Boigny-sur-Bionne est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Boigny-sur-Bionne
En haut, carriole mise en valeur par le fleurissement, au milieu, ancienne école de Boigny, aujourd'hui salle du conseil municipal et salle des mariages, en bas, fresque Terre de Jeux 2024.
La commune de Boigny-sur-Bionne se trouve dans le centre du département du Loiret, dans la région agricole du Val de Loire[2] et l'aire urbaine d'Orléans[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 8,2 km d'Orléans[4], préfecture du département, et à 4,4 km de Chécy, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d'Orléans[3].
Communes limitrophes
Carte de la commune de Boigny-sur-Bionne et des communes limitrophes.
Communes limitrophes de Boigny-sur-Bionne
Marigny-les-Usages
Vennecy
Saint-Jean-de-Braye
Mardié
Chécy
Les communes les plus proches sont: Marigny-les-Usages (3 km), Combleux (3,7 km), Saint-Jean-de-Braye (4,3 km), Vennecy (4,3 km), Semoy (4,4 km), Chécy (4,4 km), Chanteau (4,9 km), Mardié (6,1 km), Rebréchien (6,8 km) et Fleury-les-Aubrais (6,8 km)[5].
Géologie et relief
Carte géologique de la commune de Boigny-sur-Bionne.
Fz: Alluvions récentes des lits mineurs (Holocène)
m3-p1SASo: Sables et argiles de Sologne (Langhien supérieur à Pliocène inférieur.)
m2MSO: Marnes et sables de l'Orléanais (Burdigalien)
m2MCO: Marnes et calcaires de l'Orléanais (Burdigalien)
m1MBI: Marnes de Blamont (Aquitanien)
m1CPi: Calcaires de Pithiviers (Aquitanien)
La région d'Orléans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composée d'un empilement de couches sédimentaires d'origines essentiellement détritiques (issus de l'érosion d'anciennes chaînes de montagnes) et carbonatées (précipitation de carbonate de calcium). Ces dépôts s'étagent du Trias (- 250 millions d'années) au Pliocène (- 23 millions d'années) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de périodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent à la configuration géomorphologique actuelle: altération plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchées sur les plateaux et incision de la vallée actuelle de la Loire[6],[7].
Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment à l'Aquitanien (de -23 à -20,5 millions d’années). Leur partie supérieure, les calcaires de Pithiviers (m1CPi), les marnes de Blamont (m1MBI) et les marnes et calcaires de l'Orléanais (m2MCO), affleure sur les flancs de la Bionne[8]. Les marnes et sables de l’Orléanais (m2MSO), premiers dépôts burdigaliens (de –20,44 à –15,97 millions d'années) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent les parties est et ouest du territoire communal. Ces sables sont essentiellement composés de grains de quartz émoussés, accompagnés de feldspaths kaolinisés et friables, de silex à patine noire et de graviers calcaires particulièrement fréquents à la base de la formation[9],[8]. Le lit mineur de la Bionne est quant à lui constitué d'alluvions récentes (Fz) datant de l'Holocène, des sables quartzeux émoussés repris des Sables de l'Orléanais sous-jacents érodés par le cours d'eau[7].
Fragmentés et fissurés, les calcaires peuvent être le siège de phénomènes karstiques: les circulations préférentielles d’eaux souterraines érodent ces calcaires en profondeur. Les manifestations en surface de ces fragilités sont courantes dans la région orléanaise. En 2003, le BRGM a inventorié vingt-neuf cavités sur la commune, dont neuf gouffres et des dolines (dépressions circulaires ou elliptiques)[10].
Le territoire communal est relativement plat, avec un dénivelé maximal de 25 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 98 mètres, extrémité sud de la vallée de la Bionne, à 123 mètres, près du lieu-dit Charbonnière à l'ouest de la commune[11],[12]. Le talweg du Grand Bouland, au nord de la commune, recueille les eaux de pluie du secteur[13].
Hydrographie
Réseau hydrographique de Boigny-sur-Bionne.
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 7,97 km, comprend un cours d'eau notable, la Bionne (3,847 km), et divers petits cours d'eau dont le Buat (0,501 km)[14].
La Bionne, issue de la confluence des ruisseaux des Esses et du Ruet, présente une longueur totale de 18,9 km. Elle prend sa source dans la commune de Loury et se jette dans le Canal d'Orléans à Saint-Jean-de-Braye, après avoir traversé 7 communes[15].
Sur le plan piscicole, la Bionne est classée en deuxième catégorie piscicole. L'espèce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche). Depuis les années 1990 ce type de rivière est également peuplé de silures[16].
La Bionne en hiver, dans sa traversée de Boigny.
Climat
Article connexe: Climat du Loiret.
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,8
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,5
La commune bénéficie d'un climat «océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes du Loiret. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été. Les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l’ensemble de la France. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Orléans-Bricy, qui se trouve à 18,5 km à vol d'oiseau[18], où la température moyenne évolue de 11°C pour la période 1971-2000[19], à 11,2°C pour 1981-2010[20], puis à 11,7°C pour 1991-2020[21].
Environnement
Milieux naturels et biodiversité
Bois et forêts
La commune compte une proportion importante d'espaces boisés, notamment l'ensemble formé par le bois des Glands, le bois du Chêne de la volée, le bois des Monbrauches, et le bois des Trois arches (bois privés).
Sur sa frontière ouest, en limite de la forêt d'Orléans, la commune comprend une petite portion du parc (public) du château de Charbonnière (180ha), partagé avec Saint-Jean-de-Braye et Marigny-les-Usages. Plus de quatre-vingts espèces d’oiseaux y ont été recensées: pics, mésanges, fauvette, geai, chouette, bondrée. Les grands mammifères y sont également présents: cerf élaphe, sanglier. La flore du parc comprend orchidées protégées, charme, chêne, châtaignier, noisetier, pin sylvestre, lierre, millepertuis, muguet, fougère, bruyère, callune.
Forêt de Charbonnière
Tremble dans le bois du Chêne de la volée
Chêne
Charme
Prunelier
Renaturation de la Bionne à Boigny.
Arbres remarquables
Le parc de Charbonnière et le bois du Chêne de la volée comptent plusieurs chênes de grande taille.
L'étang de l'ancien parc du château de La Salle (disparu) compte un spécimen de cyprès chauve de 4,30 m de circonférence pour environ 30 m de haut, qui a développé des pneumatophores (racines aériennes). Deux autres spécimens, dont l'un atteint 5,40 m de circonférence, sont visibles non loin de là, au bord de l'étang du château de Charbonnière, sur la commune de Saint-Jean-de-Braye.
Milieux humides
La Bionne et ses rives sont aussi un milieu écologiquement riche.
Entre 2019 et 2022, la rivière a fait l'objet d'une opération de renaturation, visant à restaurer son lit mineur, sa ripisylve et ses berges, et à rétablir sa continuité écologique[22],[23],[24],[25].
Politique environnementale
Deux fleurs ont été attribuées à la commune par le Conseil national de villes et villages fleuris pour le fleurissemnent et pour l'attention prêtée au cadre de vie et à la biodiversité[26],[27].
À la limite sud de la commune, l'île de la Bionne est partiellement aménagée (chemin, passerelles, bancs, fontaine, jeux pour enfants[28]), et partiellement laissée dans son état naturel. Un nouveau cheminement le long de la Bionne, en amont de l'île, baptisé «Chemin des ponts», a été aménagé en 2021[29].
Plusieurs bassins de rétention des eaux pluviales ont été traités d'une façon novatrice, de façon à favoriser la biodiversité[30].
En mars 2021, la commune a été reconnue «Territoire engagé pour la nature»[31],[32].
Pendant l'été 2022, la cour de l'école a été réaménagée en cour végétalisée, avec plusieurs dispositifs innovants, dont un revêtement absorbant les eaux pluviales[33],[34].
Toponymie
Boigny-sur-Bionne sur la carte de Cassini (limites communales modernes en jaune).
Formes successives du nom attestées pour la paroisse[35],[Note 2]
De Boigniaco: 1321 (Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, p. 541);
Boigné: Décembre 1389 (A.N.-JJ 136, n° 271, fol.168);
Boigny: Février 1401 (A.N.-JJ 156, n° 6, fol. 4);
Boigny: Décembre 1466 (A.N.-JJ 202, n° 7, fol. 6);
Boigny: 1740 (B. M. d’Orléans,Ms 995, fol. 21);
Boigny: XVIIIesiècle (Carte de Cassini);
Boigny-sur-Bionne: Décret du 21 février 1933
Boigny pourrait être dérivé du bas latin Boniacus, formé à partir du gentilice Bonius—issu de Bonus, «Le Bon», ou du gaulois Bonos—, et du suffixe acus[35],[36].
La première mention du lieu apparaît en 1321 dans le cartulaire de Sainte-Croix sous le terme Bonhiaco (Ecclesia de Bonhiaco, 1321, Cartulaire de Sainte-Croix, p. 540) et Boigniaco (Presbiter de Boigniaco, 1321, ibid., p. 541)[37]. La graphie actuelle est attestée à partir de 1401, puis apparaît en 1466, en 1740 ou au XVIIIesiècle sur la carte de Cassini[35].
Le le Préfet du Loiret fait savoir aux maires du département que le gouvernement a été saisi d'une demande de la chambre de commerce de Paris «tendant à ce qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique» afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Dans le Loiret, quatre-vingt-deux communes sont invitées à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux, dont celui de Boigny, refusent purement et simplement. Finalement, ce sont les noms de 31 communes qui sont modifiés en 1918 et 1919. En 1932, plusieurs communes récalcitrantes sont à nouveau sollicitées. Les interventions préfectorales aboutissent à la modification, par décret du , de 16 noms. Boigny, qui porte le même nom qu'un hameau de la commune de Baulne et un lieu-dit de Méréville, tous deux dans l'Essonne, et qu'un lieu-dit de Villermain (Loir-et-Cher), devient alors Boigny-sur-Bionne[38].
Histoire
Sépulture mise au jour lors des fouilles archéologiques.
Antiquité et Moyen Âge
L'histoire de Boigny remonte à l'époque gallo-romaine. Des fouilles archéologiques menées en 2019 et en 2021 au nord de l'église ont mis au jour les traces d'une ferme gauloise, les vestiges d'une importante villa gallo-romaine, et des signes d'occupation médiévale[39],[40],[41],[42].
En 1154, le mariage de Louis VII dit le jeune avec Constance de Castille est célébré à Boigny sur Bionne[43]. La même année, Louis VII fait don du domaine royal de Boigny à l’Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, qui y installe une léproserie.
En 1254, Louis IX dit Saint Louis confirme les donations de ses prédécesseurs. La commanderie de Boigny devient le siège de l’Ordre des Chevaliers de Saint-Lazare[44]. Aujourd'hui encore, le château de Boigny reste la commanderie magistrale de l'Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare.
Révolution française, XIXesiècle
L'année 1790 voit l’élection du premier maire, qui n’est autre que le curé, et la vente du château et du presbytère comme biens nationaux.
En 1865, à la suite des lois de Jules Ferry, l’école est construite. Elle deviendra plus tard une annexe de la mairie, puis la salle du conseil municipal.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, Boigny est occupé par les Prussiens. Le village doit verser une indemnité de guerre de 200 francs.
XXesiècle
Monument aux fusillés du 7 août 1944 dans la forêt de Charbonnière.
Première Guerre mondiale
Le parc du château de la Salle accueille le 138e régiment d'infanterie territoriale pendant son entraînement.
Dix-sept habitants de Boigny meurent sous l'uniforme.
Après la guerre, à la suite d'une erreur dans le rapatriement des corps, un soldat de Rang, dans le Doubs, se retrouve inhumé dans le cimetière communal[45].
Seconde Guerre mondiale
Cinq hommes sont faits prisonniers de guerre, un travailleur est requis par l'occupant allemand.
Le , cinq ouvriers agricoles —dont l'un demeure inconnu— sont fusillés dans le bois de Charbonnière.
Le , un détachement de la 3e armée du général Patton franchit le pont sur la Bionne.
Galeries
Bourg, église, château de la Salle
Le bourg et l'église vers 1910
Les vendanges vers 1910
Parc du château de la Salle
Château de la Salle (disparu)
Château de la Commanderie
L'entrée du château de la Commanderie
La route du bourg (future rue de la Commanderie) vers 1900
L'entrée du château de la Commanderie vers 1910
Le château de la Commanderie
Pont sur la Bionne
Lieu-dit Pont de Boigny (aujourd'hui rue de Ponchapt)
Le pont sur la Bionne, en direction de Chécy
Le pont sur la Bionne vers 1910
Le pont sur la Bionne
Le pont et la place
Café de la Place (devenu café de l'Espérance puis café des Sports)
Le café et la place vers 1920
La future place des Chevaliers de St-Lazare vers 1910
Le café de la Place vers 1920
Le café de la Place (devenu café de l'Espérance puis café des Sports)
Café de l'Espérance (devenu café des Sports) et café de la Mairie (devenue boucherie)
Le café de l'Espérance (actuel café des Sports) vers 1940
La place et le café de l'Espérance vers 1950
Le café de l'Espérance vers 1960
Café de la Mairie et route d'Orléans
Café de la Mairie (future boucherie)
Urbanisme
Typologie
Boigny-sur-Bionne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[46],[47],[48].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Orléans, une agglomération intra-départementale regroupant 19 communes[49] et 282 269 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[50],[51].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[52],[53].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (38,3%),
terres arables (31%),
zones agricoles hétérogènes (11,8%),
zones urbanisées (11%),
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9%)[54].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune en 2018.
Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Voies de communication et transports
Réseau routier principal de la commune de Boigny-sur-Bionne (avec indication du trafic routier 2014).
Boigny-sur-Bionne est desservie par deux grands axes routiers:
la route départementale 2060, à deux fois deux voies et d'axe est-ouest (Montargis-Orléans), qui effleure le sud de la commune,
la route départementale 2152, d'axe nord-sud (Pithiviers-Orléans), qui borde l'ouest de la commune.
La commune est desservie par les lignes de bus 12 et 15, et depuis 2022 par le service de bus à la demande Résa'Tao.
Au nord-ouest de la commune, une voie ferrée réservée au fret dessert l'entreprise GXO. Un second embranchement, désaffecté, desservait l'entreprise Lexmark.
Borne Michelin à l'entrée de Boigny (aujourd'hui disparue)
Route départementale 2060
Sortie Boigny sur la RD 2060
Route départementale 2152
Risques naturels et technologiques
La commune de Boigny-sur-Bionne est vulnérable à différents aléas naturels: climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible).
Elle est également exposée à un risque technologique: le risque de transport de matières dangereuses
[55].
Risques naturels
Entre 1989 et 2021, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune: quatre pour des inondations et coulées de boues et cinq pour des mouvements de terrain[56].
Canalisation de gaz sous haute pression près de Boigny.
Le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[57]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa «moyen» face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[58].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[59].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[60]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[56].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz naturel[61] et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales 2152 et 2060)[55],[62].
Politique et administration
Découpage territorial
Organisation territoriale issue de la Révolution française et de l'Empire
Le décret de l'Assemblée Nationale du décrète «il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne»[63]. En 1790, dans le cadre de la création des départements, le Loiret compte 367 municipalités, rattachées à 59 cantons et 7 districts[64]. La municipalité de Boigny est rattachée au canton de Saint-Jean-de-Braye et au district d'Orléans[65]. Le terme «commune», au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (): «La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée»[66]. Ainsi la municipalité de Boigny devient formellement «commune de Boigny» en 1793[65].
Les cantons sont supprimés en tant que découpage administratif par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[67],[68]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[67]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 5],[69]. Boigny est rattaché au canton de Chécy et à l'arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[70],[65],[71]. En 1806, la commune est rattachée au canton d'Orléans-Nord-Est, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[72].
Découpage et rattachements actuels
En 1982, la commune est rattachée au canton de Chécy[73].
Elle dépend du canton de Saint-Jean-de-Braye pour l'élection des conseillers départementaux depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[74], et de la sixième circonscription du Loiret pour les élections législatives depuis le découpage électoral de 2010[75].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[74].
La commune de Boigny-sur-Bionne est membre de l'intercommunalité Orléans Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Orléans. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat mixte aménagement desserte aérienne de l'Ouest du Loiret (SMAEDAOL), du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du Syndicat mixte d'aménagement hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard[76].
Boigny-sur-Bionne dans le canton de Saint-Jean-de-Braye en 2020.
Boigny-sur-Bionne dans Orléans Métropole en 2020.
Boigny-sur-Bionne dans l'arrondissement d'Orléans en 2020.
Politique et administration municipales
Mairie de Boigny.
Conseil municipal et maire
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Loiret.
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Boigny-sur-Bionne, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[77], pour un mandat de six ans renouvelable[78]. Il est composé de 19 membres[79]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Luc Milliat est maire depuis 2014.
La commune a été jumelée avec Ponchapt (Dordogne)[84]. Une rue de Boigny a été baptisée rue de Ponchapt.
Boigny fait partie du Comité solidarité Roumanie, qui lie l'ancien canton de Chécy à la commune de Hodod, en Roumanie[85].
Borne en souvenir du jumelage avec Ponchapt.
Rue de Ponchapt, partagée entre Chécy et Boigny.
Panneau symbolique indiquant Hodod.
Équipements et services publics
Ancien puits aux Tertres.
Gestion de l'eau
Article détaillé: Gestion de l'eau dans Orléans Métropole.
Eau potable
Depuis l'adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[86], le service public d'eau potable est une compétence obligatoire des communes. Jusqu'au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal a été assurée en régie par le Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) Vals Loire Bionne & Cens[87].
La gestion de l’eau étant une compétence obligatoire des communautés urbaines[88] et des métropoles[89], la communauté urbaine d'Orléans s'est substituée à la commune pour la mise en œuvre du service public d'eau potable le , puis c'est la métropole Orléans Métropole qui a pris cette compétence le .
La ville de Boigny-sur-Bionne est alimentée en eau potable par le forage Le moulin à vent, mis en service en 1981, pompant l'eau dans la nappe souterraine de la craie du séno-turonien[90].
Eaux usées
Station de relèvement des eaux usées.
La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[91], est assurée depuis le par la Communauté de l'Agglomération Orléans Val de Loire, puis le par la communauté urbaine et enfin depuis le par Orléans Métropole[92].
Depuis le , la métropole a signé un contrat de délégation de service public avec la société Suez Environnement pour l'exploitation des réseaux et ouvrages de transport de 11 communes du territoire métropolitain dont Boigny-sur-Bionne[93]. Le réseau comprend un réseau séparatif eaux usées de 14 537ml et un réseau d'eaux pluviales de 10 779ml. Sur la commune, on compte 9 stations de relevage pour les eaux usées[92]. Ces stations peuvent contenir de une à quatre pompes dont les puissances varient de 1,3 kW à 140 kW (soit de 3 l/s à 450 l/s)[94].
Un zonage d'assainissement, qui délimite les zones d'assainissement collectif, les zones d'assainissement non collectif et le zonage pluvial[95] a été réalisé par l’AgglO et a été approuvé par délibération du conseil de communauté du [96].
La commune est raccordée à la station d'épuration de Chécy[97]. Cet équipement, d'une capacité de 25 000 EH, a été mis en service le [98]. Depuis mai 2016, son exploitation est assurée par Veolia[93].
Gestion des déchets
Sites de collecte, de traitement et de valorisation des déchets de la communauté urbaine d'Orléans Métropole, avec localisation de la commune de Boigny-sur-Bionne.
Article détaillé: Orléans Métropole#Gestion des déchets.
La collecte, le traitement et la valorisation des déchets est une compétence exclusive de la communauté urbaine Orléans Métropole depuis 2000 (l'intercommunalité était alors communauté de communes). La collecte des déchets ménagers (résiduels[Note 6] et multimatériaux) est effectuée en porte-à-porte sur toutes les communes de la communauté urbaine. Un réseau de six déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, cartons…)[99].
Une unité de traitement permettant la valorisation matière des déchets ménagers recyclables (corps creux, corps plats et multimatériaux) et la valorisation énergétique (incinération) des déchets résiduels est en service sur la commune de Saran depuis 1996. Elle est exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Veolia[100].
Enseignement
Boîte à livres à Boigny-sur-Bionne.
Boigny-sur-Bionne est situé dans l’académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription d’Orléans Est.
La commune possède une école maternelle et primaire, l’école Montesquieu[101]. L'école maternelle compte 3 classes, pour environ 70 élèves (2018), l'école primaire compte 6 classes, soit environ 140 élèves. L'école compte également une classe plume qui accueille sept enfants autistes[102].
À proximité immédiate du village, l'école privée Notre-Dame est située sur la commune de Chécy.
Population et société
Démographie
Article détaillé: Démographie de Boigny-sur-Bionne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[103]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[104].
En 2019, la commune comptait 2 094 habitants[Note 7], en diminution de 4,08% par rapport à 2013 (Loiret: +2,23%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
226
195
207
218
348
315
310
352
335
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
339
306
336
333
326
332
326
324
328
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
298
292
300
230
230
205
222
212
224
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
238
276
1 596
1 516
1 619
1 890
2 067
2 106
2 139
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 189
2 094
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[105] puis Insee à partir de 2006[106].)
Histogramme de l'évolution démographique
La commune a connu un fort accroissement de population entre 1968 et 1975, avec la construction en masse de logements destinés aux salariés d'IBM (l'entreprise comptait alors une implantation à Saint-Jean-de-Braye, et une dans le nord de Boigny), passant de 276 habitants en 1968 à 1 596 habitants en 1975. La croissance démographique a ensuite repris dans les années 2000, pour atteindre un total de 2 079 habitants en 2020.
Vie associative
La commune compte une quinzaine d'associations sportives, et autant d'associations culturelles ou de loisirs.
Manifestations
Festival O'Tempo 2022.
La fête patronale a lieu le troisième dimanche de juin, pour la Saint Pierre[107],[108],[109].
Début juillet se tient l'Île aux artistes, qui réunit peintres, illustrateurs, sculpteurs, sur l'île de la Bionne[110].
En août 2021, la commune accueille la première édition du festival de musique populaire O'Tempo, avec notamment Madame Monsieur, Gaël Faye, 47Ter, Ayọ, et Hoshi[111],[112],[113],[114].
La seconde édition, en août 2022, a reçu La Rue Kétanou, Tryo, Céphaz, Tibz, Joyce Jonathan, et Ben[115],[116],[117],[118],[119],[120].
Une troisième édition est prévue fin août 2023[121].
En 2021, Boigny organise pour la première fois une marche dans le cadre d'Octobre rose[122],[123]. L'opération est reconduite en 2022.
Économie
Centre commercial de Boigny-sur-Bionne.
Plusieurs grandes entreprises[124] sont implantées à Boigny-sur-Bionne:
Renault Retail Group, filiale de Renault (distribution de véhicules automobiles)[138]
WashTec (portiques de lavage automobile) (siège français)[139],[140]
Boigny-sur-Bionne héberge également une dizaine de petites et moyennes entreprises[141],[142], et compte une vingtaine d'artisans et commerçants.
Culture locale et patrimoine
Vitrail représentant Jeanne d'Arc dans l'église Saint-Pierre-ès-lien.
Lieux et monuments
Pont médiéval sur la Bionne, probablement d’origine romaine (voie romaine d’Orléans à Sens). Une stèle commémorative rappelle qu'un détachement de l’armée Patton emprunta ce pont durant la Seconde Guerre mondiale le ;
Église Saint-Pierre-ès-Liens du XIesiècle, reconstruite au XIIesiècle puis modifiée aux XVeetXVIIIesiècles. L'église abrite une copie de La Vierge aux rochers, restaurée en 2020[143],[144];
Tour-pigeonnier du XVIIesiècle;
Château de La Commanderie;
Château de La Salle du XIXesiècle (disparu).
Galeries
Église et commanderie
Église Saint-Pierre-ès-Liens du XIesiècle
Copie de la Vierge aux rochers de Léonard de Vinci dans l'église Saint-Pierre-ès-Liens
Vitrail de l'Ordre de Saint-Lazare
Vitrail de l'Ordre des chevaliers de Saint-Lazare
Tour-pigeonnier du XVIIesiècle
Tour du mur d'enceinte du château de la Commanderie
Pont sur la Bionne
Pont médiéval sur la Bionne
Stèle rappelant le passage d'un détachement de l'armée Patton
Eugène Vignat (1815-1895), personnalité politique française, a été propriétaire du château de La Salle[145].
Martin Raluy, né en Espagne le 2 octobre 1920 et ayant fui avec ses parents à la suite de la Guerre Civile, centenaire[146]
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673p. (lire en ligne).
Abbé Patron, Département du Loiret: Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1870, réédité en 1991, 511p. (ISBN978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 1, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
Camille Bloch, Cahiers de doléances du bailliage d'Orléans pour les États généraux de 1789 - tome 2, Orléans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
Christian Poitou, Paroisses et communes de France - Loiret, Paris, CNRS, , 533p. (ISBN2-222-02930-9)
Collectif, Loiret: un département à l'élégance naturelle, Paris, Bonneton, , 319p. (ISBN978-2-86253-234-9)
Collectif, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui: Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, INED, , 408p. (ISBN978-2-7332-1028-4, présentation en ligne)
Bulletin municipal n° 40, novembre 1990.
Cahiers du patrimoine, édités par l'association Boigny Patrimoine et Histoire
Inventaire des objets du patrimoine
Boigny au fil des ans
Cartes postales
Chevaliers de Saint Lazare
L'eau, la flore, la faune
La Vierge aux rochers
L’évolution de l’informatique
Publications municipales
L'Écho de Boigny, bulletin municipal d'information (trimestriel).
Livret d'accueil des nouveaux habitants (édition 2021).
Rapports
Rapport 2015 sur le prix et la qualité du service public d'assainissement (lire en ligne)
Les services publics d'eau et d'assainissement (lire en ligne)
Pèlerinage du 19 juin 1965 (1965, 2 min. 30, muet, noir et blanc), film tourné en 16 mm par Émile Lauquin Visionner la vidéo sur Ciclic.
Fêtes, cérémonies, vie quotidienne (1977-1978, 14 min. 30, muet, couleur), film tourné en super 8 par André et Jacqueline Poupinel Visionner la vidéo sur Ciclic.
Le pigeonnier (2001, 9 min.), documentaire de Philippe Absous / Novimage sur l'histoire du pigeonnier de Boigny.
Rue de Verdun (2018, 12 min.), documentaire de Claude Humbert sur les Boignaciens morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Boigny, 2019 après J.C. (2020, 11 min.), reportage de Claude Humbert sur les fouilles archéologiques menées en 2019 au nord de l'église [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Environnement
L'opération zéro pesticide et le témoignage des communes de Boigny-sur-Bionne et d'Orléans (2009, 4 min.), France Nature Environnement [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
Boigny, 31 mai 2016 (2016, 3 min.), reportage de Claude Humbert sur la crue exceptionnelle de la Bionne le [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Inondation juin 2016 (2016, 2 min. 30), reportage de Riportair [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Territoire engagé pour la nature (2021, 1 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Solutions alternatives aux eaux pluviales: retour d'expérience de la ville de Boigny-sur-Bionne (2021, 9 min.), France Nature Environnement [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
À la rencontre de la biodiversité (2021, 1 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Économie
Alstef - Trophées de l'Entreprise du Loiret 2011 (2011, 2 min. 30) [vidéo]Visionner la vidéo sur Dailymotion.
Jardibric (2015, 2 min. 30), reportage de Riportair [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Washtec (2018, 3 min. 20), reportage de Riportair [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Cosmetic Park - Avancement du chantier (2019, 2 min.) [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
Construction de l'entrepôt Dior au Cosmetic Park - Timelapse (2020, 2 min.) [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
Société
Loiret: la classe Plume spécialement aménagée pour les enfants autistes (2016, 6 min.), reportage de France 3 Centre-Val de Loire [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
Collecte de la banque alimentaire (2017, 1 min. 30), reportage de Familles Rurales [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
Actualité et vie quotidienne
Pèlerinage du 18 juin 2017 (2017, 6 min. 20), reportage de l'Ordre de l'Étoile et de Notre-Dame du Mont Carmel [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
Pèlerinage du 17 juin 2018 (2018, 1 min. 30) [vidéo]Visionner la vidéosur YouTube.
Vœux du maire pour l'année 2021 (2021, 5 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Inauguration du nouveau centre-bourg (2021, 2 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
La Mascarade prend l'air (2021, 2 min.), capsule vidéo sur les représentations de la troupe locale de théâtre les 12 et [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Fête de la Saint Pierre (2021, 1 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Rentrée en fête et en musique (2021, 1 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Premier festival O'Tempo. J - 3 (2021, 2 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Premier festival O'Tempo (2021, 2 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Octobre rose, édition 2021 (2021, 1 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Cérémonie du 11 novembre 2021 (2021, 1 min.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Soirée Beaujolais le 18 novembre 2021 (2021, 20 sec.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Vœux du maire pour l'année 2022 (2022, 4 min. 20) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
Deuxième festival O'Tempo. J - 1 (2022, 15 sec.) [vidéo]Visionner la vidéo sur Vimeo.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Cette liste, non exhaustive, vise à illustrer l'évolution toponymique et les premières mentions de la paroisse.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis VII et son épouse Constance de Castille ont tous deux une rue à leur nom dans la commune.
Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, Paris, éditions Horvath, , 735p. (ISBN2-7171-0056-3), p.78.
Joseph Thillier et Eugène Jarry, Cartulaire de Sainte-Croix d'Orléans (814-1300) contenant le Chartularium Ecclesiæ aurelianensis vetus suivi d'un appendice et d'un supplément, Paris, A. Picard et fils, , 634p. (lire en ligne), p.540.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Boigny», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Louis Rondonneau, Collection générale des lois: décrets, arrêtés, sénatus-consultes, avis du conseil d'État et réglemens d'administration publiés depuis 1789 jusqu'au 1er avril 1814. Gouvernement Impérial: 3 juillet 1806 - 22 décembre 1808, vol.10, Paris, Imprimerie royale, coll.«Bulletin des lois», , 434p. (lire en ligne), 2e, p.485-486.
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