Blaisy-Bas est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Blaisy-Bas | |
![]() Mairie de Blaisy-Bas. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Dijon |
Intercommunalité | Communauté de communes Ouche et Montagne |
Maire Mandat |
Alain Lamy 2020-2026 |
Code postal | 21540 |
Code commune | 21080 |
Démographie | |
Population municipale |
647 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 22′ 24″ nord, 4° 44′ 27″ est |
Altitude | Min. 381 m Max. 585 m |
Superficie | 13,27 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Talant |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Blaisy-Bas se situe à environ 26 kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest du centre de Dijon, à proximité de la limite entre les arrondissements de Dijon et de Montbard. Les sources de la Seine se trouvent à environ 12,5 km plus au nord.
Le territoire communal se trouve dans le relief du seuil de Bourgogne, au sud du mont Tasselot. Y coulent de petites rivières qui forment en aval l'Oze, affluent de la Brenne, dans le bassin fluvial de la Seine.
La commune est desservie par la route départementale D 7 et ses annexes. Elle bénéficie d'une gare SNCF sur la ligne entre Dijon à l'est et Alise-Sainte-Reine en nord-ouest. Le tunnel de Blaisy-Bas de 4 100 m date du milieu du XIXe siècle[1], et voit passer les TGV Paris-Dijon.
![]() |
Saint-Hélier | Turcey | Trouhaut | ![]() |
Bussy-la-Pesle | N | Blaisy-Haut | ||
O Blaisy-Bas E | ||||
S | ||||
Savigny-sous-Mâlain |
Blaisy-Bas est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), prairies (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones urbanisées (4,6 %), terres arables (3,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Blaisy-Bas ou Blaisy-la-Ville, les deux noms furent utilisés à une époque reculée. Le nom viendrait du mot celte Blays désignant le loup (lieu fréquenté par…). Si le nom est cité dans l'histoire au IXe siècle, au XIVe siècle le village appartenait pour moitié aux Crecey, pour l'autre moitié aux Blaisy.
L'existence d'un maire est connue dès le XIIe siècle ; au XVIIe siècle, on cite un chirurgien, un recteur des écoles. Son église fut probablement construite à la fin du XVe ou début du XVIe siècle, puis remaniée aux deux siècles suivants. Son mobilier liturgique est très intéressant. À noter son cadran solaire de 1661.
Vers 1840, la construction du chemin de fer de Paris à Lyon est envisagée. L'ingénieur Henry Darcy persuade les politiques de faire passer le tracé par Dijon en empruntant la vallée de l'Oze. Ce choix favorisera le développement économique de Blaisy-Bas. La construction du tunnel de 4 100 m de long (alors le plus long d'Europe) se fera sous le « Toit du monde occidental » cher à Henri Vincenot. Les travaux s'étaleront sur 4 ans et la population comptera plus de 2 000 habitants. Un hôpital sera ouvert.
Au XXIe siècle, Blaisy se trouve à 22 minutes de Dijon et bénéficie de 12 liaisons ferroviaires par jour. Plus de 600 habitants y vivent. Plusieurs corporations d'artisans ou de commerçants s'y trouvent, dont une entreprise groupant 60 ouvriers.
L'avion Couzinet 33 Biarritz, quadriplace de grand tourisme, fait son premier vol le 25 novembre 1931. Le Biarritz n°2 est équipé de nouveaux moteurs plus puissants et réalise toute une série de liaisons en Europe et en Afrique notamment un Paris-Moscou avec Pierre Cot, le ministre de l'Air, plusieurs vols en Afrique dont un aux îles du Cap-Vert. Au retour d'Afrique du Nord, il s'écrase à Blaisy-Bas le 30 octobre 1933 vers 10h15 sur la crête boisée qui domine la gare, sans doute à cause du brouillard. Le pilote Charles de Verneilh Puyraseau et le mécanicien Le Bas seront tués, le radio Goulmy est blessé[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1970 | mars 2001 | Pierre Frelet | ||
mars 2001 | mars 2008 | François Louet | DVD | |
mars 2008 | En cours | Alain Lamy | DVD | Chef d'entreprise, conseiller départemental depuis 2021 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 647 habitants[Note 3], en diminution de 9,38 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
586 | 450 | 420 | 443 | 470 | 475 | 483 | 703 | 636 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 560 | 526 | 491 | 500 | 505 | 501 | 511 | 536 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
491 | 535 | 546 | 514 | 483 | 504 | 513 | 497 | 508 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
473 | 470 | 601 | 469 | 575 | 587 | 679 | 692 | 712 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
669 | 647 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église paroissiale Saint-Rémi.
Undenheim (Allemagne), commune de l'arrondissement de Mayence-Bingen en Rhénanie-Palatinat
![]() |
Blasonnement :
D'azur au léopard d'or, armé et lampassé de gueules, surmonté d'une colombe tenant en son bec la Sainte Ampoule, le tout d'argent. |
Sur les autres projets Wikimedia :