Merval par ordonnance royale du 24 décembre 1823. Ancienne paroisse rattachée : Bellozanne[21].
Brémontier est attesté sous les formes Braimoustier en 1017 - 1021[21]; Bradomonasterium en 1040 - 1055[21]; de Braimostier et de Bramostier au milieu XIIe siècle; Braimostier en 1230; Ecc. Sancti Martini de Braimostier en 1266 (Arch. S.-M. G 9425); Ecc. de Bremostier vers 1240; Braiemoustier en 1398 (Arch. S.-M. G 3267); A Bremontier en 1399 (Arch. Nat. P. 284-143, P. 303-425, 79, 363, 337); Bremontier en 1400 (Arch. Nat. P. 284-2-42, P. 303, 115); Saint Martin de Bremontier en 1716 (Arch. S.-M. G 740); Braymontier en 1715 (Frémont); Bremontier en 1757 (Cassini); Brémontier en 1953[22].
Il s'agit d’une formation toponymique médiévale en -montier, élément représentant l'ancien français moustier (> moutier), montier qui avait le sens d'église[23],[21], dont le sens premier était celui de couvent. En effet, moustier, montier est issu ultimement du latin monasterium (> monastère)[23]. En revanche, l'interprétation du premier élément Bré- assez fréquent en toponymie pose davantage de difficultés. Albert Dauzat, qui n'avait pas connaissance de la forme Bradomonasterium du XIe siècle, pose un Brai-montier, c'est-à-dire un monastère de Bray (pays de Bray). La commune se trouve effectivement dans le pays de Bray, mais la forme Bradomonasterium est incompatible avec cette explication. C'est pourquoi François de Beaurepaire se contente de noter que Brado- / Bré- est un élément incertain[21], qu'il croit cependant le reconnaître dans Bréauté, autre commune de la Seine-Maritime, mais aussi dans Brasseuse[21] (Oise, Brathsilva[21], Bratselve, Braisilva 1180 - 1181) et peut-être les Brébeuf, Brémesnil et Bréville de la Manche[21].
Merval est attesté sous les formes de Merreval au XIIe siècle (Arch. S.-M. 25 H), Merreval régulièrement du XIIe siècle au XVe siècle, Merval dès 1539, Merval en 1786 (Arch. S.-M. G 1719, 740, 5081)[24].
Le premier élément Mer- semble identique à celui identifié dans Merville-Franceville. En effet, Merville est attesté sous la forme Merrevilla en 1268[25]. Les formes les plus anciennes de Merville, bien antérieures à celles de Merval, montrent que Merre- résulte de l'évolution phonétique d'un élément Mater- auquel les spécialistes Albert Dauzat et René Lepelley attribuent une origine anthroponymique, à savoir le nom de personne germanique Mather[26],[27]. François de Beaurepaire suppose un *Matrini vallis basé sur le nom de personne gallo-romain Matrinus / Maternus que l'on retrouverait dans le nom du hameau voisin et ancien fief de Marigny (Dampierre-en-Bray, Unum feodum apud Marreniacum vers 1210), mais il admet lui-même que cette hypothèse n'est guère solide phonétiquement parlant[28].
La commune de Brémontier-Merval est formée de la fusion des anciennes communes de Brémontier et Merval en 1823 et de celle de Bellozanne en 1826.
Le nom de la commune atteste l'existence, sur ce site, d'une communauté religieuse à l'époque mérovingienne. À la fin du XIIe siècle, Hugues V, seigneur de Gournay, fonde l'abbaye de Bellozanne, qu'il confie aux prémontrés, ordre de chanoines réguliers institué en 1120 par saint Norbert. L'abbaye reçoit la visite de Philippe le Hardi, en 1280, de Philippe le Bel, en 1314, et de Charles IV, en 1327.
La guerre de Cent Ans la prive de beaucoup de ses biens. Aux XVIe et XVIIe siècles, l'abbaye végète ; paradoxalement, elle est alors concédée à de célèbres abbés commendataires, tel le poète Pierre de Ronsard.
Au XVIIIe siècle, le prieur Henri de Blavette redonne vigueur spirituelle à la communauté et fait restaurer les bâtiments claustraux. À cette époque, l'abbaye administre de nombreuses paroisses : Bellozanne, Brémontier, Merval, Elbeuf-en-Bray.
La dissolution de l'ordre des prémontrés, en 1790, entraîne la disparition de l'abbaye.
Bellozanne est un lieu-dit de Brémontier-Merval. La chapelle de Bellozanne est située en face de l'ancien presbytère et d'une petite maison appelée Béthania, qui dérive du mot français Béthanie ; c'était une maison où logeaient quelques carmélites.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1808 | 1815 | Jacques Moinet | ||
1815 | 1826 | Pierre Bulard | ||
1826 | 1826 | Pierre Gaillard | ||
1826 | 1828 | Jacques Breton | ||
1828 | 1831 | le vicomte Certain de Bellozanne | Conseiller général | |
1831 | 1835 | Pierre Bulard | ||
1835 | 1837 | François Buron | ||
1837 | 1843 | Flandre Hiard | ||
1843 | 1846 | François Buron | ||
1846 | 1852 | le comte Jules de Maiver | ||
1852 | 1863 | Jacques François Moinet-Leleu | ||
1863 | 1871 | Adolphe Guérard | ||
1871 | 1881 | Alexandre du Barry de Merval | comte, chevalier de la Légion d’honneur[29] | |
1881 | 1928 | Henri Étignard de La Faulotte (1850-1928) | ||
1928 | 1945 | Louis Davout (1877-1958) | 4e duc d’Auerstaedt Gendre du précédent | |
1945 | 1953 | Marc Kiers | ||
1953 | 1989 | Paul Caron | ||
Monique Guénée | ||||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | M. Dominique Duclos | ||
mars 2008 | mars 2014 | André Fréret | élu sans s'être présenté | |
mars 2014[30] | En cours (au 10 août 2020) |
Jean-Luc Cosquer[31] | Professeur au lycée Jean Moulin des Andelys Réélu pour le mandat 2020-2026[32],[33] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2019, la commune comptait 454 habitants[Note 8], en diminution de 4,42 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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308 | 269 | 332 | 297 | 733 | 704 | 698 | 679 | 614 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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631 | 588 | 562 | 544 | 574 | 565 | 591 | 538 | 574 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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511 | 502 | 524 | 523 | 473 | 461 | 482 | 426 | 441 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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379 | 367 | 311 | 265 | 278 | 326 | 468 | 494 | 475 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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457 | 454 | - | - | - | - | - | - | - |
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