Bosquel est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Bosquel | |
![]() La mairie-école. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Amiens |
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Gérard Glorieux 2020-2026 |
Code postal | 80160 |
Code commune | 80114 |
Démographie | |
Population municipale |
336 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 44′ 23″ nord, 2° 13′ 09″ est |
Altitude | Min. 74 m Max. 157 m |
Superficie | 9,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Noye |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bosquel est un village rural du plateau picard, situé entre Beauvais et Amiens, sur un petit promontoire formé par les vallées de la Selle et de la Noye, situé sur l'ancienne route nationale 320 (actuelle RD 920) de Dieppe à Moreuil.
La commune est desservie par la sortie 17 de l'autoroute A16.
![]() |
Lœuilly | Essertaux | ![]() | |
Tilloy-lès-Conty | N | Flers-sur-Noye | ||
O Bosquel E | ||||
S | ||||
Rogy | Fransures |
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].
Bosquel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,4 %), zones urbanisées (4,5 %), forêts (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Bosquel dérive de Bosc et signifie petit bois.
Les traces d'une villa gallo-romaine ont été retrouvées près du Mont Martin (en direction de Rogy).
Vers le VIe siècle, un prieuré s’installe au Bosquel, défriche la forêt de la Selle et crée un domaine agricole.
Du XIe au XIIIe siècle, les défrichements se poursuivent, menés par des nobles dépendant des seigneurs de Conty. Une paroisse regroupe les habitants autour du prieuré.
À partir de 1820, le village s'industrialise autour de l'activité textile à domicile, entraînant une forte croissance démographique, puisque le Bosquel passe de 250 habitants en 1800 à 1178 en 1850. L'évolution économique de l'industrie textile amène à une baisse d'activité, qui réduit l'effectif de la commune à 716 habitants en 1867.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la bataille de France, le , l'armée française essaie de résister face à l'avancée de l'armée allemande, et le village est défendu par le 50e régiment d'infanterie.
À l'issue des combats, 95 % du village est détruit[9] : sur 117 maisons, 85 sont anéanties, 21 sont très sinistrées et 4 demandent des travaux de consolidation[10]. Les habitants, évacués le 6 juin, rentrent entre la deuxième quinzaine de juin et septembre 1940. Pour se loger, ils aménagent des caves restées intactes et construisent des baraques avec des planches, des tôles ondulées et des matériaux découverts dans un dépôt voisin. Ils remettent leurs terres en culture, non sans danger en raison des grenades et des obus non explosés[11]
Dès 1941[12], le village a été concerné par un plan de reconstruction conçu par l'architecte Paul Dufournet[13],[14], assisté de Jean Bossu[15],[16], destiné à permettre de réinstaller les habitants, mais également à permettre le développement agricole du pays, tel que prôné par le gouvernement de Vichy. Ce projet, dont la mise en œuvre a été permise par un remembrement achevé en 1944, s'est poursuivi après la Libération[10].
Dans ce cadre, ont été réalisés les bâtiments publics (église Saint-Blaise et mairie-école) ainsi que la plupart des fermes. Diverses expériences de constructions économiques ont alors été menées, telles que la réalisation de deux habitations, dont la Ferme Quesnel, une étable et un bâtiment agricole en béton de terre stabilisée[17]. Le résultat de certains essais n'étant pas satisfaisant, la reconstruction se poursuit de manière plus traditionnelle en ciment, béton armé et briques ou parpaings de terre (pour les dépendances).
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Conty[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton d'Ailly-sur-Noye.
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du 23 décembre 1996, et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[19],[20]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[21], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[22].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 30 mai 2020) |
Gérard Glorieux[24] | Réélu pour le mandat 2020-2026[25] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 336 habitants[Note 3], en augmentation de 7,35 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
540 | 530 | 615 | 704 | 688 | 742 | 739 | 769 | 796 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
786 | 789 | 716 | 689 | 671 | 587 | 556 | 515 | 468 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 399 | 361 | 299 | 257 | 249 | 244 | 365 | 276 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 296 | 254 | 280 | 303 | 293 | 290 | 297 | 298 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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324 | 336 | - | - | - | - | - | - | - |
Les communes du Bosquel et Flers-sur-Noye sont organisées en regroupement pédagogique et relèvent du secteur du collège Jules Ferry de Conty[29].
L'école primaire Les 20 000 Pierres compte 90 élèves à la rentrée 2019. Elle est située en zone B, dans l'académie d'Amiens[30].
Le village a essentiellement une activité agricole, mais on note également la présence des Constructions Métalliques Bosquelloises.
L'ex-communauté de communes du Contynois a commencé à aménager une zone d'aménagement concerté (ZAC) à vocation économique près de la sortie d'autoroute, mais n'a pas les moyens d'achever ce projet. Il devrait être mis en œuvre par la nouvelle communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont la taille et les moyens sont supérieurs[31].
Par suite de la destruction de la commune en 1940, il n'y subsiste pas de constructions anciennes. De nombreux bâtiments datent de la reconstruction.
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