Broindon est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Broindon | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Beaune |
Intercommunalité | Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges |
Maire Mandat |
Alain Vion 2020-2026 |
Code postal | 21220 |
Code commune | 21113 |
Démographie | |
Population municipale |
198 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 11′ 54″ nord, 5° 02′ 43″ est |
Altitude | Min. 206 m Max. 226 m |
Superficie | 4,64 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nuits-Saint-Georges |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://broindon.fr/ |
modifier ![]() |
![]() |
Gevrey-Chambertin | Barges | ![]() | |
Saint-Philibert | N | Noiron-sous-Gevrey | ||
O Broindon E | ||||
S | ||||
Gilly-lès-Cîteaux | Épernay-sous-Gevrey | Savouges |
Broindon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,6 %), forêts (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Brigendonis villa (834), Brendum (1158), Brendon (1175,1183), Brandon (1235), Broingdon (1276), Broindon (1366). Les écrits les plus anciens (à l'époque de l’évêque Alberic propriétaire des terres.) font état en ce lieu d'un Brigendonis villa (834) dont la racine celte "Briga" atteste d'un "site fortifié". Au début du XIIIe siècle, Eudes de Marigny confie les terres de "Brandon" aux moines de Cîteaux, qui en entreprennent le drainage (la Boise, la Mansouse et le Ruisseau du Milieu en conservant les tracés).
Vers 1350 la seigneurie de "Broingdon" est acquise par Marguerite de Flandre, épouse du jeune duc de Bourgogne Philippe Ier de Rouvres (en Plaine). C'est en 1620 que la seigneurie est vendue à Claude Gaillard de Montigny, président de la Chambre des comptes, et c'est son fils qui entreprendra vers 1650, sur un tertre fortifié préexistant (IXe siècle) la construction du château ; ses belles sculptures de vases et statues sont malheureusement dispersées.
On citera aussi les difficultés rencontrées à la Révolution par l'écuyer Baillyat, pour éviter que le château, exagérément qualifié de "forteresse", "Citadelle", "véritable bastille qui fait trembler tout le Canton" ne fusse rasé par les révolutionnaires. Aujourd'hui, le château avec son parc appartient depuis un siècle à la famille de Margerie. Il est classé au répertoire des monuments historiques, ainsi que la vieille chapelle attenante avec son chevet roman XIIe siècle ; elle fut longtemps la seule église de Broindon.
L'église paroissiale actuelle, sous le vocable de Saint-Léger (évêque Bourguignon martyrisé en 680) fut construite à quelques pas au XIXe siècle dans un curieux ensemble réunissant en une même bâtisse: église, mairie et autrefois maison d'école pendant près d'un demI-siècle.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2020 | en cours | Alain Vion | ||
mars 2014 | mars 2020 | Bernard Bobrowski | ||
mars 2008 | mars 2014 | Marylène Bobrowski | ||
mars 2001 | mars 2008 | Gilbert Perrot | ||
1843 | 1846 | François Berger | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 198 habitants[Note 3], en augmentation de 25,32 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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120 | 123 | 126 | 124 | 97 | 116 | 111 | 112 | 116 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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121 | 104 | 99 | 102 | 86 | 86 | 75 | 92 | 76 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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69 | 72 | 52 | 42 | 43 | 41 | 39 | 100 | 42 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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30 | 41 | 42 | 62 | 71 | 61 | 73 | 74 | 122 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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189 | 198 | - | - | - | - | - | - | - |
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Blasonnement :
D'hermine à la bande de gueules. |
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