Benais est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Benais | |
![]() Mairie de Benais. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire |
Maire Mandat |
Stéphanie Riocreux 2020-2026 |
Code postal | 37140 |
Code commune | 37024 |
Démographie | |
Gentilé | Benaisiens |
Population municipale |
906 hab. (2019 ![]() |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 17′ 50″ nord, 0° 12′ 56″ est |
Altitude | Min. 33 m Max. 114 m |
Superficie | 20,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bourgueil (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Langeais |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | benais.fr |
modifier ![]() |
La commune est située dans la Touraine angevine, anciennement province d'Anjou jusqu'à la Révolution française.
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 13,89 km, comprend un cours d'eau notable, l'Authion (1,458 km), et cinq petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
L'Authion, d'une longueur totale de 99,8 km, prend sa source à 86 m d'altitude près de Bourgueil, à Hommes, à la fontaine de la Favrie[3]. et se jette dans la Loire près d'Angers à Sainte-Gemmes-sur-Loire, à 15 m d'altitude[4], après avoir traversé 29 communes[5]. Sur le plan piscicole, l'Authion est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Changeon du Moulin Foulon au Moulin Boutard », « l'étang des Landes de Benais » et « les landes humides de la Pataudière »[7],[8].
Benais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourgueil, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[12] et 6 071 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), cultures permanentes (15 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (4,2 %), terres arables (1,4 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Le territoire de la commune de Benais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Bourgueil, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 519 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 450 sont en en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].
Une partie du territoire de la commune est en outre située en aval d'une digue. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[25].
Benais serait issu du gentilé gallo-romain Benaciusqui dérive du gaulois Benos[26].
Partie intégrante de la province d'Anjou et de son histoire, Benais et la région de Bourgueil (y compris le domaine du château de Gizeux et jusqu'à Château-la-Vallière) fut rattachée en 1790 au tout nouveau département d'Indre-et-Loire.
Depuis le XIIIe siècle au moins, Benais appartenait[27] à la maison de B(e)auçay-en-Loudunais (à Mouterre-Silly et La Mothe), qui acquit aussi Champigny. Au début du XIVe siècle, Eustach(i)e de Beauçay, fille de Hardouin Ier de Beauçay et veuve de Guillaume d'Usages vidame du Mans, marié en 1303), transmit Benais à son deuxième mari, André de Montmorency-Laval sire de Loué et de Châtillon, épousé vers 1311.
Les Montmorency-Laval-Loué se succèdent alors à Benais : le fils d'André et Jeanne, Guy Ier ; ses fils Jean et Thibault Ier ; le fils de ce dernier, Guy II ; son fils Pierre ; son fils Gilles Ier, héritier des Maillé par sa femme Françoise de Maillé, épousée vers 1500 ; Gilles II, leur fils ; ses fils René et Jean ; le fils de ce dernier, Guy III, † sans postérité à la bataille d'Ivry en 1590 en combattant pour le roi Henri IV : sa femme Marguerite, † 1614, fille du chancelier Philippe Hurault de Cheverny, cède le comté de Maillé en 1611 aux du Bellay (de la branche de Gizeux, Thouarcé, Yvetot, représentée alors par Martin III (1571-1637), et qui descendait du mariage vers 1496/1498 entre René du Bellay et Marquise/Marguerite de Laval, fille de Pierre ci-dessus).
En 1619, le comté de Maillé est acquis par le connétable Charles d'Albert de Luynes (1576-1621), et transformé en duché-pairie de Luynes.
En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L'Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Bourgueil.
Le 24 mai 1589, Duplessis-Mornay gouverneur de Saumur (1589-1621) ne commande pas seulement la ville de Saumur, il prend la tête d'un gouvernement spécial qui est détaché de l'Anjou. Cette sénéchaussée de Saumur, englobe au nord de la Loire le pays de Bourgueil. À la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, une série d'attaques sur des enfants et des jeunes gens (une vingtaine de victimes) sont attribuées à la bête de Benais ; il s'agissait peut-être d'un couple de loups[28].
Benais et le pays bourgueillois (s'étendant jusqu'à Ingrandes vers l'est et jusqu'au château de Gizeux au nord) dépendront de la sénéchaussée de Saumur jusqu'à la Révolution française.
À la fin de l'année 2011, la ville est médiatisée à la suite d'une enquête sur une possible escroquerie basée sur une chaîne de Ponzi[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1920 | 1965 | Maurice Lemesle | Inconnu | |
1965 | 1983 | Réné Ploquin | Inconnu | |
1983 | mars 2001 | Monique Caslot | Inconnu | |
mars 2001 | mars 2008 | Roger Le Coz | DVD | |
mars 2008 | En cours | Stéphanie Riocreux | PS | Sénatrice depuis 2015 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 906 habitants[Note 3], en diminution de 7,65 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 500 | 1 583 | 1 459 | 1 561 | 1 626 | 1 598 | 1 517 | 1 440 | 1 384 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 303 | 1 326 | 1 324 | 1 257 | 1 239 | 1 197 | 1 170 | 1 112 | 1 053 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 054 | 1 055 | 954 | 864 | 877 | 837 | 829 | 806 | 812 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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833 | 836 | 681 | 712 | 862 | 870 | 859 | 953 | 931 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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906 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Benais se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais. L'école élémentaire de la commune accueille les élèves du CP au CM2.