La commune est desservie par la ligne SMTS de la société de transport Transdev Houdan.
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 89,62% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,82% d'espaces ouverts artificialisés et 7,56% d'espaces construits artificialisés[2].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bovani villa au IXesiècle (polyptyque de Saint-Germain-des-Prés)[3], Bovais villa au Xesiècle; Bovenvilla en 1077[4]; Boinvilla vers 1250 et fin du XVesiècle[4]; Boinville-en-Pincerais[Quand?][5], Boinville-en-Mantois en 1933[6].
Selon une tradition légendaire Bovani villa signifierait «la métairie du bœuf»[7]. Cette étymologie est fantaisiste, car Bovani est distinct de bovini, génitif de bovinus «cheptel bovin»[8]. En effet, bovini n'a aucune raison d'avoir été altéré en Bovani par des copistes latinistes, ce dernier ne faisant pas sens, en revanche l'inverse eut été possible. En outre, les noms d'animaux sont exceptionnels dans les formations toponymiques en -ville.
Il s'agit bien d'une formation toponymique médiévale en -ville «domaine rural», mais le premier élément Boin- représente le nom du propriétaire selon le cas général. Albert Dauzat et Charles Rostaing croient reconnaître l'anthroponyme germanique Bova[9], avec la marque -n du cas régime. On attendrait plus régulièrement *Bo(u)vainville, mais le [v] s'est amuï en finale et parfois aussi à l'intervocalique, comme on le constate aussi dans les patronymes courants Bouyer, Boyer, Bo(u)hier, variantes de Bouvier[Note 1]. Bova est aussi à l'origine du nom de sainte Beuve, abbesse au VIIesiècle. En outre, la plupart des noms en -ville reposent sur un nom de personne germanique.
Quasi-homonymie probable avec Boinvilliers.
1933: ajout du déterminant complémentaire en-Mantois, pour éviter toute confusion avec son homonyme Boinville, dans Boinville-le-Gaillard (également commune des Yvelines). Le Mantois est une région naturelle du nord-ouest des Yvelines, située autour de Mantes-la-Jolie. Occupant la partie occidentale de l'ancien Pincerais.
Histoire
Le territoire de Boinville fut longtemps au Moyen Âge la propriété des seigneuries voisines, notamment de Goussonville et Hargeville.
La commune de Boinville-en-Mantois appartient au canton de Bonnières-sur-Seine et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise (GPS&O).
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Sur le plan judiciaire, Boinville-en-Mantois fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[11],[12].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 2], en diminution de 11,38% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
283
315
298
300
288
300
310
302
290
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
265
270
263
245
242
213
197
186
180
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
168
168
160
160
151
143
159
162
167
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
172
175
229
262
259
296
290
321
294
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
288
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 142 hommes pour 150 femmes, soit un taux de 51,37% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[16]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,0
7,5
75-89 ans
9,0
17,2
60-74 ans
18,2
25,2
45-59 ans
19,9
17,8
30-44 ans
21,1
13,4
15-29 ans
11,0
18,8
0-14 ans
20,7
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[17]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Économie
Exploitations agricoles.
Poste électrique de Mézerolles.
Important poste de transformation et d'interconnexion du réseau de transport d'électricité à haute-tension entourant la capitale. Ce poste sur lequel convergent de nombreuses lignes à haute tension se trouve à 5 km au sud de l'ancienne centrale thermique de Porcheville.
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Martin.
Lieux et monuments
Église Saint-Martin: édifice en pierre datant du XIesiècle, reconstruit au XIVesiècle.
La nef à trois travées est recouverte intérieurement d'un lambris.
Paul Lebel, La toponymie des environs de Vergy (Côte-d'Or) : "de l'autre côté du bois de Manluan qui limite nos regards vers l'est existe le petit hameau de Corboin dont un nom date de cette période [carolingienne]. pour s'en convaincre, il suffit d'étudier ses mentions anciennes: Courbohain 1383, Courbohoin 1379, Courbouain 1377, Corboen 1372, Corboven 1317, 1262. Je laisse de côté les mentions
Carboni 1178, Carboin 866 qui proviennent du cartulaire de Saint-Seine, et ne s'accordent pas phonétiquement avec les précédentes, elles ont dû subir des altérations sous la plume des copistes. Les prononciations vulgaires qui se dégagent des graphies que je retiens sont korbou-èn et korbouvèn-; le passage de l'un à l'autre se fait très régulièrement puisqu'en bourguignon le -v- intervocalique tombe: ainsi, au français bouvier correspond bouhier, devenu nom de famille avec Bouherot, son diminutif. Cette prononciation korbouvèn- représente l'expression *Cort Bovain, forme romane de Corte Bovane «la ferme de Bôva», le burgonde bôva était l'équivalent du latin pupa «petite fille». Il était choisi comme nom de femme. Ainsi Corboin doit son nom à une femme, tout comme un écart de Pargny (Aisne), Courbouvain (Courbovain 1300)..."
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
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