Bois-Héroult est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Bois-Héroult | |
L'église Notre-Dame. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | CC inter-Caux-Vexin |
Maire Mandat |
Edouard de Lamaze 2020-2026 |
Code postal | 76750 |
Code commune | 76109 |
Démographie | |
Gentilé | Bois-Héroultais |
Population municipale |
182 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 33′ 48″ nord, 1° 24′ 23″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 232 m |
Superficie | 6,59 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard |
Législatives | 2e circonscription de la Seine-Maritime |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.bois-heroult.fr/ |
modifier ![]() |
Bosc-Roger-sur-Buchy | Bosc-Bordel | Mauquenchy |
![]() |
Bosc-Édeline | |
Héronchelles | Bois-Guilbert | Sigy-en-Bray |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 24 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Bois-Héroult est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,4 %), prairies (36,1 %), forêts (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bosco Heroldi en 1203[21].
En langue normande : Bô-Érou.
Bois-Héroult (Boscum Heroldi) tient son nom d'un seigneur nommé Hérold ou Harold, d'origine Viking. Les anciens textes mentionnent l'existence «ancienne et de grande antiquité» d'une fortification féodale normande, dans une situation stratégique remarquable. Dans les bois surplombant le carrefour du « Chef de l'eau » où se trouve la source de l'Héronchelle, on voit encore des vestiges.
D'après des textes de 1380, «se trouvait un château fort avec le droit de faire le guet, entre une église et un cimetière». Des recherches ont permis de repérer des traces de contreforts, (on a laissé visible, avec des pavés, l'emplacement de ces recherches).
L'actuel château a été édifié par Jacques Alphonse de Civille Saint Mards sur des terres apportées en dot par Mademoiselle Bonissent de Buchy, son épouse, après avoir rasé le château ancien. Il a été construit d'un seul jet de 1715 à 1721, en brique et pierre, avec un haut toit comme on en faisait sous Louis XIII. On ne connaît pas l'architecte, mais un artisan a signé « Delalande - 1721 » sur une brique à droite de l'escalier à double révolution.
Dans les temps anciens, Bois-Héroult a toujours été comme un verrou sur un nœud de communication. La route de Dieppe à Gournay passait au pourtour du parc actuel. C'était la route des « Chasse-marées », 160 kilomètres en ligne droite, déviant très peu du vol d'un oiseau, pour livrer en une nuit la marée fraîche aux Halles de Paris.
Par ailleurs, la route d'Amiens à Rouen, une ancienne voie romaine que l'on suit jusqu'à Forges, passait dans le voisinage immédiat du château, dont on voit encore le tracé au bout du parc. C'était « La route du sel » qui demandait une surveillance particulière, « la gabelle » restant depuis le XIVe siècle, un impôt très mal perçu.
Autrefois, le château était tourné vers la vallée et le perron était l'ornement principal de la façade. C'est un perron Louis XV, vers 1750, qui a été donné en cadeau de mariage en 1804. Cet escalier n'a pas été construit pour Bois-Héroult, mais vient d'une autre propriété, probablement pas très éloignée et démolie à la Révolution. Les armes sont celles des familles de Civille-Blosseville.
À l'origine, le parc était à la française avec beaucoup de parterres allant jusqu'au bois, puis à l'anglaise au XIXe siècle, et redessiné ensuite comme il est maintenant, avec des perspectives droites mais sans parterres. Le bassin a été agrandi.
Les principaux arbres de ce parc (Cèdres, Séquoïas, Hêtres pourpres) ont été plantés il y a plus de 200 ans par l'abbé Le Turquier de Longchamp, aumônier des Gardes du Corps du Roi et botaniste distingué (1748-1829), né et baptisé à Bois-Héroult, auteur de La Flore des Environs de Rouen. L'étude de la botanique sera la seule passion de sa vie. Le parc du château, les communs et le colombier sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques, ce qui donne un remarquable ensemble avec le vieux presbytère et l'église.
Paroisse de l'ancienne doyenné de Ry, actuel doyenné de Buchy qui assure le culte, l'église de Bois-Héroult fut édifiée au XVe siècle. Une confrérie de la bienheureuse Vierge Marie et de Saint-Fiacre fut approuvée le 25 août 1488 et l'on retrouve scellée dans la muraille une pierre obituaire de Mathieu Le Blanc, ancien curé, mort en 1546.
Dédiée à la Nativité de Notre-Dame, édifiée près du château de la famille de Civille, jusqu'à ces dernières années et maintenant de la famille de Broglie, l'église est construite en brique, sur un plan rectangulaire sans transept, avec un chœur plus étroit que la nef, et sacrifie au chevet.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Léon de Poret de Civille | ||||
19XX | 19XX | Bénigne Caron | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
février 1989 | juin 1995 | Élise Préaux | ||
juin 1995 | En cours (au 2 décembre 2020) |
Édouard de Lamaze[22],[23] | UDI puis LR |
Avocat Vice-président de la CC du Moulin d'Écalles (2014 -2016) Délégué interministériel aux professions libérales[24] (1996 → 2002) Commandeur de l’ordre national du Mérite[25] Conseiller régional de Normandie[26],[27] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 182 habitants[Note 8], en diminution de 1,62 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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360 | 348 | 308 | 320 | 321 | 330 | 337 | 316 | 310 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
261 | 268 | 263 | 226 | 229 | 228 | 238 | 240 | 244 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
245 | 229 | 222 | 170 | 192 | 164 | 196 | 211 | 170 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
166 | 134 | 112 | 121 | 130 | 140 | 158 | 162 | 174 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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199 | 182 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église de la Nativité-de-Notre-Dame édifiée au XVe siècle est célèbre par son porche et sa corniche en bois sculpté. L'église de la Nativité-de-Notre-Dame fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1969 et d’une inscription au titre des sites depuis 1967[32],[33].
Le château de Bois-Héroult. Édifié au XVIIIe siècle en brique et pierre, il est caractérisé par ses hauts toits d'ardoise, son colombier et par son orangerie. Le parc de sept hectares est composé d'arbres centenaires. Son bassin octogonal et ses statues à l'antique datent du XVIIIe siècle.
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Blason | D'argent à la bande d’azur chargée d’une fleur de lis accostée à dextre d’un gland et à senestre d’un sautoir ancré le tout d’or et à plomb, ladite bande accompagnée en chef d’un cèdre du Liban et en pointe d’une tête de cerf contournée, le tout au naturel; à la filière de gueules encadrant le tout. |
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Détails | Création Denis Joulain. Adopté le 8 avril 2011. |
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