Boviolles est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
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Boviolles
La mairie.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Grand Est
Département
Meuse
Arrondissement
Commercy
Intercommunalité
Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs
La commune de Boviolles est située en pays Barrois, entre Ligny-en-Barrois (8,3 km) et Gondrecourt-le-Château (16,3 km), et dépend du canton de Void-Vacon (15,4 km). Le village est implanté dans une vallée boisée où coule le cours d'eau « La Barboure », affluent de la rivière « L'Ornain ».
Boviolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,2%), terres arables (39,3%), zones agricoles hétérogènes (8,1%), prairies (6,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Boviolles qui se disait alors Joviolles ouvilla Jovis, (ville de Jupiter),était un faubourg de Nasium. En souvenir de l'immolation de nombreux bovins à Jupiter, ce quartier prit sous l'influence chrétienne, le nom de Boviolum ou pays où les bœufs étaient abattus,tant à l'honneur de Jupiter que pour assurer le ravitaillement de la grande ville leuquoise (voir Leuques)[8].
Histoire
Oppidum de Boviolles
Le murus gallicus qui barre le plateau, en cours de fouille.
L'oppidum de Boviolles[9] est situé sur un vaste éperon dominant l'agglomération actuelle.
D'une superficie d'environ 50 ha, il est barré par un imposant rempart de type murus gallicus dont on peut toujours voir les vestiges. L'occupation la plus importante se situe au Iersiècleav. J.-C.: c'était sans doute une véritable ville, avec ses rues, ses maisons, ses commerces et ses quartiers d'artisans, qui s'élevait alors.
Les habitants entretenaient des relations commerciales continues avec leurs voisins et avec l'Italie romaine: de nombreuses amphores à vin, des céramiques d'Étrurie et de Campanie ont notamment été découvertes, ainsi que des monnaies en provenance d'une grande partie de la Gaule.
Antiquité
Colonne «NASIVM» à Boviolles.
À partir de La Guerre des Gaules (milieu du Iersiècleav. J.-C.), des garnisons romaines s'installent probablement dans la ville, et cohabitent avec la population indigène.
Ses habitants possédaient également un lieu de culte dans la vallée (le temple de Mazeroie, commune de Naix-aux-Forges). À la fin du Iersiècleav. J.-C. (début de l'époque romaine), ils abandonnent l'oppidum et fondent la ville de Nasium qui se développera autour du sanctuaire.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977
juin 1995
Henri Malingrey
juin 1995
mars 2001
Youcef Hamami
PS
mars 2001
mars 2014
Arnaud Mercier
mars 2014
En cours
Jean-Pierre Ligier [10] Réélu pour le mandat 2020-2026
Officier de gendarmerie en retraite
En 2001, entre les deux tours des élections municipales, l'épouse du maire sortant, Youcef Hamami (PS), est victime d'un incident à caractère raciste de la part d'opposants politiques, à la suite de quoi il décide de se retirer, alors qu'il venait d'être réélu au conseil municipal dès le premier tour[11],[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 100 habitants[Note 3], en diminution de 1,96% par rapport à 2013 (Meuse: −4,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
348
353
356
355
356
347
334
341
320
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
309
307
283
243
259
240
238
222
196
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
190
185
176
164
148
134
142
122
132
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
119
115
96
79
92
91
90
95
105
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
99
100
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Calvaire entrée Ouest du villageÉglise de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, fortifiée: nef 1445, tour et clocher 1845. Deux esquisses de l'Eglise avant 1845 ont été retrouvées aux Archives départementales de Meurthe et Moselle. Elles représentent l'Eglise au couchant (Façade Ouest) et l'Eglise vue du Sud.
Le site archéologique au lieu-dit Le Mont Chatel est Inscrit au titre des monuments historiques depuis 1994[17].
Presbytère.
Monument aux morts.
Au cimetière, la tombe de Nicolas Bertin, mort pour la France.
Croix de chemin sculptées.
Lavoir, fontaines et pompe incendie dans la salle du Pressoir.
Maisons anciennes XVIIIe et XIXesiècle.
Ancien moulin (Situé sur la Barboure) à 0,5 km à l'est du bourg. Le village en comptait trois au siècle dernier. Celui subsistant aujourd'hui, un autre construit en contrebas du village près du pont de la Barboure et un autre en limite Ouest du finage communal (Ruines encore visibles) lieu-dit « Le Temple ».
Calvaire au centre du village
Esquisse de l'Eglise de la Nativité de Sainte-Anne avant 1845 -Façade Ouest
Esquisse de l'Eglise de la Nativité de Sainte-Anne avant 1845 -Façade Sud
Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
Monument aux morts.
Lavoir.
Fontaine centre-bourg.
Croix de chemin.
Personnalités liées à la commune
Claude François Mangin, né le 14 juin 1784 à Boviolles. Maréchal des Logis au 13e Régiment de Dragons. Engagé dans les campagnes d'Autriche en 1805 et 1809, de Naples en 1806, de Russie en 1812, de Saxe en 1813 et de France en 1814. Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur le 14 mai 1819 (Brevet 35439).
Héraldique
Blason
Coupé d'or au triangle isocèle de gueules chargé de deux poignards romains d'argent ornés d'or mis en sautoir; et de gueules aux deux fleurs de lys de jardin d'argent soutenues par une rencontre de bœuf d'or[18].
Ornements extérieurs
Écu timbré d'une couronne palissée d'or, de 9 pièces, celle du milieu plus grande ornée d'une hure de sanglier de sable. Soutien de l'écu, 2 sphinx d'or accroupis, affrontés, chacun pattes levées. Devise toponymique: BOVIOLLES en lettres d'or sur un listel de sinople au revers de gueules.
Détails
L'or, les gueules (rouge) et l'argent soulignent que la commune est située en Lorraine dont les armes sont composées de ces émaux.
La rencontre de bœuf constitue une arme parlante pour le toponyme Boviolles. Selon une autre version, Boviolles serait dérivé de l'ancien bove (grotte), ici une petite grotte.
Les pieux de la couronne et les poignards romains évoquent les éléments défensifs de l'oppidum gallo-romain du mont Châtel protégeant la cité antique de Nasium dont les frontons des temples sont symbolisés par le triangle.
La hure de sanglier est celle des Leuques (celtes gaulois).
Les fleurs de lys sont celles de Marie, mère de Jésus en sa nativité à laquelle est vouée l'église fortifiée qui servait jadis de refuge aux habitants. Les lys en représentant la nativité de Marie évoquent également Sainte Anne, sa mère, particulièrement invoquée à Boviolles.
Les 2 sphinx accroupis, dont les fragments d'une statue découverts sur le site de Boviolles, témoignent de la richesse culturelle de ce quartier de Nasium. Armoiries composées par Robert Louis, membre de la commission héraldique de l'UCGL (Union des Cercles Généalogiques de Lorraine) et adoptées par délibération du Conseil Municipal le 30 août 2014.
Voir aussi
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Extrait d"En plein cœur du Barrois" du Chanoine Camille Paul Joignon (1951)- page 262 et 263
DECHEZLEPRETRE Th., MENIEL P., BONAVENTURE B. - L’oppidum de Nasium à Boviolles (Meuse): état des recherches, dans: Barral et alii 2007 - L'âge du Fer dans l'arc jurassien et ses marges. Dépôts, lieux sacrés et territorialité à l'âge du fer, Actes du XXIXe colloque de l’AFEAF (Bienne, 5-8 mai 2005), , Besançon: Presses universitaires de Franche-Comté, 2007 (Annales Littéraires de l'Université de Franche-Comté; Série "Environnement, sociétés et archéologie", 11), p. 45-54.
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