Breteil est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 3 655 habitants[Note 1].
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Breteil | |
![]() L'église Saint-Malo. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Rennes |
Intercommunalité | Montfort Communauté |
Maire Mandat |
Isabelle Ozoux 2020-2026 |
Code postal | 35160 |
Code commune | 35040 |
Démographie | |
Gentilé | Breteillais |
Population municipale |
3 655 hab. (2019 ![]() |
Densité | 249 hab./km2 |
Population agglomération |
21 956 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 08′ 43″ nord, 1° 53′ 55″ ouest |
Altitude | 55 m Min. 26 m Max. 71 m |
Superficie | 14,70 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Breteil (ville isolée) |
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montfort-sur-Meu |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.breteil.fr |
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Breteil fait partie du canton de Montfort-sur-Meu et dépend de l'arrondissement de Rennes.
La commune s'étend sur 1 470 hectares.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[9] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Breteil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Breteil, une unité urbaine monocommunale[17] de 3 584 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,4 %), terres arables (29,4 %), zones urbanisées (11,1 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Britolio en 1122[24], Bretulium en 1152, Breteil en 1158, Breteill en 1185[25], Bretueil en 1380[24].
Dauzat et Rostaing expliquent ce nom par le nom d'homme gaulois conjectural *Brittus, suivi du terme *ialo, « clairière, endroit »[26].
Le nom de la localité en gallo, langue régionale locale, est Beurteuil[27].
La paroisse de Breteil est issue du démembrement de l'ancienne paroisse de Pleumeleuc, dès 1122. c'est pendant cette année-là que l'évêque d'Aleth consacra l'église de Breteil aux moines bénédictins de Saint-Melaine de Rennes.
En 1152, le seigneur de Montfort-sur-Meu donna à l'abbaye Saint-Jacques de Montfort deux domaines agricole de Breteil. Il fit cette donation afin de participer aux bonnes œuvres des moines.
Dans le bourg même de Breteil, un prêtre appelé Guillaume, donna une maison de Breteil à l'abbaye de Montfort-sur-Meu.
Raoul de Montfort, en 1120 compte dans la dot de sa fille pour son mariage avec le comte de la Riolaye, le château de Breteil.
Comme partout en Bretagne et notamment en Haute-Bretagne, les paysans possèdent des terres, mais généralement de faible étendue. Les laboureurs qui ont une certaine aisance sont relativement minoritaires, les autres doivent à moins d'être fermier se louer comme journaliers et domestiques. Avec 167 domestiques pour 1271 habitants en 1774, ils sont proportionnellement moins nombreux que dans certaines paroisses voisines.
Le territoire de la paroisse dépend principalement de deux juridictions :
La capitation, le vingtième et autres taxes étaient perçus par des collecteurs parcourant la paroisse divisée en quatre quartiers ou traits : le bourg, l'Abbaye, la Boulais et Painbay.
Le 1er avril 1789, les habitants se réunissent pour la rédaction du cahier de doléances en prévision des prochains États généraux. 71 votants élisent Mathurin Vitré de la Corbinais et Noël Legros pour participer à la prochaine réunion du tiers-état de la sénéchaussée de Rennes.
En janvier 1791, aucun prêtre ne prête serment à la Constitution civile du clergé ; en 1792, avec la loi du 26 août et l'élection de François-Guy Martin comme curé constitutionnel, ils sont contraints à l'exil ou à une clandestinité facilitée par le soutien des paysans.
Le presbytère et l'habitation d'un acquéreur des biens ecclésiastiques sont saccagés le 18 mars 1793 par environ trois cents brigands qui seront appelés ensuite chouans. Les troubles suscités par la levée en masse des 300 000 hommes durent plusieurs jours : le 19 mars, des femmes et enfants sonnent le tocsin en frappant les cloches à coups de marteau, les battants ayant été enlevé la veille par la garde nationale de Montfort-sur-Meu. Sur les 22 soldats demandés pour former le contingent, il n'y eut que cinq volontaires. La garde nationale n'a besoin que de quelques coups de feu pour mettre les insurgés en débandade ; une dizaine de Breteillais sont arrêtés, la plupart sont relâchés le lendemain.
En 1794, la chouannerie se développe…, Jean (François) Éveillard, fils de Jean Éveillard et de Marie Bernard, époux de Marie Delanoë, capitaine de la garde nationale, demeurant à la Herdrouais, est assassiné le 31 décembre en résistant à des hommes masqués cherchant des armes. Un an plus tard, le , Marie Gallais, femme d'un autre Jean Éveillard (fils de François et Anne- Marie Laval) et Anne (Mathurine) Berrée sa fille issue d'un premier mariage, demeurant à la Forge, subissent le même sort. Ces derniers assassinats laissent à penser à une confusion des familles.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1871 | 1876 | Pierre Bigot | ||
1876 | 1899 | Pierre-Marie Demaure | ||
1899 | 1908 | Alexandre Mathurin Bertrand Jéhannin | ||
1908 | 1919 | Georges Frasgnier | ||
1919 | mai 1929 | François Chenedé | ||
mai 1929 | mars 1931 (décès) |
Pierre-Marie Demaure fils (1883-1931) | ||
mai 1931 | janvier 1945 | Pierre Marie Jéhannin | SE | |
janvier 1945 | mars 1945 | Ambroise Pare | ||
mars 1945 | mai 1945 | Bernard Fillaut | ||
mai 1945 | novembre 1963 | Pierre Marie Jéhannin | SE | |
novembre 1963 | mars 1983 | Louis Renault | SE | Commerçant retraité |
mars 1983 | juillet 2020 | Joseph Le Lez | DVG[28] | Enseignant, président de Montfort Communauté (2001 → 2014) |
juillet 2020 | En cours | Isabelle Ozoux | Conseillère Pôle emploi, 7e vice-présidente de Montfort Communauté (2020 → )[29] | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Breteil est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 3 655 habitants[Note 8], en augmentation de 5,64 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 207 | 1 207 | 1 237 | 1 292 | 1 184 | 1 200 | 1 189 | 1 180 | 1 248 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 240 | 1 275 | 1 257 | 1 251 | 1 281 | 1 302 | 1 358 | 1 290 | 1 270 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 200 | 1 236 | 1 150 | 1 030 | 1 073 | 1 073 | 1 020 | 1 030 | 927 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
851 | 833 | 1 685 | 2 436 | 2 788 | 2 974 | 3 192 | 3 289 | 3 403 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 477 | 3 655 | - | - | - | - | - | - | - |
La gestion du tourisme de Breteil est confiée par Montfort Communauté à l'office de tourisme du pays de Montfort.
Le circuit de randonnée le pont Rozel est praticable toute l'année, en toutes saisons. Le départ se fait place de l'Église à Breteil.
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Blasonnement :
D’azur à une hure de sanglier de sable, allumée et défendue d’argent, accompagnée de trois gerbes de blé d’or, liées aussi de sable. |