Brazey-en-Morvan est une commune rurale[Note 1],[1] car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (51,9%), forêts (30%), zones agricoles hétérogènes (9,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5%), terres arables (2,9%), zones urbanisées (1,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
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Politique et administration
Religieuse
Civile
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2008
2010
Paul Morin
juillet 2010
en cours
René Margerie
Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2019, la commune comptait 142 habitants[Note 2], en augmentation de 2,16% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
443
466
449
536
596
562
527
529
546
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
552
529
503
518
477
540
480
433
413
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
391
398
384
325
310
293
294
259
222
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
224
225
204
162
158
156
166
167
141
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
139
142
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Chapelle Sainte-Marguerite
Château de Brazey
Château de Montot
Église paroissiale Saint-Germain
Monument aux morts
Église Saint-Germain.
Monument aux morts.
Château de Brazey.
Personnalités liées à la commune
François de La Grange, journaliste et animateur de télévision.
Jules Roy, écrivain.
L'abbé Philibert Delniau, ancien curé de Brazey-en-Morvan, mis à mort à Autun en 1624 pour faits de sorcellerie[12].
Bibliographie
Voir aussi
Liste des communes de la Côte-d'Or
Association ALEGRIA depuis 1979
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
L'abbé Delniau fut appelé au château de Brandon par Charles de Montessus, seigneur du lieu. Celui-ci, en difficulté avec des créanciers, avait eu l'idée de répandre la rumeur d'un trésor dissimulé dans le château et avait donné à sa demeure une renommée des plus sinistres, au point que, effrayé lui-même de la terreur qu'il avait suscité, il s'avisa de demander à l'abbé Philibert Delniau, prêtre de Marcheseuil et curé de Brazey-en-Morvan, qui s'adonnait à la magie noire et à la sorcellerie, de venir conjurer les esprits. Une tâche dans laquelle il échoua. Charles de Montessus s'adressa alors aux chanoines d'Autun, qui lui déléguèrent un docteur en théologie qui ne tarda pas à découvrir les preuves démoniaques de son prédécesseur et le livra à la justice. Le 6 avril 1624, l'abbé Delniau fut «dégradé publiquement en l'église Saint-Lazare par le révérend évêque dudit Autun des dignités de l'Église». Son procès se termina le 17 avril suivant: condamné à être pendu et brûlé, il fut exécuté peu après sur la place du Champ de Mars d'Autun, âgé de 70 ans. Source: Le château et les seigneurs de Brandon, Mémoires de la Société éduenne, tome 28. Une pièce du château de Brandon, dans la partie supérieure de la tour abritant la chapelle (à laquelle on n'accède que par le chemin de ronde), garde le souvenir de ce prêtre: la «chambre de l'abbé Delniau», dans laquelle figurent différents dessins géométriques qui lui sont attribués ainsi qu'une curieuse cheminée dont l'extrêmité supérieure de l'un des jambages, sur lequel repose la tablette, a la forme d'une tête de bouc. Source: La chambre de l'abbé Delniau, article de J. de Masin paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 17 (mars 1973), pp. 15.
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