Boulleret est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Boulleret est une commune située à 6 km de Cosne-Cours-sur-Loire, à 61 km de Bourges et 191 km de Paris. Elle est séparée de la Nièvre et de la Bourgogne-Franche-Comté par la Loire. La commune de Boulleret se compose d’un bourg et de quinze hameaux nommés : les Durands, les Fouchards, le Gravereau, les Boutons, Blys, les Daures, Mabillois, Champfleury, Sort, Sardat, Rognon, Champlong, Ménétréau, le Pavillon et les Senées.
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Léré | Myennes (Nièvre) |
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Savigny-en-Sancerre | N | Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) | ||
O Boulleret E | ||||
S | ||||
Sainte-Gemme-en-Sancerrois | Bannay |
Boulleret est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), forêts (22,3 %), prairies (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Boulleret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage et[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal latéral à la Loire, la Loire et le Moulin Neuf. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999 et 2001[9],[7].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 813 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 813 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[7].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[13].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située à proximité de la centrale nucléaire de Belleville, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[14].
Lors d'une fouille aux Grands Champs, il a été découvert un outillage datant de 3 500 ans avant Jésus-Christ. De plus, une villae gallo-romaine a été trouvée au Pezeau. D'après les archives, durant la période du Moyen Âge, Boulleret était constitué de trois fiefs : Buranlure, le Pezeau et le Jarrier.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[15].
Président de groupe | Effectif | Statut | |
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DVD | Jean-Louis Billaut | 14 | Majorité |
DIV | Philippe de Vogüé | 1 | Opposition |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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juin 1800 | juin 1816 | Pierre Éléonore Ravier | ||
juin 1816 | août 1827 | Jean Videux | ||
août 1827 | octobre 1830 | Georges Sallé | ||
octobre 1830 | janvier 1831 | Pierre Florentin Ravier | ||
janvier 1831 | août 1840 | Jean Dupont | ||
août 1840 | avril 1869 | Georges Sallé | ||
avril 1869 | février 1896 | Henri Étienne Désiré Herpin | ||
février 1896 | mai 1908 | Jean Félix Pothier | ||
mai 1908 | janvier 1937 | Robert de Vogüé | ||
janvier 1937 | septembre 1988 | Arnaud de Vogüé | Résistant français, homme d'affaires | |
septembre 1988 | mars 2001 | Albert Vattan | ||
mars 2001 | mars 2008 | Albert de Vogüé | ||
mars 2008 | en cours | Jean-Louis Billaut[17],[18] | Ancien employé |
Dans son palmarès 2016, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris[19].
En 2016 et 2017, Boulleret a été labellisée Village Internet « 1 @ » dans le cadre du label national Territoires, Villes et Villages Internet[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 1 396 habitants[Note 4], en augmentation de 2,65 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 383 | 1 471 | 1 469 | 1 476 | 1 437 | 1 560 | 1 548 | 1 633 | 1 692 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 754 | 1 750 | 1 726 | 1 706 | 1 714 | 1 704 | 1 742 | 1 732 | 1 732 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 694 | 1 627 | 1 519 | 1 401 | 1 396 | 1 335 | 1 291 | 1 194 | 1 269 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 299 | 1 342 | 1 345 | 1 417 | 1 433 | 1 421 | 1 388 | 1 390 | 1 355 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 382 | 1 396 | - | - | - | - | - | - | - |
Le multiaccueil « les Troypoms » a ouvert ses portes en dans un local spécialement aménagé par la communauté de communes Pays Fort Sancerrois Val de Loire.
Le regroupement pédagogique concentré Boulleret - Sainte-Gemme-en-Sancerrois relève de l'académie d'Orléans-Tours. L'école primaire se compose d’une école maternelle et d’une école élémentaire. L’école maternelle a été inaugurée le en présence du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer[25].
Le , en présence de Florence Aubenas, a eu lieu la cérémonie du dévoilement de la plaque du groupe scolaire Florence-Aubenas[25].
Boulleret compte vingt-cinq associations.
Boulleret est équipée d’un gymnase, d’un terrain de football, de deux terrains de tennis, d’un city stade et d'un terrain de pétanque.