Belloc-Saint-Clamens (Bèthlòc e Sent Clamenç en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Belloc-Saint-Clamens
La chapelle Saint-Clamens.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Gers
Arrondissement
Mirande
Intercommunalité
Communauté de communes Astarac Arros en Gascogne
Maire Mandat
Claudine Ladois 2020-2026
Code postal
32300
Code commune
32042
Démographie
Gentilé
Bellocois, Bellocoise
Population municipale
130 hab. (2019 )
Densité
12 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 27′ 27″ nord, 0° 26′ 10″ est
Altitude
255 m Min. 159 m Max. 272 m
Superficie
10,49 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Auch (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Mirande-Astarac
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Belloc-Saint-Clamens
Géolocalisation sur la carte: France
Belloc-Saint-Clamens
Géolocalisation sur la carte: Gers
Belloc-Saint-Clamens
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Belloc-Saint-Clamens
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, la Baïse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Belloc-Saint-Clamens est une commune rurale qui compte 130 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 655 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Bellocois ou Bellocoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Clamens, classée en 1890.
Géographie
Localisation
Belloc-Sant-Clamens est une commune située en Gascogne, à 5 km au sud de Mirande par la D 939. Belloc constitue une sorte de balcon entre la Baïse et la Petite Baïse qui permet de voir la chaîne des Pyrénées avec son pic du Midi.
Belloc-Saint-Clamens se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Voies de communication et transports
Entrée nord de Belloc-Saint-Clamens sur la C6.
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Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, la Baïse, le ruisseau de Berdoy, le ruisseau de Lasmoulines, le ruisseau de Sentagne, le ruisseau des Moulines et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].
Réseaux hydrographique et routier de Belloc-Saint-Clamens.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Mirande», sur la commune de Mirande, mise en service en 1971[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 791,1 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 24 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[15] à 13,5°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17]:
la «forêt de Berdoues» (389ha), couvrant 4 communes du département[18] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17]:
le «coteau en rive droite de la Baïsole» (587ha), couvrant 7 communes du département[19].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Belloc-Saint-Clamens.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Vue générale de Belloc-Saint-Clamens depuis le nord. La commune s'inscrit dans un cadre rural.
Typologie
Belloc-Saint-Clamens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,5%), zones agricoles hétérogènes (27%), forêts (18,1%), prairies (7,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Belloc-Saint-Clamens est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse et la Petite Baïse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[26],[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Belloc-Saint-Clamens.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 83 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 83 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Puydarrieux, un ouvrage de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de 14,5 millions de mètres cubes[30]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
Toponymie
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Le toponyme est formé du gascon beg (en orthographe actuelle bèth), de bèl «beau» et lòc, «lieu», pour donner «beau lieu»[32].
Le sens du toponyme est le même que pour Belloc(h): «endroit agréable, bien situé».
Histoire
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Antiquité
Le territoire de la commune fut en partie la propriété de Caïus Antistius Arulianus qui posséda une immense villa et fit travailler des centaines d'esclaves et d'affranchis. C'est le nom qui figure sur le cippe que l'on trouve sous le porche- préau de la chapelle Saint-Clamens.
Politique et administration
La mairie.
Administration municipale
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2019, la commune comptait 130 habitants[Note 9], en stagnation par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
428
215
332
404
655
600
539
586
565
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
526
467
405
442
363
361
358
318
290
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
293
277
256
239
247
258
229
202
182
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
177
144
143
147
148
143
143
131
129
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
130
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-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Le nombre d'habitants s'est stabilisé depuis le dernier recensement grâce aux naissances des jeunes couples qui sont restés au pays et ont repris l'exploitation familiale.
Enseignement
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En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 69 personnes, parmi lesquelles on compte 71% d'actifs (59,4% ayant un emploi et 11,6% de chômeurs) et 29% d'inactifs[Note 10],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 44, soit un indicateur de concentration d'emploi de 106,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7%[I 8].
Sur ces 44 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 30% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 75% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3% les transports en commun, 6,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,9% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
19 établissements[Note 11] sont implantés à Belloc-Saint-Clamens au [I 11].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 52,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 19 entreprises implantées à Belloc-Saint-Clamens), contre 12,3% au niveau départemental[I 12].
Agriculture
Vieux monte-bottes.
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementle centre-nord du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 16 en 2000 puis à 17 en 2010[41] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 41% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 713ha en 1988 à 1 247ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 96ha[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La chapelle Saint-Clamens: La commune présente une chapelle de style roman (XIesiècle), située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Elle est classée aux monuments historiques depuis 1890[43]. Cette chapelle a été dédiée à Clément 1er, pape de 89 à 97. Le nom de la commune, Saint-Clamens, est lui-même une forme gasconne du nom de Clément.
Des matériaux de réemplois témoignent d'une présence gallo-romaine assez importante. La chapelle au cours de l'histoire n'a pratiquement pas subi de remaniement. Elle a conservé ses murs en petit appareil, son mur campanaire, ses fenêtres romanes.
Sous l'auvent rustique, il y a un cippe funéraire gallo-romain du IVesiècle et sur le sol quelques débris de mosaïques.
La nef unique contient une cuve baptismale octogonale décorée de pampre et sur ses murs, des peintures du XVesiècle. La nef, dans son état actuel, ne mesure guère plus de 14 m de longueur hors-œuvre.
Dans le chevet à sept pans, il est possible d'admirer un sarcophage en marbre de Saint-Béat, paléochrétien du IVesiècle de l'école d'Arles. Il fut excavé en 1864 au lieu-dit Guilhou. Il est richement sculpté de scènes de vendanges et d'allégories sur l'écoulement de la vie. Sur le grand côté visible du couvercle, des putti jouent au cerceau. À ses extrémités apparaissent deux grosses têtes chevelues au profil bien dessiné et au nez fin. Sur la cuve, des personnages offrent au défunt les symboles de la richesse et de la créativité mises en œuvre sur son domaine: rameau feuillu, faucille, corbeille de blé, gerbe de blé, corbeille et branches chargées de fruits. Au pied des personnages, de petits animaux. Sur les petits côtés du sarcophage ont été sculptés les scènes de vendange. Le sarcophage sert, aujourd'hui, de socle à l'autel de la chapelle.
À l'extérieur, l'abside est renforcée aux angles par trois contreforts de très faible épaisseur mais de grande largeur dans lesquels sont percées des fenêtres. Ces fenêtres ont des vitraux dont deux sont antiques, ne comportant pas d'autres motifs décoratifs que des losanges et des carrés sertis de plomb.
Le portail méridional date du XVIesiècle.
Les chapiteaux tant de l'intérieur que de l'extérieur sont de la même époque. Leur épannelage est simple mais comporte au-dessus de l'astragale, une partie cylindrique qui amorce la colonne. Des torsades ornent l'astragale lui-même et le décor simplement gravé figure des rangés de palmettes, des tiges ondulées portant des demi-palmettes, des brins tressés, des fils de demi-triangles ou de demi-cercles ou de simples ondulations.
Des statues en bois peint sont fixées au mur sud de la chapelle. Y figure l'évêque saint Clamens. Au fond de la chapelle reposent sur le sol, des fonts baptismaux à huit côtés.
À remarquer les fresques sur le côté nord: une crucifixion du XIIesiècle (la Vierge prie et Marie Madeleine fait une offrande). Le bandeau portant l'inscription INRI traverse le bois de la croix donnant ainsi un inhabituel effet de perspective.
La chapelle Saint-Clamens
Le clocher-mur.
Le porche abritant le cippe.
Le chevet et ses fenêtres encadrées de colonnettes.
La nef et chœur.
Le sarcophage servant de socle à l’autel.
Fonts baptismaux.
L'église de l'Assomption, rebaptisée au XIXesiècle et nouvellement restaurée, domine le centre du village par sa tour rectangulaire qui finit en terrasse.
L'église de l'Assomption
L'édifice en 2019.
Le porche.
Le chevet vu depuis le village.
Site castral de Belloc. Un château est cité en 1209 dans le cartulaire de Berdoues[44]; il appartient alors à la famille des Montesquiou, et semble-t-il pour une part aux comtes d'Astarac (actes n°102 et 784). Cette forteresse était située à l'ouest de l'église, au sommet du coteau qui domine le versant abrupt de la vallée de la Baïse[45], à l'emplacement d'une actuelle propriété privée. Aucun vestige de l’ancienne demeure seigneuriale n’est visible aujourd’hui en élévation.
Ancien château de Lanecastet. La carte de Cassini indique une maison noble à «Sabatié», dont le nom est encore utilisé pour le bâtiment visible sur le cadastre de 1823[46]. La carte d’Etat-Major mentionne «Lanecastel» au XIXe siècle, et aujourd’hui la maison porte le nom «Le Dané». Aucun vestige de l’ancienne demeure seigneuriale n'est visible en élévation. Propriété privée, ne se visite pas.
Site castral de Saint-Clamens. Le château de Saint-Clamens est signalé comme ruiné en 1198, dans le cartulaire de Berdoues[44]: «totam ex integro terram […] a Sent Clem que terra est inter ecclesiam et castellum qui fuit de Sent Clem» (acte n°62). Il se trouvait à quelque distance de l'église paroissiale, vers le côteau: c'est sans doute son emplacement qu'indique le lieu dit A la Mothe cité dans le cadastre de 1750[47],[45]
Motte castrale de Serres. Le castellum de Serres apparaît en 1174 dans le cartulaire de Berdoues[44] comme possession des seigneurs de Marrast (acte n°5). La mention renvoie à un point situé 750 mètres au sud de l'église de Belloc, dans un bosquet où apparaissent quelques travaux de terrassement: on devine une plate-forme de faible hauteur inférieure à 2 mètres, dotée d’un enclos subordonné[48].
Autres lieux et monuments
Le monument aux morts.
Croix dans le village.
Vierge.
Puits.
Personnalités liées à la commune
Henri Lazies (1929-2018): joueur de rugby international, formé à Auch
Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.III: Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF40101206)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[29].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Michel de La Torre, Gers: Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5032-2, BNF35576310).
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