Boubers-sur-Canche est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Boubers-sur-Canche | |
![]() L'église Saint-Léger et le monument aux morts. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | CC du Ternois |
Maire Mandat |
Jean-Marie Tinchon 2020-2026 |
Code postal | 62270 |
Code commune | 62158 |
Démographie | |
Population municipale |
582 hab. (2019 ![]() |
Densité | 63 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 17′ 28″ nord, 2° 14′ 16″ est |
Altitude | Min. 52 m Max. 142 m |
Superficie | 9,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise |
Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bouberssurcanche-villagefleuri.com |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Boubersois.
La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 38 158 habitants en 2018.
Boubers-sur-Canche, traversé par la Canche (fleuve côtier, faisant l'objet d'un SAGE (SAGE de la Canche) et dont l'estuaire est inclus dans un projet de zone marine protégée)[1], est situé dans le département du Pas-de-Calais.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Flers | Nuncq-Hautecôte | |
Monchel-sur-Canche | ![]() |
Ligny-sur-Canche |
Conchy-sur-Canche, Vacquerie-le-Boucq |
Fortel-en-Artois |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Canche, un cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[3].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
|
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[4].
Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune deux terrains gérés par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France:
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : la haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche. Cette ZNIEFF correspond à la moyenne et à la haute vallée de la Canche, de l’amont de la commune de Conchy-sur-Canche jusqu’aux sources, au niveau de Magnicourt-sur-Canche[7].
et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Elle offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[8].
Boubers-sur-Canche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,7 %), prairies (18,9 %), forêts (15,6 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
La commune est desservie par les routes départementales D 112 et D 340 reliant Ligny-sur-Canche à Hesdin[16].
La commune se trouve à 14 km de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France[17].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Budberz et Bobert en 1079, Botbercii en 1099, Buberch en 1129[18],[19].
Albert Dauzat et Ernest Nègre ont vu dans Boubers un nom de personne germanique en -bert fixé absolument. Albert Dauzat suggère *Bud- en tant qu'élément d'anthroponyme non attesté en l'état des sources[18]. Ernest Nègre évite l'écueil d'un nom de personne non attesté en proposant Baldebertus[19], cependant il faut supposer préalablement que Balde- soit devenu Baude- réduit à Bod- postérieurement.
Ils rapprochent Boubers-sur-Canche de Boubers-lès-Hesmond (Pas-de-Calais, Budberz et Buberch 1079) dont les formes anciennes ne comportent pas non plus un élément Balde- devenu Baude-, mais le même élément Bud-. Ils pensent sans doute que les formes en -berz, -bert sont les formes primitives du toponyme, alors que celles en -berc(h) résultent soit de l'attraction des toponymes en -berg environnants (voir Humbert et Hesmond), soit que la consonne c (Botbercii, Buberch) note dans ce cas un t comme cela arrive souvent avec les graphies médiévales. Ils omettent le toponyme Mons-Boubert (Somme, Boberc en 1176, Bobers en 1187, Bouberc de 1209, Bouberch régulièrement de 1220 à 1616) qui partage vraisemblablement la même étymologie. Sa situation au sud de la Somme rend problématique l'attraction d'un autre toponyme en -berg pour expliquer les formes régulières en -berc(h), puisqu'il ne s'en trouve pas dans son environnement. Maurits Gysseling compare directement avec les noms de lieux du domaine germanophone Budberg[20].
L'élément -bers doit représenter directement le germanique berg « élévation, colline, mont », précédé d'un substantif ou d'un adjectif germanique non identifié. Le recours à l'appellatif berg se justifie aussi par la topographie : le dénivelé est de 90 m sur le territoire de la commune, de même pour Boubers-les-Hesmond avec 86 m et Mons-Boubert qui domine une profonde vallée correspondant à une cassure du plateau et dont Mons « mont(s) » anciennement associé à Boubert est la traduction romane de berg.
La Canche traverse par la commune.
Le titre de prince (érection en principauté) est donné à Madrid le par le roi d'Espagne (à l'époque la région appartenait à l'Espagne) à Eug̠ène de Berghes, (maison de Berghes-Saint-Winock), comte de Râches, seigneur de Boubers, membre du conseil de guerre du roi, maître de camp général des armées aux Pays-Bas, chevalier de la Toison d'Or, en sa faveur et pour ses descendants, « mâles et femelles », avec permission d'appliquer ce titre sur celle de ses terres qui lui plaira, pourvu qu'elle soit située sous domination d'Espagne (voir Râches pour plus de détails)[21].
La terre de Boubers relevant du château d'Hesdin, reste dans les mains de la famille de Berghes jusqu'en 1731 au moins[22].
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la petite communauté de communes de la région de Frévent, créée fin 1998.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[23], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[24].
À l'initiative des intercommunalités concernées[25], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[26] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants
Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [27],[28] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [29].
La commune fait partie depuis 1801 du canton d'Auxi-le-Château[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
À la suite de la diffusion d'un tract jugé diffamatoire, le tribunal administratif a annulé le second tour des élections municipales de 2014[31], des élections municipales complémentaires ont eu lieu le 14 septembre 2014[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1799 | 1804 | Le Comte du Saillant | ||
1804 | 1826 | Julien Crevel | ||
1826 | 1831 | Louis Cadet | ||
1831 | 1837 | Charlemagne Millon | ||
1837 | 1851 | Norbert Telliez | ||
1852 | 1853 | Augustin Vasseur | ||
1853 | 1857 | Auguste Guersant | ||
1857 | 1905 | Jules Hoez | ||
1905 | 1906 | Henri Hoez | ||
1906 | 1919 | Louis Tahon | ||
1919 | 1920 | Arthur Samier | ||
1920 | 1940 | Jules Mallet | ||
1940 | 1945 | Maurice Debret | ||
1945 | 1959 | Jean-Baptiste Tilliette | ||
1959 | 1992 | Victor Beaurain | ||
1993 | 1998 | André Suret | ||
1999 | 2000 | Jacqueline Brément | ||
mars 2001 | 2014 | Roger Dheilly | ||
avril 2014 | En cours (au 2 février 2022) |
Jean-Marie Tinchon | ouvrier qualifié[33],[34] Réélu pour le mandat 2020-2026[35],[36] |
Boubers-sur-Canche est labellisé « Villes et Villages Fleuris » 4 fleurs[37],[38].
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[39].
Les habitants de la commune sont appelés les Boubérois[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2019, la commune comptait 582 habitants[Note 6], en diminution de 4,12 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 527 | 593 | 602 | 660 | 667 | 774 | 895 | 869 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
869 | 813 | 853 | 838 | 860 | 845 | 875 | 826 | 801 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
822 | 824 | 752 | 659 | 676 | 693 | 662 | 643 | 610 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
564 | 547 | 618 | 649 | 604 | 606 | 598 | 596 | 607 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
587 | 582 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 290 hommes pour 297 femmes, soit un taux de 50,6 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,7 |
6,2 | 75-89 ans | 8,8 |
18,3 | 60-74 ans | 21,5 |
19,7 | 45-59 ans | 21,2 |
15,2 | 30-44 ans | 17,5 |
18,6 | 15-29 ans | 13,5 |
21,4 | 0-14 ans | 15,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
![]() |
Blason | D'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, accompagné de trois écussons de gueules, deux en chef et un en pointe à dextre[48]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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