Behren-lès-Forbach [beʁən lɛ fɔʁbak][2] est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.
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Cité de Behren-lès-Forbach | |
![]() Église Saint-Blaise. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France |
Maire Mandat |
Dominique Ferrau 2020-2026 |
Code postal | 57460 |
Code commune | 57058 |
Démographie | |
Gentilé | Behrenois[1] ou Behrinois |
Population municipale |
6 562 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 097 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 28″ nord, 6° 56′ 08″ est |
Altitude | Min. 243 m Max. 382 m |
Superficie | 5,98 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Forbach (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Stiring-Wendel |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-behren.fr |
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La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Lixing[Carte 1].
Le ruisseau de Lixing, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Folkling et se jette dans la Sarre à Grosbliederstroff, après avoir traversé six communes[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[5].
La qualité du ruisseau de Lixing peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Behren-lès-Forbach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 15 communes[9] et 82 547 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forbach (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30,7 %), prairies (26,2 %), forêts (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), terres arables (3,2 %), cultures permanentes (2,8 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Behren-lès-Forbach est une ancienne cité minière dont un document mentionne déjà l’existence au début du XIVe siècle sous l’orthographe de « Berne ». À cette époque, le village appartient, entre autres, à la seigneurie de Forbach puis à la chatellerie de Sarreguemines. Behren fait tour à tour partie du duché de Lorraine ou du comté de Nassau-Sarrebruck.
Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans (1618-1648) ne va pas épargner ce qui n’est encore qu’un village avec son occupation par l’armée suédoise. Au cours de cette triste période, les châteaux voisins de Forbach et de Sarreguemines sont détruits sur l’ordre du cardinal de Richelieu.
Le désastre de la guerre de 1870 oblige la France à céder l’Alsace et la Moselle à l’Allemagne. Le village de Kerbach-Behren devient donc allemand. À cette même époque, la région devient un important bassin industriel grâce notamment à ses mines de charbon. Durant la Première Guerre mondiale, les hommes de Behren combattent dans l’armée allemande, la plupart sur le front russe. Le village redevient français avec le traité de Versailles en 1919.
En 1927, Behren est définitivement séparé de Kerbach grâce aux efforts de son premier maire, Jean Weyland, et porte désormais le nom de Behren-lès-Forbach.
Le 1er septembre 1939, le village est évacué par ordre de l’autorité militaire (zone rouge de la ligne Maginot). À pied, à bicyclette, en voiture, en charrette, toute la population prend la route de Gaubiving dénommée aujourd’hui pour cette raison rue du 1er-septembre-1939. À Château-Salins tout le monde prend le train à destination du département de la Charente, sauf les familles des mineurs qui sont dirigées sur les différents bassins houillers français (Pas-de-Calais ; Saône-et-Loire). Les avant-postes français se trouvent sur les hauteurs du Kelsberg (près du château d’eau de la cité) et du Wingertsknopf. Le 12 mai 1940, à 4 h du matin, les Allemands arrosent Behren par un feu roulant d’artillerie. À 4 h 30, Behren brûle. À 5 h 30, les Allemands attaquent et le village est occupé à 8 h 30. Le 17 février 1945, la localité est enfin libérée, mais a payé un lourd tribut : sinistrée à 80 %, elle a aussi perdu quatre de ses fils.
Au lendemain de la Libération, la vie reprit son cours et les hommes retournèrent à la mine. En 1956, Behren-lès-Forbach devient une grande cité-dortoir, propriété des Houillères du Bassin de Lorraine (H.B.L). Aux primo-arrivants succédaient d’autres arrivants. Le petit village de 700 habitants se muait en ville champignon pour atteindre 12 512 Behrenois en 1968.
En 2010, la commune de Behren-lès-Forbach a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1977 | mars 2001 | Paul Bienvenu | PCF | Ouvrier mineur |
mars 2001 | mars 2008 | Michel Obiegala | PS | |
mars 2008 | mars 2014 | Jérôme Dibo | SE | Ingénieur |
mars 2014 | En cours | Dominique Ferrau | DVD | Agent d'assurances |
Les données manquantes sont à compléter. |
En 2008, la ville compte 2 495 immigrés soit 29,3 % de sa population[22]. En 1999, 51 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'ascendance étrangère dont 41 % d'origine maghrébine[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 6 562 habitants[Note 3], en diminution de 11,79 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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250 | 244 | 291 | 519 | 502 | 473 | 429 | 524 | 10 486 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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12 512 | 12 015 | 11 152 | 10 291 | 10 073 | 9 146 | 8 781 | 7 500 | 6 562 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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6 562 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Coupé : au 1er d'argent (de sable) au lion léopardé de sable (d'or), au 2e de sable (d'or) à l'ours passant d'argent (de sable). |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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