Briord est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. En face de Briord se trouve l'ancien réacteur nucléaire Superphénix. Ses habitants s'appellent les Briolands et les Briolandes[1].
Cet article est une ébauche concernant le Bugey et une commune de l’Ain.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Briord | |
![]() Église Saint-Jean-Baptiste. | |
![]() Logo | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain |
Maire Mandat |
Patrick Blanc 2020-2026 |
Code postal | 01470 |
Code commune | 01064 |
Démographie | |
Gentilé | Briolands |
Population municipale |
1 070 hab. (2019 ![]() |
Densité | 87 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 00″ nord, 5° 27′ 39″ est |
Altitude | Min. 200 m Max. 580 m |
Superficie | 12,29 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Lagnieu |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | briord.fr |
modifier ![]() |
Village situé sur la rive droite du Rhône.
Son altitude varie de 200 m à 580 m, la mairie se situant à 210 m.
Briord se trouve sur la RD 19 (Sault-Brénaz à Brégnier-Cordon).
![]() |
Bouvesse-Quirieu (Isère) | Montagnieu | Seillonnaz | ![]() |
Creys-Mépieu (Isère) | N | |||
O Briord E | ||||
S | ||||
Lhuis |
Briord est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), zones agricoles hétérogènes (25,9 %), terres arables (9,6 %), zones urbanisées (7,7 %), eaux continentales[Note 2] (5,7 %), cultures permanentes (2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), prairies (0,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Une inscription en latin, découverte dans la commune, portait l'inscription Vicani brioratenses.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Briort[8] et Brihort en l'an 1150.
Ce toponyme d'origine gauloise serait formé du radical gaulois briva (pont) et d'un suffixe restant obscur.
Briord a été continuellement occupée durant l'Empire romain puis lors des royaumes burgonde et mérovingien. Un aqueduc-tunnel percé à travers la colline de Briarette alimentait Briord avec les eaux de la Brivaz. Il a été exploré et dégagé au début des années 1900. Des fouilles réalisées entre 1956 et 1961, ont découvert au lieu-dit des Plantées une importante nécropole d'époque gallo-romaine et barbare, avec près de 200 tombes allant du Ier au VIIe siècle, et les substructures d'une petite église paléochrétienne de construction grossière et totalement ruinée. Les dernières tombes utilisent des matériaux récupérés de l'église ou sont placées sur son emplacement, et sont donc postérieures. Une nouvelle campagne de 1964 à 1965 a mis au jour 73 tombes de plus. Quelques inscriptions funéraires ont été découvertes[9]. Des fouilles ont été poursuivies jusqu'en 1981[10]. Un autre fragment d'inscription a été découverte par hasard en 1986, à l'intérieur du tunnel-aqueduc[11].
Paroisse (Abbatia Briortii, terra de Brior, capellanus de Briort) sous le vocable de saint Jean-Baptiste. Du temps de l’évêque de Belley Aymon, c'est-à-dire vers le milieu du XIe siècle, Briord possédait une abbaye, ainsi que le prouve l'extrait suivant d'un ancien cartulaire : « Hoec est notificatio terroe sancti Johannis Baptistoe Bellicensis ecclesim, quoe est sita in episcopatu Lugdunensi:.... 1° in potestate sanctoe Olivoe ecclesia de Oleiaco cum omnibus appendxciis ; abbatia Briortii cum omnibus appendiciis suis et villa Romeriaci ; ecclesia Isarnodari cum suis pertinentiis, etc. »
On ignore par qui fut fondée cette abbaye et sous quelle règle elle était placée. Claude Estiennot, ancien religieux d’Ambronay Bénédictins, qui a conservé dans ses manuscrits le fragment reproduit ci-dessus, pense que cette abbaye existait déjà au IXe siècle, et que c'est à Briord que mourut Charles II le Chauve.
Les évêques de Belley possédaient encore, au XIIIe siècle, le patronage de l'église de Briord. Il passa depuis, on ne sait comment, aux archevêques de Lyon, qui le conservèrent jusqu'à la Révolution.
La commune de Briord est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lagnieu pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1995 | 2001 | André Moiroud | ||
2001 | mai 2020 | Jacky Lambert[15] | administrateur de société | |
mai 2020 | en cours | Patrick Blanc[16] | ingénieur ou cadre technique d'entreprise | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 1 070 habitants[Note 3], en augmentation de 13,11 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
583 | 643 | 626 | 658 | 766 | 731 | 763 | 724 | 763 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 734 | 715 | 651 | 640 | 612 | 586 | 547 | 539 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
521 | 544 | 521 | 512 | 457 | 402 | 394 | 403 | 388 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
366 | 393 | 413 | 520 | 618 | 675 | 800 | 833 | 893 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 000 | 1 070 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur les autres projets Wikimedia :