Blandin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune de Blandin est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné depuis le .
Pour les articles homonymes, voir Blandin (homonymie).
Blandin | |
![]() Le bourg de Blandin en septembre 2019 | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Vals du Dauphiné |
Maire Mandat |
Corinne Magnin 2020-2026 |
Code postal | 38730 |
Code commune | 38047 |
Démographie | |
Population municipale |
149 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 28′ 15″ nord, 5° 26′ 56″ est |
Altitude | 410 m Min. 387 m Max. 664 m |
Superficie | 4,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Grand-Lemps |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont dénommés les Blandinois[1].
Blandin est situé à 25 km de Voiron et 14 km de La Tour-du-Pin. Il s'agit d'une petite commune essentiellement rurale à l'écart des grandes voies de circulation consititué d'un bourg central de taille très modeste et de quelques hameaux.
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Doissin | Val-de-Virieu (Panissage) | ![]() | |
Montrevel | N | Val-de-Virieu (Virieu) | ||
O Blandin E | ||||
S | ||||
Châbons |
La région du Nord-Isère à laquelle appartient Blandin présente un climat de type semi-continental[2] qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver.
Les étés sont généralement chauds. Les hivers sont assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur, resté très longtemps marécageux, est souvent marqué par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes les plus froides.
Le territoire de la commune est bordé dans sa partie orientale par la Bourbre, affluent direct en rive gauche du Rhône et d'une longueur de 72,2 km[3].
Le territoire de la commune est situé hors des grands axes de communication. Traversé par une voie ferroviaire, celui-ci n'héberge aucune gare ni halte ferroviaire, la station la plus proche étant celle de Virieu-sur-Bourbre
Blandin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,7 %), zones agricoles hétérogènes (34 %), forêts (16,3 %), prairies (12,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le Grand-Blandin, Le Goulet, L'Epinay, Le Rousset de Blandin, Soyvieux et Chusin, Les Ripeaux de Blandin, Loyassière
L'ensemble du territoire de la commune de Blandin est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais non loin de la zone n°4, située plus à l'est[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Blandin est érigée en commune par distraction de celle de Virieu en 1801.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2007 | Joseph Cacciatore | ||
2007 | 2014 | Corinne Magnin | ||
2014 | 2020 | Jean-Luc Annequin | SE | Agriculteur |
2020 | En cours | Corinne Magnin |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 149 habitants[Note 2], en augmentation de 11,19 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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162 | 175 | 209 | 258 | 222 | 203 | 217 | 214 | 217 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 221 | 226 | 192 | 204 | 199 | 192 | 172 | 180 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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169 | 178 | 160 | 152 | 151 | 155 | 143 | 157 | 139 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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144 | 117 | 124 | 133 | 122 | 146 | 136 | 144 | 149 |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du village et de ses environs, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Situé à proximité du village, dans un grand parc planté de plusieurs essences d'arbres (dont des séquoias disparus) et des bassins (au sud et à l'est) le bâtiment érigé au début du XXe siècle, se distingue par l'importance de ses volumes et de sa décoration. Il se compose d'un corps de plan rectangulaire à l'ouest, flanqué à son angle sud-est d'un gros pavillon en retour d'équerre (plus tardif ?) avec un édicule en saillie sur le rez-de-chaussée et surmonté d'une terrasse, logé dans l'angle sud-ouest formé par les deux corps de bâtiment. Un escalier latéral est aménagé devant le soubassement appareillé, lequel est en ressaut sur la façade sud du corps est, permettant l'accès à une grande terrasse qui se développe devant le rez-de-chaussée. L'ensemble s'élève à trois niveaux (dont le soubassement), surmonté de toits à égouts retroussés recouverts d'ardoise. Celui du corps Est est en forme de pavillon, celui du corps ouest à deux pans et croupes, éclairé de lucarnes. Les ouvertures du corps ouest, disposées symétriquement, en arc surbaissé, s'organisent en quatre travées de part et d'autre d'une porte centrale surmontée d'un fronton ouvragé, à l'aplomb d'une fenêtre plus étroite.
Le pavillon est quant à lui ajouré dans sa partie supérieure par deux grosses lucarnes à la capucine pendantes, surplombant deux petites fenêtres. Généreuse, la décoration abonde dans les encadrements d'ouvertures où la brique alterne avec la pierre de taille (entre autres pour les clés passantes, les harpes et les appuis), répondant en cela aux chaînes d'angle et aux jambes. La brique se retrouve également dans les cordons filants séparant les niveaux, ainsi que dans les modillons qui précèdent la corniche en pierre sous toiture, laquelle est sommée d'épis de faîtage en zinc, et d'une crête à l'ouest. On notera par ailleurs les garde-corps en fer forgés des terrasses et du balcon à l'étage de la travée ouest, les lambrequins ornant les ouvertures en hauteur, et les piles du portail ouest, reprenant l'alternance de la brique et de la pierre de taille des façades, surmontée de pots-à-feu.
Sur le cadastre napoléonien le château occupe la parcelle C234, qui cependant est vide en 1836. En 1919, une construction apparaît dans les matrices, alors indiqué à vingt ouvertures et appartenant à Joseph Ballofet, avoué à Lyon. En 1919, il passe à Camille Suel, directeur d'usine à Saint-Chamond. L'ensemble de la propriété comprend des vignes, des bâtiments ruraux et un terrain d'agrément.
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Blandin possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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