Briffons est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Puy-de-Dôme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Briffons | |
![]() Le village de Briffons en 2011. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Riom |
Intercommunalité | Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans |
Maire Mandat |
Pascale Souchal 2020-2026 |
Code postal | 63820 |
Code commune | 63053 |
Démographie | |
Population municipale |
261 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 41′ 59″ nord, 2° 39′ 26″ est |
Altitude | Min. 735 m Max. 1 002 m |
Superficie | 40,32 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Ours |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Briffons est arrosée par la Clidane et par le ruisseau de Cornes qui y prennent leur source.
La commune est divisée en trois secteurs :
Le bourg est divisé en quatre quartiers :
Saint-Germain-près-Herment | Sauvagnat — Tortebesse | Prondines, Heume-l'Église |
Lastic | ![]() |
Perpezat |
enclave de Bourg-Lastic, Saint-Sulpice |
Saint-Julien-Puy-Lavèze | Laqueuille |
Briffons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), prairies (32,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), zones urbanisées (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Briffons est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Sioulet-Chavanon[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom depuis 2017[Note 2], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[7]. Avant , elle faisait partie du canton de Bourg-Lastic[12].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[7], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (troisième circonscription avant 2010)[12].
Le conseil municipal de Briffons, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[13] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[14]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 69,81 %[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1794 | 1798 | Barthélémy-Antoine Barrier | ||
1801 | 1803 | Michel Barrier | ||
1804 | 1812 | Antoine Quainon | ||
1812 | 1813 | Antoine Genestine | ||
1813 | 1815 | Annet Quainon | ||
1815 | 1818 | Antoine Barrier | ||
1819 | 1826 | Antoine Genestine | ||
1826 | 1835 | Antoine Barrier | ||
1836 | 1843 | Antoine Faure | ||
1843 | 1853 | Michel Desortiaux | ||
1853 | 1894 | Henry Souchal | ||
1894 | 1922 | Jean Quainon | ||
1922 | 1925 | François Gometon | ||
1925 | 1945 | François Donnat | ||
1945 | 1977 | Adrien Servolle | ||
1977 | 1995 | Jean-Marie Poujat | ||
1995 (réélu en mars 2014) | 2020 | Jean-Pierre Legoy | ||
2020 | En cours (au ) |
Pascale Souchal[16] | Adjointe technique territoriale[17] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 261 habitants[Note 3], en diminution de 11,53 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
989 | 965 | 1 023 | 1 200 | 1 027 | 1 007 | 956 | 942 | 945 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
908 | 897 | 900 | 856 | 843 | 848 | 911 | 846 | 812 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
851 | 825 | 824 | 702 | 670 | 697 | 671 | 665 | 657 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
648 | 582 | 509 | 415 | 369 | 335 | 333 | 297 | 271 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
261 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le Beix est une mine de spath fluor sur la commune de Saint-Germain-près-Herment, à la limite de Briffons (lieu-dit actuel : le Betz). L’exploitation a commencé au début du XXe siècle. Elle employait presque 100 ouvriers dont un tiers étaient de la commune de Briffons. C'est le proche village de Rozet qui lui a fourni nombre d'ouvriers et d'ouvrières. La mine a tourné jusqu’en 1944, puis elle fut sabotée par les résistants et son exploitation ne reprit qu’en 1948.[réf. nécessaire]
Les femmes étaient embauchées pour laver et trier la pierre. Les ouvriers du fond travaillaient par roulement de trois-huit, mais pas en continu : quelquefois, le poste de nuit ne travaillait pas. Une pause casse-croûte d'un quart d'heure était comprise dans la journée pour les équipes du fond. Par contre les équipes en surface devaient faire un quart d'heure de plus pour bénéficier du temps du casse-croûte, celui-ci tiré de la musette bien sûr.[réf. nécessaire]
La mine a fermé en 1977[22].
L'église Sainte-Madeleine remonte au XIIe siècle. À cette époque un prieuré dépendant de l'abbaye bénédictine de Port-Dieu (sur la rive limousine de la Dordogne - la Corrèze actuelle) y fut fondé (Prioratum d'Aprifontis). Profondément transformée en style gothique au XVe siècle, l'église a reçu un nouveau clocher au XIXe siècle. En 1719, le prieur la légua au petit séminaire de Clermont-Ferrand, à charge pour ce dernier d'instruire gratuitement de jeunes gens. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [23].
Sauf quelques terres appartenant à la chartreuse du Port-Sainte-Marie (canton de Pontgibaud), Briffons dépendait de la seigneurie de Roche-fort, son prieur devait lui rendre hommage. Le village dut beaucoup souffrir de la guerre au XIVe siècle, comme toutes les montagnes occidentales du département. Un bois a conservé le nom de bois des Anglais, on dit que c'était là qu'ils se cachaient et préparaient leurs expéditions de pillage.
À la fin du XVIe siècle, le prieur fit construire le château de Briffons, une maison forte consistant en un grand corps de logis flanqué de deux tours rondes dans les angles de la façade principale.
Le blason de Briffons est composé de :
![]() |
Blason | Écartelé, au 1, d'argent à la croix de Malte de gueules, au 2, d'azur à la fontaine d'argent sortant d'une vasque d'or, au 3, d'azur à un vase de parfum d'or, au 4, d'argent à l'étui de crosse de gueules. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :