Bourlon est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle est limitrophe du département du Nord.
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Bourlon | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | CC Osartis Marquion |
Maire Mandat |
Jean-Luc Boyer 2020-2026 |
Code postal | 62860 |
Code commune | 62164 |
Démographie | |
Gentilé | Bourlonais |
Population municipale |
1 141 hab. (2019 ![]() |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 10′ 43″ nord, 3° 07′ 03″ est |
Altitude | Min. 53 m Max. 127 m |
Superficie | 12,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cambrai (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bapaume |
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | osartis.fr/bourlon |
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Ses habitants sont appelés les Bourlonais.
La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 277 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes dont cinq situées dans le département du Nord :
Marquion | Haynecourt (Nord), Raillencourt-Sainte-Olle (Nord) | |
Sains-lès-Marquion | ![]() |
|
Mœuvres (Nord), Graincourt-lès-Havrincourt |
Anneux (Nord) |
Fontaine-Notre-Dame (Nord) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[2]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[3].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : le bois de Bourlon. Cette ZNIEFF est un des derniers grands espaces boisés dans le secteur du Cambrésis, territoire consacré aux grandes cultures[4].
Bourlon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,6 %), forêts (16,5 %), zones urbanisées (6,1 %), prairies (2,8 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
La commune est desservie par la route départementale D 16 et est limitrophe de la D 939 qui relie Arras et Le Touquet-Paris-Plage.
La commune est traversée par l'autoroute A26 (aussi appelée l'autoroute des Anglais) et est située à 2 km de la sortie 8 de cette autoroute[12].
La commune se trouve à 11 km de la gare de Cambrai-Ville, située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, desservie par des trains TER Hauts-de-France[13].
De 1882 à 1969, la commune est desservie par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Boisleux à Marquion.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Burgus Longus (antiquité), Burislono (878)[14], Burlong (1096), Burlun (1101)[15], Bourlons (1129)[15], Borlun (1143)[14], Burlon (1144)[15], Borlon (XIIIe siècle)[15], Bourelon (1303)[15], Bourloun (1360)[15], Bourlon (1361)[15],Burloin, Burleng (avant 1664)[16], Borlon (XVIIIe siècle), Bourlon-Eslimont (XVIIIe siècle)[15], Eslimont Bourlon (1764), Boulon (1790)[15], Bourlon (1790)[17], Bourlon depuis 1793 et 1801[18].
Cette partie de la région connaît une occupation humaine au moins depuis la fin de la dernière glaciation.
Les archéologues, par exemple lors de fouille faisant suite au diagnostic réalisé du au dans le cadre du projet de canal Seine-Nord ont découvert à Bourlon des preuves d'habitat et d'agriculture pour la période allant du IVe siècle avant notre ère, et plus encore pour la fin de la période gauloise (fin du Ier siècle avant notre ère). Les restes archéologiques ont cependant été fortement dégradé par les labours successifs[19]. Sur les 150 hectares de la future zone portuaire de Marquion, les archéologues de l'INRAP ont trouvé plusieurs habitats conservés dans le limon depuis la fin de la période néolithique (IIIe millénaire avant notre ère). Des tombes de l'âge du bronze ont aussi été trouvées, de même que des restes d'enclos circulaires à tumulus (plus de 40 m de diamètre pour le plus grand), avec de nombreux restes d'habitations de la même époque sur le site.
Plusieurs vestiges plus récents (âge du fer) tels que bâtiments agricoles, monument funéraire aristocratique, nécropoles et chemins ont aussi été trouvés, antérieurs à une villa gallo-romaine (plus de 200 m de long sur 100 m de large) équipée de thermes.
Comme beaucoup de communes du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie, lors de la Première Guerre mondiale, Bourlon a été fortement touchée par les combats du front ouest, à l'automne 1918[20].
Le bois de Bourlon, situé sur la ligne de crête à l'ouest de Cambrai, était une position stratégique importante pour la ligne Hindenburg, non loin du canal du Nord, de l'Escaut canalisé et contrôlant la route Cambrai-Bapaume.
Le village et le bois de Bourlon ont été le théâtre de combats désespérés lors de la bataille de Cambrai en . La 40e division britannique, avec les Guards et la 62e division ont perdu de nombreux soldats lors de ces combats. C'est à la bataille du bois de Bourlon, lors de la bataille de Cambrai (du au ) que les alliés ont pour la première fois utilisé de nombreux chars Mark I(environ 300). À la fin cette bataille perdue, les troupes britanniques ont été retirées de Bourlon. Un autel commémoratif a été placé dans l'église de Bourlon à l'issue de la guerre.
À partir du , l'offensive des Cent-Jours est déclenchée et les troupes alliées progressent vers l'est. C'est le corps canadien cammandé par A.W. Currie qui est chargée du secteur de Bourlon. Evacué de ses habitants, le village, encore aux mains des Allemands est bombardé.
Le , le corps canadien repousse les Allemands du bois de Bourlon. Ils traversent aussi le canal du Nord ; deux objectifs cruciaux pour le contrôle des importants axes routiers et ferroviaires de Cambrai. Exceptionnellement, l’assaut ne fut précédé d’aucun barrage d’artillerie ; la canonnade ne commença qu’une fois l’attaque lancée. Entourés de chars d’assaut et aidés du tir nourri des mitrailleuses, les Canadiens ont déjoué la défense allemande et fait de nombreux prisonniers[21]. Au cours de ces combats, 226 soldats canadiens trouveront la mort. Ils sont inhumés dans le cimetière militaire de Bourlon Wood Cemetery.
Le bois abrite à l'ouest un monument canadien honorant la mémoire des soldats qui y sont morts, et il est jouxté par un cimetière militaire britannique.
Malgré des opérations de désobusage lors de la période de la reconstruction (après la Première Guerre mondiale) puis de déminage après la Seconde Guerre mondiale, des armes et munitions datant de cette époque, dangereuses et sources de pollution sont encore fréquemment trouvées par les agriculteurs, les habitants ou lors de travaux de génie civil (par exemple, fin , avant le début des travaux du canal Seine-Nord, les services de déminage de la Sécurité civile ont trouvé (sur 850 hectares) plus de 6 tonnes de munitions non explosées (385 obus, une mine, trois fusées, 47 grenades et une caisse de balles) non explosées ayant nécessité 45 interventions de démineurs.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[18].
La commune est membre de la communauté de communes Osartis Marquion.
La commune est rattachée au canton de Marquion, de 1801[18] à 2014, puis, depuis 2015 au canton de Bapaume.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1947 | Auguste Mercier | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1983 | Pierre de Francqueville | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | mars 2001 | Jean Pion | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2001 | En cours (au 3 février 2022) |
Jean-Luc Boyer | Ancien cadre Réélu pour le mandat 2014-2020[22],[23] Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25] |
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[26].
Les habitants de la commune sont appelés les Bourlonais[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 1 141 habitants[Note 7], en diminution de 6,48 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 008 | 1 018 | 1 018 | 1 315 | 1 503 | 1 567 | 1 620 | 1 617 | 1 538 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 585 | 1 620 | 1 712 | 1 728 | 1 775 | 1 792 | 1 839 | 1 926 | 1 950 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 922 | 1 921 | 1 810 | 1 294 | 1 367 | 1 273 | 1 229 | 1 122 | 1 110 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 120 | 1 123 | 1 065 | 1 135 | 1 212 | 1 246 | 1 215 | 1 211 | 1 224 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 156 | 1 141 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 551 hommes pour 599 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 2,0 |
3,1 | 75-89 ans | 7,1 |
18,5 | 60-74 ans | 17,2 |
23,6 | 45-59 ans | 22,0 |
19,4 | 30-44 ans | 19,4 |
13,1 | 15-29 ans | 13,8 |
22,1 | 0-14 ans | 18,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Blason | D'azur à l'étoile d'argent; au chef du même chargé d'une aigle de sable[34].
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---|---|---|
Détails | Adopté par la municipalité en 1983. |