Le relief vallonné de la commune est traversé par plusieurs vallées de cours d'eau. Le point culminant de Bras se situe à l'est du village: la barre du Défens culmine à 544 m.
l'Argens (fleuve), quelques kilomètres après sa source située à Seillons-Source-d'Argens. Le cours d'eau sert de limite de commune, au nord, avec Brue-Auriac;
les ruisseaux du Débat[3], de Cologne[4] et de Bernarde[5];
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[8].
Article détaillé: Climat du Var.
Sismicité
Il existe trois zones de sismicités dans le Var:
Zone 0: Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Zone Ib: Risque faible. Ce risque le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.
Voies de communications et transports
Voies routières
D28 par Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Le Val.
D34 vers Brue-Auriac et vers Tourves,
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Réseau de transport en commun de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Zou![9].
Toponymie
Aurait vraisemblablement pour origine le nom celte de “brac” qui signifie “Trou d’eau”[10]. Bras en provençal.
Histoire
Moyen Âge
C’est sur la colline Saint-Pierre que Bras se développe au XIesiècle. Un castrum, habitat fortifié, enserre le château, l’église et les habitations. Au XIIIesiècle, les Templiers[11] s’installent à proximité du village dans des bâtiments dont le centre est constitué par la chapelle Notre-Dame-de-Bethléem. Ils vont alors participer à la croissance du bourg. Cette commanderie était en fait une exploitation agricole qui assurait le ravitaillement des établissements templiers d’Orient via le port de Marseille.
Les Templiers et les Hospitaliers
Les Templiers s'installèrent à Bras au XIIesiècle grâce à une donation de Foulques de Bras, frère de l'ordre et commandeur de Richerenches de 1175 à 1179[12].
La chapelle Notre-Dame-de-Bethléem (chapelle romane de L'Hospital de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem) est le seul vestige de l’ancienne commanderie[13],[14] de Bras[15].
Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple, la commanderie est devenue hospitalière.
Époque moderne
À la suite des pillages et de la peste entre le XIVe et le XVesiècle, le site de Saint-Pierre est abandonné au profit d’un nouveau village en contrebas de la colline. S’ensuit une période de prospérité durant laquelle la population croît rapidement pour atteindre 1 520 habitants au XIXesiècle.
Aujourd’hui, le village compte près de 2 900 habitants.
Ce fut une base d'opération, en , lors de la bataille de Pourrières.
Une enceinte protohistorique a été dégagée au sud du «Signal»; on a trouvé un lieu de culte à l'extrémité de ce même massif (poteries, monnaies); sarcophage; fragment de cippe.
Cité en 1015 Brachium ou Castrum de Braz Vel Bracio[16].
En 1241, Raimond Bérenger fit don du fief de Bras à l'évêque de Riez. Plus tard, il devint une seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem lors de le dévolution des biens de l'ordre du Temple.
Une légende assure que des villageois mécréants furent punis par le ciel et disparurent dans les eaux d'un lac creusé soudainement et qui sont les Gours Bénits actuels.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Employé d'un grand groupe autoroutier 12e vice-président de la CA de la Provence Verte (2018 → 2020) 9e vice-président de la CA de la Provence Verte (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026
Intercommunalité
Bras est l'une des communes de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte, issue de la fusion des trois communautés de communes Comté de Provence, Sainte-Baume Mont-Aurélien et du Val d'Issole.
Urbanisme
Typologie
Bras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[18],[19],[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bras, une unité urbaine monocommunale[21] de 2 698 habitants en 2017, constituant une ville isolée[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris[24]),[25].
Le plan d'occupation des sols (POS) qui était entré en application le 25 septembre 1997[26] a été remplacé par un plan local d'urbanisme[27] modifié en 2016[28].
La commune est intégrée dans le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) Provence Verte Verdon, approuvé le 30 janvier 2020, qui est entré en application le 11 septembre 2020.
[29].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (57,4%), cultures permanentes (22,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2%), zones agricoles hétérogènes (7,8%), zones urbanisées (2%), terres arables (0,1%), zones humides intérieures (0,1%[30]).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui[31]).
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[32]:
total des produits de fonctionnement: 2 334 000 €, soit 848 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 906 000 €, soit 693 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 1 388 000 €, soit 505 € par habitant.
total des emplois d’investissement: 3 033 000 €, soit 1 102 € par habitant.
endettement: 1 330 000 €, soit 483 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 13,50%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 17,50%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 66,16%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 770 €[33].
Jumelages
La commune de Bras n'a pas d'accord de jumelage.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 2 629 habitants[Note 3], en augmentation de 2,42% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 190
1 335
1 280
1 489
1 477
1 537
1 520
1 503
1 453
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 413
1 503
1 533
1 464
1 445
1 243
1 144
1 015
1 020
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 005
967
806
760
774
754
760
707
710
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
704
601
638
677
1 056
1 298
1 784
1 996
2 424
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 591
2 629
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Coopérative vinicole La Laborieuse, actuellement Cellier des Templiers[38].
Site du Tombereau[53]. La cascade du Tombereau se situe au confluent de l'Argens et du Cauron à trois kilomètres du village, sur la route de Brue Auriac[54]. C'est un lieu privé.
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou!. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un «service de transports à la demande» (TAD), réseau régional Zou![57].
Des associations locales proposent tout un éventail d'activités sportives[61].
Santé
Professionnels et établissements de santé[62],[63]:
Un médecin généraliste est installée sur la commune.
Une pharmacie est installée au centre d'activités La Brasque, route de Brignoles.
Hôpitaux à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Brignoles
Vie locale
Cultes
La paroisse de Bras, et l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, de confession catholique, fait partie du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Brignoles[64].
Festivités
BD en fête, chaque année, pendant le dernier week-end de septembre se tient un festival de la bande dessinée[65].
Politique
Bras fait partie de la huitième circonscription électorale du Var.
Pour approfondir
Bibliographie
Une étude générale d'identification et d'inventaire du bâti du village a été réalisée par les stagiaires du «Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration)» - École d'architecture de Paris-La Villette, dans le cadre de ses sessions de formations d'application organisées par l'antenne du Centre pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«coopérative vinicole Les Travailleurs», notice noIA83001309, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
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