Bosc-le-Hard est une commune française rurale située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie. La commune comptait 1532 habitants en 2019.
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Bosc-le-Hard | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | CC inter-Caux-Vexin |
Maire Mandat |
Philippe Vincent 2020-2026 |
Code postal | 76850 |
Code commune | 76125 |
Démographie | |
Gentilé | Bolhardais |
Population municipale |
1 532 hab. (2019 ![]() |
Densité | 148 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 37′ 38″ nord, 1° 10′ 37″ est |
Altitude | Min. 128 m Max. 176 m |
Superficie | 10,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Neufchâtel-en-Bray |
Législatives | 10e circonscription de la Seine-Maritime |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bosc-le-Hard, située au nord de Rouen, est un petit bourg de la campagne normande. Il est la principale commune du sud du canton. Il est une des communes du pays de Bray.
Il occupe un plateau surélevé au-dessus de deux rivières : le Cailly et la Varenne. Le plateau est partagé entre des cultures, des prairies et quelques bosquets.
Étaimpuis | Grigneuseville | Cottevrard |
Frichemesnil | ![]() |
|
Authieux-Ratiéville | Claville-Motteville | Esteville |
Depuis 1969, la commune accueillait un site industriel de rénovation d'emballages métalliques (connue sous le nom de REM) qui y recyclait des fûts métalliques en provenance de l'industrie pétrochimique. Sur son site, une zone de lagunage a été déclarée contaminée en hydrocarbures, en métaux lourds et en solvants chlorés par la DRIRE. Ces lagunes auraient provoqué une pollution en hydrocarbures des eaux souterraines d'après un relevé de la DRIRE effectué en juillet 1997[1]. La société a fait l'objet de plusieurs rapports et arrêtés préfectoraux visant à améliorer la qualité de ses rejets. Un rapport de la DRIRE établi en 2004 stipule par exemple que la société est à l'origine « d'importants rejets de composés organiques volatils » et « de rejets notables d'effluents liquides pollués vers le milieu naturel[2]. » L'ex-PDG a été condamné pour les infractions relevées par la DRIRE à 3 000 € d'amende avec sursis et 780 € de contravention[3].
La société REM a été mise en liquidation judiciaire en mai 2007[4]. Une partie de l'activité a été reprise en juin 2008 par l'entreprise Green Pack[5] et sous la codirection du neveu du fondateur de la REM[6]. La maire de Bosc-le-Hard (C. Biville) constate « que tout était fait par les repreneurs pour que rien ne soit plus comme avant[7]. »
En août 2012 des résidents de Bosc-le-Hard se plaignaient d'odeurs désagréables qui émanaient de l’usine Green-Pack[8]. Sur sollicitation de l'association Respire, Martine Laquièze, sous-préfète de Dieppe, précise que « cet établissement a fait l'objet d'un contrôle par l'inspection des installations classées le 20 avril 2012[9] » et que « cette inspection n'a mis en lumière aucune problématique de nuisances olfactives[9] », tout en précisant que « le jour de la visite, les installations n'étaient pas en fonctionnement[9] ». La sous-préfète ajoute que la visite a révélé le non respect par Green Pack de certaines prescriptions réglementaires :
Ces manquements ont conduit les services préfectoraux à demander à la société Green Pack le 14 juin 2012 de « transmettre sous 3 mois son plan de gestion des solvants et de supprimer sous 6 mois les stockages à l'air libre d'effluents solvantés[9] »
Le 29 octobre 2013, la société Green Pack a été déclarée en liquidation judiciaire par le Tribunal De Commerce De Dieppe, désignant Maître Béatrice Pascual en tant que liquidateur judiciaire[10].
Par arrêté du 16 juillet 2015, la DREAL a mis en demeure la société Green Pack, représentée par son liquidateur judiciaire, de prendre, conformément au code de l'environnement, les mesures de mise en sécurité suivantes :
La DREAL a évalué les travaux de dépollution à un million d’euros. Camille Percheron, avocate du liquidateur judiciaire a déclaré n'avoir que 100 000 euros à disposition à la suite de la liquidation de la société[11].
En août 2015, une pollution huileuse du ruisseau le Chasse-fétu a été constatée sans qu'aucun lien n'ai été fait avec le site pollué de Green Pack. Le maire, Philippe Vincent, n’a pas porté plainte pour cette pollution[11].
Le 22 décembre 2017, l'ADEME a attribué sur ses fonds propres[12] le marché de vidange, curage et sécurisation des bassins du site Green-Pack à la société Hydroter pour un montant de 219 247 euros[13].
Le 5 juillet 2018, la dépollution du site entamée par la société Hydroter a été interrompue par arrêté municipal à la suite des plaintes des riverains incommodés par des odeurs, la présence de poudre blanche et se plaignant de maux de tête et de quintes de toux[14],[15].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[22] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[23],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 27 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[26] à 10,5 °C pour 1981-2010[27], puis à 11 °C pour 1991-2020[28].
Bosc-le-Hard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,1 %), prairies (13,2 %), zones urbanisées (8,3 %), forêts (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].
Le nom du village est attesté sous la forme latinisée Bosco Rohardi en 1080, puis Bosc-le-Hart en 1460, Bollehart en 1501, le Bolhard en 1715[36].
En Haute-Normandie, le mot « bois » a conservé sa forme originelle de bosc (parfois réduit à -boc ou Bos-) en toponymie. Il est généralement précédé ou suivi (dans les formations toponymiques plus récentes) d'un anthroponyme. Il s'agit ici de Rothardus / Rohardus[36], formes latinisées d'un nom de personne germanique, qui subsiste peut-être dans le nom de famille Rouard.
Grossièrement transcrite, l'évolution phonétique pourrait être la suivante : *Boscro[t]hard > *Bosroard > *Bôroard > *Bôrœard > *Bôlœard > *Bolard. [r] est passé à [l] comme c'est souvent le cas. L'apparition de l'article semble tardive.
Ses habitants sont les Bolhardais d'après l'étymologie et la prononciation traditionnelle du nom de la commune « le Bôlar »[36] API : [lœbolar]. Le nom officiel Bosc-le-Hard [boləar] est basé sur une graphie datant de 1460.
Vers le XIe siècle, Bosc-le-Hard abrite un château fort sur la route de Tôtes.
Le , Jeanne d'Arc, achetée par les Anglais au duc de Bourgogne, y séjourne une nuit, dans sa route vers la prison de Rouen[réf. nécessaire].
En 1813, Bosc-le-Hard absorbe la commune voisine d'Augeville[37].
Le bourg a été desservi par une gare de 1867 à 1938 sur la ligne de Montérolier - Buchy à Motteville.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le , les troupes françaises y sont défaites face aux Prussiens lors d'une bataille pour le contrôle de la voie ferrée.
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bellencombre[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Neufchâtel-en-Bray..
Bosc-le-Hard était membre de la communauté de communes du Bosc d'Eawy, créée en 2002.
Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , cette intercommunalité est dossoute le et ses communes réparties entre trois intercommunalités.
C'est ainsi que Bosc-le-Hard est désormais membre de la communauté de communes Inter-Caux-Vexin créée le .
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1835 | Guillaume Pessy | |||
/1866 | Pierre Mathurin Lenormand | |||
1899 | Édouard Rochette | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
20 juin 1927 | 13 mars 1940 | Maurice Avenel | ||
1959 | 1979 | Jacques Bénet | Haut fonctionnaire | |
1989 | Jean Moulin | Pharmacien | ||
Michel Gluntz | Professeur | |||
mars 2001 | janvier 2007 | Christine Couvelard | ||
février 2007[39] | 2014[40] | Chantal Biville | Présidente de la CC du Bosc d'Eawy (2008 → 2014) | |
2014[41],[42] | En cours (au 26 mai 2020) |
Philippe Vincent | DVD | Directeur de l'école Guy-de-Maupassant Réélu pour le mandat 2020-2026 [43],[44] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2019, la commune comptait 1 532 habitants[Note 8], en augmentation de 2,27 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 617 | 610 | 735 | 750 | 740 | 814 | 717 | 756 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
754 | 738 | 756 | 736 | 720 | 740 | 703 | 749 | 826 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
879 | 758 | 730 | 776 | 766 | 791 | 796 | 860 | 833 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
825 | 876 | 1 224 | 1 178 | 1 271 | 1 410 | 1 463 | 1 449 | 1 491 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 466 | 1 532 | - | - | - | - | - | - | - |
Le bourg est riche en commerces et artisans de toutes sortes[réf. souhaitée] et compte deux supermarchés[réf. souhaitée].
Bosc-le-Hard est un bourg dont la grande rue est dite place du Marché. De chaque côté se dressent des maisons à caractère bourgeois qui forment un bel ensemble. Cet ensemble est rehaussé par une demeure majestueuse et un beau manoir dit le « Petit Château » où se trouve actuellement la mairie.
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Les armes de la commune de Bosc-le-Hard se blasonnent ainsi : De gueules à l’agneau pascal d’or à la tête contournée nimbée d’argent, tenant avec sa patte senestre une croix à longue hampe du même de laquelle pend une banderole aussi d’or chargée d’une croisette du champ, au chef cousu d’azur.
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