Boissezon est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Durenque, la Durencuse, le Ruisseau d'Issalès, le ruisseau de Rieugrand, le ruisseau du Bouyssou, le ruisseau du Doul et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Boissezon est une commune rurale qui compte 387 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 3 369 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Boissezonnais ou Boissezonnaises.
La commune est desservie par la ligne 106 du réseau urbain Libellus.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Durenque, la Durencuse, le ruisseau d'Issalès, le ruisseau du Bouyssou, le ruisseau du Doul, un bras de la Durenque, la Durencuse, le ruisseau de la Blazié, le ruisseau de la Font de Rieutran, le ruisseau de Puech du Fau, le ruisseau de Puech-Pitou, le ruisseau de Rivaillou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Durenque, d'une longueur totale de 31,5 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Agout à Castres, après avoir traversé 8 communes[4].
La Durencuse, d'une longueur totale de 17,7 km, prend sa source dans la commune du Bez et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Durenquesur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[5].
Le ruisseau d'Issalès, d'une longueur totale de 10,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Thoré à Pont-de-Larn[6].
La durenque depuis l'église
Réseaux hydrographique et routier de Boissezon.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Burlats», sur la commune de Burlats, mise en service en 1980[12] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 918,5 mm pour la période 1981-2010[14].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Carcassonne», sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 40 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7°C pour la période 1971-2000[16], à 14,1°C pour 1981-2010[17], puis à 14,5°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[21]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[22],
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[23]:
la «forêt du puech du Fau et du Baile de Sarrettes» (1 110ha), couvrant 3 communes du département[24];
les «sagnes du Pas des bêtes» (56ha), couvrant 2 communes du département[25];
les «sagnes du Rieu Grand» (54ha), couvrant 4 communes du département[26];
Urbanisme
Typologie
Boissezon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[I 1],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (70,7%), prairies (16,7%), zones agricoles hétérogènes (11,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2%)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Boissezon est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Durenque, la Durencuse et le ruisseau d'Issalès. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2012 et 2020[33],[30].
Boissezon est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[34].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Boissezon.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 247 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 91 sont en en aléa moyen ou fort, soit 37%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Boissezon est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Buxadono en 1069, Boxazonem en 1112, de Boissado en 1165[40].
D'après Ernest Nègre, son nom serait issu du latin Buxus, signifiant «ensemble de buis». Mais Boissezon ne vient ni de *Buxadunum, ni de *buxetone, qui auraient abouti à *Boisseau et à *Boissedon[41].
Histoire
À l'époque médiévale, Trencavel, vicomte d'Albi, construit un château à l'emplacement de l'église actuelle.
À la fin du XIIesiècle, les Boissezon, châtelains de Lombers, sont des seigneurs importants de la région. Alazaïs de Boissezon, femme de Bernard de Boissezon, est célébrée par le troubadour Raimon de Miraval. Sur la foi de celui-ci, le roi Pierre d'Aragon se serait épris de la beauté d'Alazaïs et serait venu lui faire la cour.
En 1280, Jean de Montfort donne la seigneurie de Boissezon aux Burlats.
À l'époque moderne, Boissezon est désigné sous le vocable Boissezon d'Augmontel, pour le distinguer de Boissezon de Matviel, actuelle commune de Murat-sur-Vèbre.
Lors de conflits du XVIesiècle, le château est occupé successivement par les troupes protestantes du duc de Rohan, et les troupes catholiques du duc de Montmorency. Il est finalement rasé par le Vicomte de Paulin, à l'exception de la tour du guetteur conservée jusqu'à nos jours.
Pierre Borel décrit au XVIIesiècle une nymphe vivant aux environs de Boissezon, vêtue d'une robe plissée, avec des pieds et des bras très longs, rencontrée par un dénommé Séve qui, une fois arrivé à Boissezon, raconta son aventure aux habitants. Une légende locale mentionne la Salimonde, belle femme aux longs cheveux, qui n'apparaissait qu'à la Chandeleur, mangeant une pomme si la récolte de l'année allait être bonne.
En 1714, la marquise de Saint-Chamond, héritière de Louis de Cardaillac, vend sa part de la seigneurie de Boissezon à noble Barbara de La Belotterie.
En 1768, Boissezon est victime d'une inondation.
En 1789, Boissezon appartient à la sénéchaussée et au diocèse de Castres.
En 1792, lors du recrutement des bataillons de volontaires du Tarn, Boissezon est tenu de fournir 25 volontaires.
En 1790 est créée la municipalité de Boissezon d'Augmontel, chef-lieu de canton comprenant les communes d'Augmontel, Boissezon d'Augmontel, Cambounès, Saint-Julien de Gaïx (aujourd'd'hui Lagarrigue) et Valdurenque.
Le 20 mars 1830, la section de Payrin-haut, enclave de Boissezon, est réunie à la commune d'Augmontel.
Le 12 juin 1833, une ordonnance redélimite les communes de Boissezon et de Castres.
Le 22 juin 1889, la commune de Boissezon est diminuée de la paroisse de Saint-Salvy-de-la-Balme, érigée en commune.
le 14 mars 1928, malgré un avis défavorable du Conseil d'État, la commune est à nouveau diminuée de la paroisse de Noailhac, à son tour érigée en commune.
Le 3 juillet 1973, la commune de Boissezon est rattachée au canton de Mazamet-Nord-Est.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2019, la commune comptait 387 habitants[Note 8], en diminution de 4,21% par rapport à 2013 (Tarn: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 009
2 497
2 862
3 369
3 369
2 994
2 945
2 980
3 063
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 637
2 707
2 710
2 727
2 845
2 832
2 847
1 935
1 962
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 841
1 913
1 766
1 527
1 513
761
777
702
757
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
707
633
572
509
398
390
385
384
403
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
397
387
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
L'église Saint-Jean-Baptiste
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 198 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 395 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 260 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 227 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2% d'actifs (62,3% ayant un emploi et 11,9% de chômeurs) et 25,8% d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 54 emplois en 2018, contre 71 en 2013 et 69 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 143, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51%[I 10].
Sur ces 143 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 24% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4% les transports en commun, 4,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,9% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
36 établissements[Note 11] sont implantés à Boissezon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
36
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
9
25%
(13%)
Construction
3
8,3%
(12,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
6
16,7%
(26,7%)
Activités immobilières
3
8,3%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
3
8,3%
(13,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
3
8,3%
(15,5%)
Autres activités de services
9
25%
(9%)
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25% du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 36 entreprises implantées à Boissezon), contre 9% au niveau départemental[I 14].
La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (24 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 451ha[51],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Calvaire près de l’égliseL'entrée du musée du militarial
Lieux et monuments
Le militarial, musée-mémorial pour la paix.
Église Saint-Jean-Baptiste de Boissezon.
Personnalités liées à la commune
L'abbé Gustave Farenc, archéologue et écrivain occitan (7 mars 1878 - 11 juin 1972). Auteur d'une Flore occitane du Tarn, publiée par Ernest Nègre, Agen: Cap e cap, Agen, 1973.
Pierre Bernard, footballeur, né à Boissezon.
Hervé Larrue, joueur de rugby à XV et à XIII, né à Boissezon.
Paul Vidal de la Blache (1845-1918), géographe, et son gendre Emmanuel de Martonne (1873-1955), également géographe, sont propriétaires d'une maison dans le hameau Rusquerolles (aujourd'hui Ruscayrolles) situé aujourd'hui dans la commune de Saint-Salvy-de-la-Balme.
Héraldique
Son blasonnement est: Palé et contre-palé d'argent et de sable de quatre pièces.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии