Berzé-la-Ville est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Saône-et-Loire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Berzé-la-Ville | |
![]() Berzé-la-Ville depuis la roche Coche. Vue sur Milly-Lamartine et la roche de Vergisson. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Mâcon |
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération |
Maire Mandat |
Éric Faure 2020-2026 |
Code postal | 71960 |
Code commune | 71032 |
Démographie | |
Gentilé | Berzélavilliens |
Population municipale |
690 hab. (2019 ![]() |
Densité | 125 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 21′ 50″ nord, 4° 42′ 15″ est |
Altitude | Min. 238 m Max. 505 m |
Superficie | 5,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hurigny |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | berzelaville.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Berzé-le-Châtel | Verzé | ![]() | |
Sologny | N | |||
O Berzé-la-Ville E | ||||
S | ||||
Milly-Lamartine | La Roche-Vineuse |
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[1], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogène sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.
Valeurs climatiques de Mâcon, car cette commune est située vers cette ville.
Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Berzé-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54 %), forêts (13,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), cultures permanentes (8,7 %), prairies (8,7 %), terres arables (4,1 %), zones urbanisées (1,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La grotte des Furtins, à cheval sur les communes de Berzé-la-Ville et de Sologny-la-Croix-Blanche[10], a livré des matériaux de l'Aurignacien moyen et gallo-romains[11] ainsi qu'une curieuse « fosse aux ours » avec des crânes d'ours adultes placés délibérément de façon à entourer des crânes d'oursons, et de nombreux os d'ours[12].
En 1100, Hugues de Semur, abbé de Cluny de 1049 à 1109, fonda un prieuré à Berzé-la-Ville. Ce prieuré fut rattaché à l'Ordre de Cluny.
À la Révolution, le prieuré fut vendu comme bien national et transformé en grange d'une exploitation agricole. La chapelle fut rachetée par Miss Evans, archéologue britannique qui en fit don à l'Académie de Mâcon en 1947.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1871 | octobre 1876 | Philippe Arnaud | ||
octobre 1876 | janvier 1878 | Guillaume Longepierre | ||
janvier 1878 | janvier 1881 | Philippe Arnaud | ||
janvier 1881 | juillet 1882 | Pierre Lassarat | ||
juillet 1882 | mai 1884 | Philippe Arnaud | ||
mai 1884 | mars 1895 | Joseph Bouchacourt | ||
mars 1895 | décembre 1919 | Jean Pierre Simonet | Parti Radical Socialiste | Député et Conseiller général |
décembre 1919 | avril 1921 | Claude Garnier | ||
avril 1921 | mai 1935 | François Préaud | ||
mai 1935 | juin 1937 | Jean Lafond | ||
juin 1937 | février 1982 | Louis Simonet | PCF | Conseiller général |
février 1982 | mars 1983 | Georges Desroches | PCF | |
mars 1983 | juillet 1994 | Pierre André Roblot | UDF | Cadre |
juillet 1994 | juin 1995 | Maurice Mauguin | Agriculteur | |
juin 1995 | mars 2008 | Bertrand Leprieur | UMP | Directeur des ventes Maire Honoraire |
mars 2008 | mars 2014 | Marc Trelat | DVG | Viticulteur |
mars 2014 | juin 2020 | Christophe Juvanon[13] | DVD | Cadre |
juin 2020 | En cours | Eric Faure | sans étiquette | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants de Berzé-la-Ville s'appellent les Berzéens.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 690 habitants[Note 3], en augmentation de 17,35 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
603 | 486 | 671 | 652 | 686 | 709 | 700 | 705 | 705 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
656 | 696 | 725 | 768 | 794 | 790 | 764 | 633 | 595 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
544 | 554 | 534 | 425 | 382 | 326 | 319 | 313 | 347 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
363 | 341 | 371 | 410 | 511 | 530 | 519 | 516 | 536 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
657 | 690 | - | - | - | - | - | - | - |
Berzé-la-Ville appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.
Le prieuré, dépendance de l'abbaye de Cluny, fut créé sous l'impulsion d'Hugues de Semur, saint abbé de Cluny de 1049 à 1109. La construction attenante dite « château des moines » date du XVIe siècle, soit environ un siècle avant le départ des moines chassés par la Révolution. En 1791, la chapelle est transformée en habitation. Classée monument historique dès 1893, mise en vente et menacée, elle est rachetée en 1947 par miss Joans Evans, archéologue anglaise, qui en fit don à l'académie de Mâcon. La décoration de la chapelle remonte au premier quart du XIIe siècle et l'influence byzantine apparaît nettement (attitudes hiératiques, féminisation des personnages...) à côté de l'influence germanique (art ottonien). Le Christ en majesté, sous la main de Dieu tenant une couronne, et les douze apôtres (dont six sont identifiés) occupent la scène principale. Au pied des apôtres, deux évêques et deux diacres, saint Vincent et saint Laurent, très vénérés dans la région. À l'étage inférieur, au-dessus des chapiteaux, six femmes richement parées, dont certaines portent encore une inscription permettant de les identifier : sainte Agathe et sainte Consorce. Plus bas, en vis-à-vis dans les arcatures aveugles, deux panneaux représentent, l'un le martyre de saint Vincent maintenu sur le gril par les fourches de deux soldats, et l'autre la légende et la mort de saint Blaise. Neuf saints martyrs occupent la frise inférieure, initialement plus longue. L'emploi de colorants minéraux tels que le lapis-lazuli, l'ocre et le minium ont favorisé la conservation de ces fresques.
La présence de gypse ou pierre à plâtre sur le site remonte au Trias. L'exploitation en est très ancienne et on sait que les moines de Cluny ont extrait par puits la partie supérieure constituée de gypse particulièrement pur.
Témoins rares inscrits à l'inventaire des Monuments historiques en 1992[18], les fours aujourd'hui visibles forment un ensemble architectural de grande qualité récemment restauré. Construits au XIXe siècle, ces fours permettaient d'effectuer sur place la transformation du gypse en plâtre. L'entreprise était alors entre les mains d'un ingénieur-entrepreneur local, Étienne Bonnin, qui employait en 1862 douze ouvriers dans ses seules carrières et dans ses fours de Berzé (plus d'autres dans son entreprise de pulvérisation du gypse à Saint-Sorlin, aujourd'hui La Roche-Vineuse)[19].
La cheminée monumentale de 38 mètres de haut qui en assurait le tirage a disparu en 1902. La pierre à plâtre était acheminée sur rail de la galerie d'extraction aux fours. Après cuisson, le plâtre était pulvérisé et conditionné dans des moulins situés à proximité. Parmi les douze carrières de plâtre exploitées en Saône-et-Loire en 1838, celle de Berzé-la-Ville était particulièrement qualitative. L'exploitation sera définitivement abandonnée en 1899.
Construite au XIe siècle, elle appartenait à l'abbaye de Cluny[20]. La façade occidentale et la baie supérieure en plein cintre qui éclaire les combles sont des témoins de cette époque. L'église a fait l'objet d'agrandissement au XVIe siècle et au XVIIIe siècle, la nef a été partiellement agrandie. L'élément le plus intéressant est le décor intérieur qui orne le chœur et les chapelles nord et sud. Il a été réalisé selon la technique du pochoir au XVIe siècle.
![]() |
Blason | Écartelé: aux 1er et 4e d'argent à trois quintefeuilles d'azur, aux 2e et 3e de sinople à trois grappes de raisin d'or; sur le tout, de gueules à l'épée haute d'argent, à deux clés d'or passées en sautoir et brochant sur l'épée [21]. |
---|---|---|
Détails | L'écusson central représente les armes de l'abbaye de Cluny, à laquelle la commune a toujours été rattachée. Les grappes de raisin rappellent la vigne et les fleurs symbolisent la ville fleurie. Adopté par la municipalité le 31 mai 1991. |
Sur les autres projets Wikimedia :