Berre-l'Étang (en occitan provençal Bèrra de l'Estanh selon la norme classique ou Berro selon la norme mistralienne) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.
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Berre-l'Étang | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Istres |
Intercommunalité | Métropole d'Aix-Marseille-Provence |
Maire Mandat |
Mario Martinet 2020-2026 |
Code postal | 13130 |
Code commune | 13014 |
Démographie | |
Gentilé | Berratins / Berrois |
Population municipale |
13 660 hab. (2019 ) |
Densité | 313 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 28′ 36″ nord, 5° 10′ 07″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 146 m |
Superficie | 43,64 km2 |
Unité urbaine | Marseille-Aix-en-Provence (banlieue) |
Aire d'attraction | Marseille - Aix-en-Provence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Berre-l'Étang (bureau centralisateur) |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.berreletang.fr |
modifier |
Berre-l'Étang est située sur une plaine alluviale formée par l'embouchure de la rivière Arc. La ville est située en bordure de l'étang de Berre, sur la face est d'une pointe avancée qui sépare le petit étang de Vaïne de l'étang principal. Toute la rive droite de l'Arc est agricole, alors que la rive gauche est largement occupée par les installations pétrochimiques qui entourent la ville. À l'exception d'une ligne de collines allant de la tour de Bruni à la colline des Barjaquets (altitude 145 mètres) à l'est, la quasi-totalité du territoire communal est à moins de 40 mètres d'altitude, et plus de la moitié à moins de 20 mètres[1].
Le climat, de type méditerranéen, est plutôt doux, mais le mistral est souvent présent et les gelées possibles en hiver. Les sols, autrefois pierreux, ont été amendés et drainés par des canaux, et Berre l'Étang est devenu l'une des huertas du midi français, particulièrement dans les années 1970 aux années 2000[2], devenant le premier territoire français de production de fruits et de légumes sous serre.
La pointe de Berre est quelque peu à l'écart des axes de circulation, mais est proche :
La gare de Berre n'est desservie que par quelques TER Marseille - Miramas, mais de la gare d'Aix-en-Provence TGV, à 20 kilomètres de Berre, on joint Paris (gare de Lyon) en 3 h, Toulouse en 3 h 30 min, ou Lille-Europe en 4 h 20 min.
Lançon-Provence Saint-Chamas |
Lançon-Provence | La Fare-les-Oliviers Velaux |
Étang de Berre | Rognac | |
Étang de Berre | Étang de Berre | Étang de Berre |
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales (°C) | 11,2 | 12,6 | 15,3 | 17,7 | 22,2 | 26,1 | 29,5 | 29,2 | 25,3 | 20,3 | 14,7 | 12,0 | 19,7 |
Températures moyennes (°C) | 7,1 | 8,3 | 10,7 | 13,1 | 17,4 | 21,1 | 24,1 | 24,0 | 20,4 | 16,0 | 10,8 | 8,1 | 15.1 |
Températures minimales (°C) | 3,0 | 3,9 | 6,0 | 8,5 | 12,6 | 16,0 | 18,7 | 18,7 | 15,5 | 11,6 | 6,8 | 4,1 | 10,5 |
Précipitations (hauteur en mm) | 54 | 44 | 40 | 58 | 41 | 25 | 13 | 31 | 61 | 85 | 51 | 52 | 554,5 |
Source : Météo France[3] / Station de Marignane. |
Berre-l'Étang est une commune urbaine[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[7] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,3 %), terres arables (13,1 %), zones humides côtières (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (6,7 %), zones humides intérieures (5,7 %), prairies (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), eaux maritimes (0,8 %), forêts (0,6 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un projet de création du plus grand aérodrome du sud de l'Europe fut envisagé sur la commune de Berre-l'Étang par le Gouvernement de Vichy. Ce projet devait exproprier 229 propriétaires, de l’embouchure de l’Arc au nord, des hameaux de Mauran et de Saint-Estève à l’est et des sorties de l’Étang de Drignon au sud et jusqu'aux confins des salins (route du Grand Port). L'aérodrome ne vit jamais le jour.
" Ordonnance expropriation pour cause d’utilité publique du tribunal civil d’Aix-en-Provence le concernant la création dans la plaine de l’Arc, sur le territoire de Berre-l’Étang de 900 hectares, environ, englobant la totalité du hameau de Mauran. Avec 2 120 parcelles appartenant à 229 propriétaires différents. Il s’agissait des quartiers les plus fertiles de la région de Berre : 400 hectares étaient plantés en vigne, 200 hectares en prairies arrosables, 200 hectares en terre à labour pour céréales ou vergers d’oliviers et 199 hectares en lande inculte ou marais. 200 constructions à usages d’habitation ou agricole existaient. L’ordonnance fut affichée en mairie et publiée dans le journal Petites affiches marseillaises du , mais pas notifiées aux parties intéressées ni « transcrite ». L’État ne prit jamais possession des biens expropriés ; les indemnités ne furent jamais fixées ni payées. En fait, la procédure d’expropriation fut « suspendue » dès le prononcé de l’Ordonnance « sur l’Ordre des Allemands » (?).
Par la décision n° 127 57 DBA/2 du le ministre des Travaux publics et des Transports ordonna l’abandon du projet d’aérodrome. En 1950, 3,33 ha furent acquis afin de construire une radiobalise pour l’aérodrome de Marignane. Les autres terrains et immeubles restèrent en l’état. Trois propriétaires seulement (M. Aguillon lieu-dit « le clos de Calleigue pour 10 ha et MM. Pin et Capra) avaient accepté de vendre leurs propriétés dès 1942, mais des lenteurs administratives retardèrent les opérations de ventes qui n'avaient pas été effectuées à la Libération.
Si l’Ordonnance du faisait sortir du patrimoine des expropriés les terrains concernés, l’État se retrouvant « irrévocablement » propriétaire de tous les immeubles visés, les travaux conduits dès 1949 pour une rétrocession gratuite ont montré un certain nombre de difficultés « inextricables » : caractère périmé du cadastre de la commune de Berre-l’Etang, certaines personnes inscrites à la matrice n’en étant plus propriétaires depuis plus de 60 ans ; nombreuses mutations à titre onéreux ou gratuit, ou morcellements, effectués après l’Ordonnance ; un certain nombre de personnes en possession d'actes authentiques de propriété postérieurs à l’Ordonnance refusèrent de considérer leur éviction comme juridiquement possible. Par ailleurs attendre la prescription trentenaire renvoyant à 1974 pour régulariser les possessions gênait d’anciens propriétaires souhaitant vendre et se trouvant, en raison de leur incertitude de leurs droits, dans l’impossibilité d’obtenir un prix correspondant à la valeur normale de leurs biens. Une éventuelle expropriation était par ailleurs envisagée, en 1954, par EDF en cas de réalisation des projets d’aménagements de barrages dans la Basse Durance.
Cette situation avait une portée politique et conduisit Denis Padovani, conseiller général du canton de Berre et ancien vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône à faire publier en 1954 des avis dans la presse afin de grouper les expropriés et d’agir auprès de pouvoirs publics. Par ailleurs aucune demande formelle de rachat n’avait été formulée dans le délai de 10 ans. En fait les procédures administratives de restitution des propriétés ne furent pas achevées avant 1962."" (Source : Henri Conan)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1723 | ? | Joseph Varanchan | D'abord négociant à Marseille, il est accusé d'avoir détourné les recettes des gabelles de Berre. L'affaire est classée quand son épouse devient nourrice royale en 1727. Il fut nommé par décret royal maire de Berre en 1723, trois ans après la grande peste qui fit périr les deux tiers de la population de cette ville, riche par ses salines. | |
février 1790 | 1790 | Antoine Lauthier | Agent municipal sous Louis XVI durant la révolution. Le 14 décembre 1789, les institutions municipales sont mis en place par l'assemblée constituante. Un membre est élu au suffrage universel ainsi qu'une équipe municipale par des citoyens actif c'est-à-dire des citoyens payant des impôts. | |
novembre 1791 | novembre 1792 | Paul Billon | Agent municipal sous la Convention (1ere Terreur) | |
novembre 1792 | 1793 | Michel Guilhen | Agent municipal sous la Convention nommé par le Préfet - Profession Négociant | |
1793 | 1795 | Jean Durand | Agent municipal sous la Convention (seconde Terreur) | |
1795 | 1797 | Paul Billon | Agent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet | |
1797 | 1798 | Jean Durand | Agent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet | |
1798 | 1799 | Noël Philip | Agent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet | |
17 février 1800 ou 28 pluviôse an VIII | 1808 | François Varanchan | Maire sous le gouvernement du Consulat nommé par le Préfet | |
1808 | 1815 | Paul Castillon | Maire sous Napoléon 1er et sous le gouvernement provisoire de 1814 Charles Philippe de France et la 1ere Restauration de Louis XVIII | |
1815 | 1815 | Michel Simon | Maire les cent jours retour de Napoléon 1er - 1799-1864 Juge de paix et propriétaire | |
1815 | 1824 | Joseph Dominique Devolx | Maire sous Louis XVIII - profession notaire royal de Berre l'Etang[18],[19] 1776-1839 | |
1825 | 1830 | Antoine Alexandre de Gordes | Maire sous Charles X | |
1830 | 21 mars 1831 | Noël Couture | Maire Sous Louis-Philippe 1er Noêl François couture est né à Berre l'Etang le 21 germinal an VII (10 avril 1799), mort le 7 février 1868 à Berre l'Etang, il était propriétaire terrien. Gendre de Joseph Dominique Devolx, maire de Berre l'Etang 1815-1824[20] | |
21 mars 1831 | 18 juillet 1837 | Henri Gues | Maire sous la loi du 21 mars 1831, le maire et ses adjoints font désormais partie intégrante, avec les conseillers municipaux, du « corps municipal ». S'ils sont toujours nommés par le chef de l'exécutif (le roi) ou par les préfets, ces derniers doivent les choisir parmi les membres du conseil municipal. | |
18 juillet 1837 | 1846 | Joseph Castillon | Maire sous la loi du 18 juillet 1937 qui confère aux communes des nouveaux droit ainsi qu'à ses conseillers municipaux. | |
1846 | 1851 | Joseph Adoul | Maire - Un décret du 3 juillet 1848 organise provisoirement les institutions locales, confirme le suffrage universel pour l'élection des conseils municipaux, mais garde trace de la défiance dans laquelle on place le choix de l'électeur : les maires des villes de plus de 6000 habitants continuent d'être nommés par le pouvoir | |
1851 | 1856 | Joseph Castillon | Maire sous le second empire | |
1856 | 1871 | Benjamin Laveirarié | Maire sous le second empire | |
1871 | 1876 | Jules Couture | Maire élus sous le système actuel | |
1876 | 1876 | Auguste Durand | Maire | |
1877 | 1877 | Joseph Berthe | Maire | |
1878 | 1881 | Jean Honoré Pontois | Maire | |
1881 | 1882 | Jean-François Imbert | Maire | |
1882 | 5 avril 1884 | Noël Blanc | Maire sous loi du 28 mars 1882 instituant l'élection de tous les maires par les conseils municipaux- constituera longtemps la charte républicaine des « libertés communales », c'est-à-dire de l'organisation territoriale et de la démocratie locale à l'échelon de la commune jusqu'aux lois de décentralisation. | |
1884 | 1888 | Louis Castillon | Maire sous la loi du 5 avril 1884 qui consacrera la fameuse « clause de compétence générale » du conseil municipal : « le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune ». | |
1888 | 1891 | Benjamin Laveirarie | Maire | |
1891 | 1896 | Auguste Gautier | Maire | |
1896 | 1900 | Eugène Imbert | Maire | |
1900 | 1905 | Antoine Sauze | Maire - Marchand de grains | |
1905 | 1925 | Henri Jouval | Parti Radical | Maire et conseiller général de 1919 à 1934 Propriétaire et agriculteur |
1925 | 1929 | Alfred Castillon | Maire | |
1929 | 1931 | Désiré Chauvin | Maire | |
1931 | 1935 | François Imbert | Maire | |
1935 | 1941 | Denis Padovani | SFIO | Maire |
1941 | 1944 | Sauveur Imbert | Maire | |
1944 | 1945 | Denis Padovani | SFIO | Maire |
1945 | 1948 | Désiré Borghino | Maire élu aux suffrage universel avec pour la 1ere fois avec le vote des femmes. | |
1948 | mars 1983 | Roger Martin | PCF | |
mars 1983 | mars 1989 | Maurice Guiou | PCF | Conseiller général du Canton de Berre-l'Étang (1974-1992) |
mars 1989 | Serge Andréoni | PS | Retraité - Sénateur des Bouches du Rhône (depuis 2008) | |
en cours | Mario Martinet | PS | Conseiller général du Canton de Berre-l'Étang (2008-2015) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Depuis 1989, la ville de Berre-l'Etang est jumelé avec Meolo (Italie - Province de Venise). De nombreux échanges culturels, scolaires et sportifs ont lieu tout le long de l'année entre les deux villes. En 2014, sa jumelle a inauguré une Piazza Berre l'Etang, dans son centre-ville.
En 2017, la ville de Berre-l'Étang inaugure un rond-point Meolo (Italie - Province de Venise).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 13 660 habitants[Note 4], en diminution de 1,99 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 630 | 1 069 | 1 374 | 1 622 | 1 871 | 1 928 | 1 926 | 1 905 | 1 883 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 930 | 2 091 | 1 980 | 1 918 | 2 036 | 1 922 | 1 811 | 1 695 | 1 570 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 938 | 1 976 | 1 725 | 2 376 | 2 355 | 4 611 | 5 998 | 5 859 | 7 922 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 327 | 11 588 | 12 069 | 12 562 | 12 672 | 13 414 | 13 953 | 13 840 | 13 483 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
13 660 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le Forum des Jeunes et de la Culture ou Forum de Berre est une association Loi 1901 créé en 1989. Ce lieu à vocation culturelle propose des ateliers, de l’animation à destination des 13/17 ans et une programmation spectacle éclectique. Depuis sa création de nombreux artistes de renoms s'y sont produits. (Charlélie Couture, Dee Dee Bridgewater, Jeanne Cherhal, Michel Fugain, Liz Mc Comb, Luther Allison, Abdel Rahman El Bacha Léo Ferré, Alex Metayer, Jane Birkin…)
Le Forum de Berre organise chaque année le Carnaval de la Ville de Berre.
Depuis 2009, il a fondé le Festival des Cultures Urbaines et le Battle Europa
La médiathèque municipale Edmonde-Charles-Roux propose des livres, des CD et DVD au prêt, pour un total de 60000 supports[24].
Football
La base d'aéronautique navale de Berre fut l'une des plus importantes pendant l'entre-deux-guerres. De nombreuses escadrilles s'y succédèrent de 1919 à 1942. Jean Mermoz y a préparé son record de vitesse et le record mondial de distance qu'il a effectué en 1936 avec 4 308 km en 30 h 25 min sur un Latécoère 228[25]. La BAN a cessé toute activité en 1972. L'un des deux anciens hangars de type "Limousin" restauré abrite la piscine municipale Claude-Jouve depuis .
La construction de la raffinerie de Berre par la Cie des Produits Chimiques et Raffineries de Berre, filiale de Saint-Gobain, a commencé en 1929. La première unité de distillation est mise en service en 1931. L'année 1932 voit l'ouverture de l'étang de Berre aux navires de haute mer. En 1937, la capacité de distillation de la raffinerie était de 600 000 tonnes par an. Sorties pratiquement intactes de la période 1939-1945, les installations de la Compagnie reprirent rapidement leur rythme d'avant-guerre. En 1947, création de la Compagnie de raffinage Shell Berre avec la fusion de la Société des Pétroles Jupiter et la Cie des Produits Chimiques et Raffineries de Berre. Le premier directeur en est l'ingénieur André Loizillon.
Les installations de Shell se sont progressivement étendues tout autour de la ville, et couvrent aujourd'hui quelque 800 hectares. Avec 1 500 salariés, Shell-Berre est devenu le principal employeur de la ville. Ses activités vont de l'importation de pétrole à la fabrication de polypropylène et de polyéthylène, en passant par le raffinage et le stockage des produits pétroliers et dérivés. Un important embranchement ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles dessert les unités de traitement.
À partir de 1998, « la Shell » a entrepris de se désengager de ses activités de chimie, et a vendu des unités de production à Dow Chemicals, Arkema et au Texas Facific Group. En , le groupe a annoncé la reprise de l'ensemble du site par le groupe néerlandais Lyondell Basell, lui-même contrôlé par le fonds américain Access Industries de Leonard Blavatnik. Cette cession est effective depuis le . Shell stoppera son unité de solvants d'ici fin 2009, et envisage de se retirer d'Infineum (production d'additifs pour carburants). Selon le plan de sauvegarde de l'emploi annoncé, 300 postes devraient disparaître sans licenciements. La nouvelle société quant à elle se propose de développer la production de polymères pour les plastiques, où elle est leader mondial, et de biocarburants[26].
Les hivers 2006, 2007, 2008, un Héron vert Butorides virescens a été identifié dans le port de plaisance ; c'était la deuxième observation en France de cet oiseau très occasionnel, originaire du continent américain. Cette observation a interpellé la communauté des ornithologues de par sa rareté d'abord, puis par l'habitude qu'avait cet oiseau d'estiver dans une roselière bien déterminée près d'Amsterdam, comme il hivernait avec régularité dans le port Samson de Berre-l'Etang.
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De gueules, au lion d’argent, la queue fourchue, armé, lampassée et couronné d’or, portant sur l’épaule une moucheture d’hermine de sable tirée des armes de Bretagne. Au chef parti : au 1er d’azur, semé de fleurs des lis d’or, Au lambel à trois pendants de gueules, qui est d’Anjou Ancien. Au 2e d’azur, semé de fleurs de lis d’or, à la bordure de gueules, qui est d’Anjou Moderne[28].
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