Brouzet-lès-Alès est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
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Brouzet-lès-Alès | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Alès Agglomération |
Maire Mandat |
Matthieu Testard 2020-2026 |
Code postal | 30580 |
Code commune | 30055 |
Démographie | |
Population municipale |
671 hab. (2019 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 08′ 18″ nord, 4° 14′ 49″ est |
Altitude | Min. 159 m Max. 631 m |
Superficie | 13,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alès-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | brouzetlesales.org |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Alauzène et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « garrigues de Lussan ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Brouzet-lès-Alès est une commune rurale qui compte 671 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Brouzetains ou Brouzetaines.
Le village est situé à 15km à l'est de la ville d'Alès, proche de la route reliant Alès à Bagnols-sur-Cèze.
Sur la commune de Brouzet se trouve le mont Bouquet qui culmine à 631 mètres. Appelé aussi « le Guidon du Bouquet », il permettait aux voyageurs de se guider et a été utilisé par Cassini pour dresser la carte de France par triangulation. C'est un massif calcaire avec chênes verts, buis et chêne blanc. Depuis ce belvédère naturel, une table d'orientation permet d'embrasser un panorama exceptionnel. On s'y rend par la route qui grimpe depuis Brouzet.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 35 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « garrigues de Lussan »[14], d'une superficie de 29 150 ha. Ce site abritait en 1999 un site de nidfication d'un couple de vautour percnoptère. Ce site constitue un lien essentiel dans la petite population méditerranéenne résiduelle du Sud-Est de la France (comprenant une vingtaine de couples seulement), situé entre les noyaux d'Ardèche et Drôme-Isère, au nord, des gorges du Gardon, au sud, du Lubéron et des Alpilles, à l'est, du haut montpelliérais et des Gorges Tarn-Jonte, à l'ouest[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : la « serre du Mont Bouquet » (497 ha), couvrant 3 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] : le « plateau de Lussan et Massifs Boisés » (37 159 ha), couvrant 40 communes du département[18].
Brouzet-lès-Alès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), zones urbanisées (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Brouzet-lès-Alès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Alauzène. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1997, 2001 et 2002[24],[22].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 35,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 314 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 224 sont en en aléa moyen ou fort, soit 71 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983[22].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
La situation géographique de Brouzet et du mont Bouquet permettait à la fois la surveillance d'une zone très importante et le contrôle du passage au défilé des Angoustrines (secteur étroit sur la route d'Alès à Bagnols-sur-Cèze). À cet endroit, une enceinte semi-circulaire appelée Lampare a décelé de nombreux débris de poteries ou de marbre. En direction de Navacelles, c'est la présence de tombes et de fragments qui prouverait l'existence d'un ancien village gaulois (oppidum du Rédalet). Ainsi, depuis les tombes datant du mégalithique découvertes sur les flancs du mont Bouquet, des dolmens et des cavités riches en fragments divers jusqu'aux vestiges gallo-romains de la région, Brouzet-lès-Alès occupe une situation privilégiée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2001 | 2008 | Pierre Redarès | SE | |
2008 | En cours | Jacques Boudet | DVG[29] | Retraité Fonction publique Président de la Communauté de communes du Mont Bouquet |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 671 habitants[Note 9], en augmentation de 6 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
379 | 305 | 275 | 307 | 440 | 467 | 448 | 515 | 469 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
469 | 479 | 473 | 473 | 467 | 466 | 543 | 518 | 537 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
477 | 435 | 453 | 404 | 390 | 370 | 348 | 395 | 320 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
319 | 342 | 343 | 348 | 392 | 436 | 517 | 555 | 601 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
642 | 671 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 286 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 639 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 880 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,8 % | 10,6 % | 9 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 384 personnes, parmi lesquelles on compte 80,8 % d'actifs (71,8 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 19,2 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 77 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 280, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 10].
Sur ces 280 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 44 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
55 établissements[Note 12] sont implantés à Brouzet-lès-Alès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 55 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 10,9 % | (7,9 %) |
Construction | 18 | 32,7 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 20 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,8 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,8 % | (3 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,8 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 10,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 9,1 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 6 | 10,9 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 55 entreprises implantées à Brouzet-lès-Alès), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 11 | 1 | 2 |
SAU[Note 14] (ha) | 321 | 184 | 67 | 120 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 120 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].
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Les armes de Brouzet-les-Alès se blasonnent ainsi : De sinople au chef losangé d'argent et d'azur[38].
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