Bretigney-Notre-Dame est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Bretigney-Notre-Dame | |
![]() Église de Bretigney-Notre-Dame. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Besançon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Doubs Baumois |
Maire Mandat |
Bertrand Racine 2020-2026 |
Code postal | 25110 |
Code commune | 25094 |
Démographie | |
Population municipale |
116 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 18′ 49″ nord, 6° 18′ 11″ est |
Altitude | Min. 359 m Max. 589 m |
Superficie | 5,62 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Baume-les-Dames |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Ougney-Douvot | Esnans | Silley-Bléfond | ![]() |
N | Saint-Juan | |||
O Bretigney-Notre-Dame E | ||||
S | ||||
Dammartin-les-Templiers | Aïssey |
Bretigney-Notre-Dame est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), terres arables (19 %), prairies (6,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Britignhey en 1148 ; Bretaigney en 1316 , Bretigny en 1406 ; Bretegney en 1460 ; Breitegney en 1572 ; Bretegney en 1602 ; Bretigney en 1629 - Bretigney-Notre-Dame par décret du 22 février 1923[8].
Il faut attendre une trouvaille archéologique faite en 1850, 90 monnaies de l'empereur Magnence enfermées dans deux vases, pour faire commencer l'histoire de Bretigney au IVe siècle. Encore que ce trésor, si intéressant soit-il, n'indique d'ailleurs pas forcément un lieu de peuplement. Si une famille y est attestée en 1147, Bretigney existait au XIIIe siècle, relevant de la seigneurie de Passavant. En 1652, Antoine-François Gauthiot d'Ancier dont la famille est propriétaire de la communauté depuis 1529-1530, meurt sans postérité, en léguant tous ses biens aux Jésuites de Besançon qui la conserveront jusqu'à la Révolution.
Prospère jusqu'en 1634, la population souffrit durement des opérations militaires, de l'entretien des troupes, du passage des gens de guerre, des emprunts contractés pendant la guerre de Dix Ans : elle dut faire appel comme ailleurs aux Suisses, aux Savoyards, voire aux Italiens pour repeupler les campagnes désolées après la cessation des hostilités[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1983 | 2014 | Jean-Marie Cachot[9] | ||
avril 2014 | mai 2020 | Vincent Geniaux | ||
mai 2020 | En cours | Bertrand Racine [10] | Agent technique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 116 habitants[Note 3], en augmentation de 4,5 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
451 | 412 | 386 | 366 | 360 | 360 | 340 | 310 | 276 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
266 | 240 | 228 | 214 | 198 | 189 | 185 | 177 | 181 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
171 | 165 | 165 | 130 | 126 | 116 | 111 | 100 | 100 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
70 | 69 | 72 | 77 | 95 | 102 | 104 | 106 | 111 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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111 | 116 | - | - | - | - | - | - | - |
« (Claude, François, Joseph) Cachot né le 9 mars 1899 à Bretigney-Notre-Dame (Doubs), décédé le 8 décembre 1942 à Sachsenhausen (Allemagne) » (extrait de l'arrêté du 15/09/2005 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès). François Cachot a été arrêté par la Gestapo en 1941 à son domicile dans le 15e arrondissement de Paris (rue Saint-Charles) et déporté ensuite dans le camp. Il était alors gardien de la paix du 15e arrondissement.
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