Bonlier est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Oise.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Bonlier est un village picard du Beauvaisis situé à quelques kilomètres au nord-est de Beauvais, traversé par l'autoroute A16 (et où se trouve l'aire du Chêne Peuquet) et aisément accessible par l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001).
On indiquait au début du XIXe siècle que le territoire communal était constitué d'une « plaine étendue, découverte, et dépourvue d'eau[1] » La superficie de Bonlier est de 447 ha[1].
Guignecourt | Fontaine-Saint-Lucien | Oroer |
![]() |
Velennes | |
Tille | Nivillers |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944[8] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[10] à 10,6 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[12].
Bonlier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,1 %), zones urbanisées (7,3 %), forêts (5,6 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 211, alors qu'il était de 168 en 2013 et de 146 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bonlier en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Bonlier[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,9 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0 | 2,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,1 | 7,1 | 8,2 |
Le nom de la localité a été orthographié Bonliers, Bonlers, Bonliez et Bouliex[1]
Bonlier était séparé de Guignecourt par la voie romaine qui reliait Beauvais à Paillart[20]
Sous l'Ancien Régime, Le village était autrefois un vicariat dépendant de la succursale de Guignecourt[1].
Louis Graves indique en 1830 que « La fondation de l'église remonte à l'année 1429 environ ; elle eut lieu par concordat passé entre les habitans et le curé de Guignecourt, qui s'engagea à fournir un vicaire pour desservir la chapelle; on apprend par quelques titres que cette chapelle, dédiée sous le nom de Ste.-Barbe, et placée aujourd'hui au centre du village, fut construite dans les bois de Bonlier. Vers 1540, le chapitre de la cathédrale de Beauvais, qui était seigneur de Guignecourt, voulut l'interdire, parce qu'elle avait été érigée sans sa permission, et qu'elle était dotée de terres sur lesquelles les chanoines avaient des prétentions, qu'ils ne purent soutenir sans doute ; car la chapelle fut maintenue, et reçut un accroissement notable en 1630 ; elle fut mise alors sous l'invocation de S. Roch[1] ».
En 1830, la population de Bonliers, composée de petits propriétaires, vivait des activités agricoles. On comptait alors un moulin à vent dans le territoire communal[1].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Nivillers[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Mouy
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Bonlier était membre de la communauté de communes rurales du Beauvaisis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
La commune a quitté cette intercommunalité pour rejoindre le la communauté d'agglomération du Beauvaisis qui se créait, et dont est depuis membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1962 | Maurice Segonds | |||
1965 | Maurice Staub | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Christine Valentin | ||
mars 2008 | 2014 | Guy Proucelle | ||
28 mars 2014[23] | 2020 | Alain Drujon | Retraité | |
2020 | En cours | Martine Maillet |
La commune dispose d'un terrain de sport et d'une salle communale.
Un corps de sapeur pompiers volontaires veille sur la population avec 13 pompiers volontaires[Quand ?]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 476 habitants[Note 7], en augmentation de 17,53 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
280 | 275 | 280 | 257 | 272 | 274 | 246 | 213 | 218 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
194 | 184 | 191 | 156 | 168 | 157 | 156 | 155 | 148 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
163 | 144 | 142 | 131 | 123 | 140 | 147 | 119 | 128 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
161 | 154 | 178 | 222 | 338 | 385 | 383 | 378 | 400 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
419 | 476 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 238 hommes pour 237 femmes, soit un taux de 50,11 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,0 |
4,2 | 75-89 ans | 4,2 |
18,8 | 60-74 ans | 20,2 |
20,5 | 45-59 ans | 14,7 |
15,1 | 30-44 ans | 20,6 |
20,9 | 15-29 ans | 22,3 |
20,5 | 0-14 ans | 18,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
La présence de sites archéologiques majeurs sur le territoire communal représente un potentiel culturel et touristique : le petit bois, les terres noires, l'église, la chaussée Brunehaut, le chemin de Montdidier.
L'arrivée de l'autoroute A16 a modifié avec son aire de repos la topographie de la campagne de Bonlier à l'est et amené un remembrement de terres cultivables.
Enfin un silo à grain et quelques entreprises dynamisent le village.
Un bâtiment en brique érigé en 1847 surélevée en 1892 abrite la mairie et la bibliothèque.
L’église Saint-Roch, moderne sous sa couverture en toile verte, a été construite en 1957 sur les plans d'E.-J. Audebert[29] au milieu du village, l’ancienne église ayant été détruite en 1943 par une bombe alliée, sans doute en raison de sa proximité avec l'aérodrome militaire de Tillé utilisé alors par l'aviation allemande.
Cette ancienne église était décrite en 1830 comme « de forme allongée, terminée pal' un chœur en demi-cercle, dont les fenêtres présentent le mélange d'ogives et de cintres arrondis, qui est propre aux dernières constructions de l'architecture gothique. Le portail est une large arcade en anse de panier, avec quelques cannelures. La sacristie , qui forme comme une. chapelle latérale; est un reste de la première église. La nef est lambrissée ; les voûtes du chœur, quoique construites en bois, figurent des arceaux gothiques avec pendentifs ; elles ont été achevées en 1780; il y a quelques restes d'assez beaux vitraux. Le clocher, placé sur la nef, est .couvert en ardoises; il s'élève d'environ 30 mètres au-dessus du sol[1] ».