Blosville (prononcé [bloːvil][1]) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 324 habitants[Note 1].
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Blosville
L'église Saint-Christophe.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Cherbourg
Intercommunalité
Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Maire Mandat
Adolphe Mouchel 2020-2026
Code postal
50480
Code commune
50059
Démographie
Population municipale
324 hab. (2019 )
Densité
77 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 22′ 24″ nord, 1° 17′ 27″ ouest
Altitude
Min. 2 m Max. 38 m
Superficie
4,22 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Carentan-les-Marais (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Carentan
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Blosville
Géolocalisation sur la carte: France
Blosville
Géolocalisation sur la carte: Manche
Blosville
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Blosville
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Géographie
La commune est desservie par les transports en commun départementaux, notamment la ligne 001 Cherbourg-Octeville-Valognes-Carentan-Saint-Lô des bus Manéo.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ste Marie du Mont», sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 913,5 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 38 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[14] à 10,7°C pour 1981-2010[15], puis à 11,1°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Blosville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (64,4%), zones agricoles hétérogènes (20,4%), zones urbanisées (10,3%), terres arables (5%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Blovilla en 1157[24].
Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur[25] ont rapproché Blosville de Blosseville-Bonsecours (aujourd'hui Bonsecours) en Seine-Maritime, dont les formes anciennes sont identiques (Blovilla vers 1050). Ces deux noms sont eux-mêmes assimilés à Bloville (nom d'une ferme dans l'actuelle commune de Boisjean dans le Pas-de-Calais), dont les premières formes sont Bladulfivilla en 853, puis Blovilla vers 1165[24].
Ces attestations permettent aux chercheurs de faire l'hypothèse d'une origine issue du nom d'une personnalité germanique continentale (francique): «Bladulfus» (comprendre °Bladulf ou °Bladwulf). Cette possibilité est intégralement reprise par Marie-Thérèse Morlet[26], François de Beaurepaire[27] et René Lepelley[28], qui la présentent implicitement comme attestée. Selon ces auteurs, le sens global de ce toponyme serait alors «le domaine rural de Bladwulf».
Ernest Nègre, en l'absence d'autres attestations anciennes que Blovilla pour Blosville, rattache ce dernier au nom germanique Bolso, qui a l'avantage d'être attesté, mais pour lequel il faut supposer une métathèse Bolso/Bloso. Le sens du toponyme serait dans ce cas «le domaine rural de Bolso»[24].
Ces deux hypothèses sont plausibles, mais les formes anciennes qui pourraient les confirmer ou les infirmer font cependant défaut.
Histoire
Dans la première moitié du XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de La Haye[29], et au début du XIIIesiècle, comme relaté dans les Scripta de feodis, elle avait basculé dans l'honneur de Bricquebec[30].
La célèbre affaire criminelle Jeanne Bonneau et Émile-Georges Larquemin se déroule en majeure partie à Blosville, au presbytère. Défrayant la chronique normande, elle est jugée à Coutances par la cour d'assises de la Manche, les et [31].
Lors de la bataille de Normandie, le village est libéré dès le 6 juin 1944 par les hommes du 8erégiment de la 4edivision d'infanterie américaine, débarqués à Utah Beach[32]. Blosville, se situant sur la RN 13, est ainsi dans la zone de largage des parachutistes de la 101edivision aéroportée, qui doivent sécuriser les quelques sorties de plage d'Utah Beach. Malgré la résistance allemande à Fauville, le 8erégiment fait la jonction avec les parachutistes à Pouppeville, avant de continuer ensemble vers Sainte-Marie-du-Mont et Hiesville.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 324 habitants[Note 9], en augmentation de 8,36% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
320
326
396
406
401
402
437
427
437
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
414
398
380
368
427
407
406
372
343
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
327
349
335
284
287
274
295
288
307
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
319
296
241
210
223
206
253
266
299
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
317
324
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de l'Assomption (XIIIe – XVIIesiècle), édifice roman. La nef date du XIIIe, la couverture est une charpente lambrisée datant du XVIIe[39].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 928 - (ISBN2600001336).
Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, «Les noms de communes de Normandie», Annales de Normandie XIII (juin 1963), § 345.
Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIeauXIIesiècle, Paris, CNRS, t. III, p. 263a (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985, p. .
François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 81.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 70a
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.185.
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