Beaucourt-sur-l'Hallue est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Beaucourt et Hallue.
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La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Beaucourt-sur-l'Hallue est un village périurbain picard de l'Amiénois situé à une quinzaine de kilomètres au nord-est d'Amiens, à la même distance à l'ouest d'Albert et à 41 km au sud-ouest d'Arras. Il est desservi par l'ancienne RN 319 (actuelle RD 919 Amiens - Arras).
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Beaucourt-sur-l'Hallue
Rubempré
Mirvaux
Bavelincourt et Béhencourt
Montigny-sur-l'Hallue
Hydrographie
La commune est limitée au sud-est par le lit de l'Hallue, un affluent du fleuve côtier picard la Somme.
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,3%), forêts (11,2%), prairies (5,9%), zones urbanisées (4,6%), zones agricoles hétérogènes (4%[2]).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui[3]).
Toponymie
La rivière l'Hallue a donné son nom au village[4].
Urbanisme
Typologie
Beaucourt-sur-l'Hallue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,3%), forêts (11,2%), prairies (5,9%), zones urbanisées (4,6%), zones agricoles hétérogènes (4%[2]).
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui[3]).
Toponymie
Beaucourt est un terme de formation germano-romane. Le suffixe «court», dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme ou un domaine[10]. Le préfixe Beau dériverait du nom germanique d'un des propriétaires du lieu, après les invasions barbares des Vesiècle - VIesiècle[11].
Histoire
Guerre franco-prussienne de 1870
Au cours de la bataille de l'Hallue le , des combats eurent lieu sur le territoire de Beaucourt.
Plusieurs habitants furent emmenés en captivité[12].
Première Guerre mondiale
Beaucourt-sur-l’Hallue, en arrière du front, a servi de zone de repli, en 1916, pour les troupes australiennes du 13e bataillon des forces spéciales. Le village y a trouvé une certaine forme de prospérité[4].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 281 habitants[Note 3], en augmentation de 5,24% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
296
268
332
386
401
414
448
475
476
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
475
440
437
369
350
331
323
312
305
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
265
263
222
214
225
211
207
220
244
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
194
208
225
214
235
226
234
232
254
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
284
281
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église paroissiale, placée sous le vocable de saint Éloi: C'était à l'origine un édifice néo-classique du XVIIIesiècle. L'édifice a été fortement dégradé à l'époque révolutionnaire. Des premiers travaux de restauration ont été financés en l'an XI par Charles Marie Dufresne, l'ancien seigneur de Beaucourt. En 1873, le sanctuaire est agrandi, les fenêtres exhaussées. Une chapelle est créée au sud pour faire pendant à celle du nord, réservée autrefois aux seigneurs. Les armes seigneuriales, surmontées d'une couronne comtale, figurent dans le vitrail de cette chapelle; on les retrouve à l'extérieur, sculptées au-dessus de la porte latérale. L'église est construite sur le plan d'une croix latine orientée à l'est. Toutes les baies et le portail, sont en plein cintre et les sculptures des portes sont réalisées dans un même style néo-roman. La façade ouest et les murailles latérales sont en pierre. Le portail en bois est surmonté d'une rosace. Chacun des murs latéraux est percé de trois baies. Les deux croisillons du transept sont maçonnés en brique sur soubassements en grès. Les deux pignons du transept sont surmontés d'une croix en pierre et sont percés de deux fenêtres accolées. À l'est, la partie centrale de l'ancienne abside en pierre a été prolongée par un édifice en brique, ouvert à l'avant par une rosace hexalobée et par deux petites baies de chaque côté. La sacristie accolée au croisillon droit, réalisée en brique, est éclairée par deux petites baies sur le côté sud et trois vers l'est. La nef est formée de trois travées principales et d'une plus petite à l'arrière, surmontée d'une tribune, formant un porche-narthex. Trois tirants en fer empêchent les murailles latérales de la nef de s'écarter. Les voûtes en plâtre sur lattis, sont peintes pour imiter la pierre. Les grandes arcades entre chœur, transept, travées de la nef et narthex, sont de section carrée en briques, creuses à l'intérieur et enduites de plâtre. Dans la nef, voûtes et arcades partent de chapiteaux, reposant sur de minces pilastres non contrefortées. Dans le transept, les colonnes sont triples avec chapiteaux. Dans le chœur elles sont simples avec chapiteaux. L'allée centrale est pavée de dalles noires anciennes. Les baies latérales ont des vitraux blancs aux figures géométriques sur plomb avec filets de couleur. Le vitrail de la fenêtre de gauche du transept représente «le baptême du Christ». La fenêtre de droite représente «la fuite en Égypte». Les scènes sont surmontées de médaillons sur fond de mosaïque. Le médaillon derrière l'autel met en scène cinq personnages. La fenêtre au-dessus de la porte d'entrée est une rosace à huit lobes, en vitraux mosaïque et grisaille riche[21].
Article connexe: Flèches et clochers de l'arrondissement d'Amiens en 1908.
Château: En 1745, les terres et la seigneurie de Beaucourt sont vendues à Alexandre du Fresne de Beaucourt, seigneur de Marcelcave, La Motte, maire d'Amiens en 1749. C'est probablement pour lui que sont alors construit le château, vers 1750 (la date de 1753, apparaît dans une cave). Par ailleurs, le pressoir au sud du château porte la date 1787. Au XIXesiècle, sont édifiés près du corps de logis deux pavillons en brique dont il ne reste que les cuisines, au nord. Deux ailes latérales (aujourd'hui disparues) sont rajoutées au corps de logis. Le «chalet» en brique près du grand potager, à l'ouest du château, est construit en 1877. La cour de ferme date également du XIXesiècle. En 1887, une campagne de travaux est conduite sur le corps de logis pour Léon de Monclin (inscriptions en haut de la façade sur jardin). Le château constitue une vaste propriété comprenant un corps de logis isolé entre cour et jardin, et diverses dépendances au nord, au sud et à l'ouest. Le corps de logis est un bâtiment en craie sur soubassement de grès, couvert en ardoise. En élévation, le corps principal comporte un étage-carré et un étage de comble, couverts par un toit à croupe. Il est encadré par deux petites ailes plus basses (rez-de-chaussée et combles) couvertes par une croupe brisée. Cette élévation est couronnée par un fronton central triangulaire. Les deux façades, sur cour et sur jardin, suivent la même ordonnance mais l'élévation antérieure présente en outre une véranda. À l'intérieur, le château a conservé bon nombre d'éléments du XVIIIesiècle: escalier tournant en maçonnerie, avec rampe en ferronnerie, parquets en marqueterie dans le salon, boiseries (remaniées au XIXesiècle). Au nord du corps de logis s'élève un bâtiment en brique, couvert par un toit brisé, qui abritait les cuisines. Au sud se trouvent un petit pavillon bas, une serre donnant sur le petit potager, et un ensemble de dépendances en U abritant logement, écuries et pressoir. Sous le pressoir est creusée une cave en brique et pierre aux assises alternées. Une cave semblable s'étend sous le bâtiment des cuisines. Le domaine s'étendait à l'origine vers l'ouest, au-delà de la rue du Château, avec un grand potager dont demeure la maison du jardinier, bâtiment en brique comportant logement et remise. Enfin, au nord du château se trouve une cour de ferme dont les bâtiments logement et étables) sont construits en briques et moellons de craie. Dans la cour s'élève un pigeonnier octogonal avec base en pierre, murs en pans de bois couverts d'un essentage d'ardoise, et flèche en ardoise couronnée d'un épi de faîtage en forme de pigeon[22].
Monument aux morts, construit en exécution d'une délibération du conseil municipal d'avril 1921 et financé par souscription publique, crédit municipal et subvention de l'état qui affectée à l'entourage du monument[4].
Article connexe: Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme.
Personnalités liées à la commune
Le général du Fresne[pourquoi?] servit dans les armées françaises de 1785 à 1807; il prit part aux campagnes de la République et de l'Empire[réf.nécessaire].
Héraldique
Blason
Tiercé en pairle renversé: au 1er d'or au frêne de sinople, au 2e de gueules à trois fers à cheval d'argent, au 3e d'azur à la fasce ondée d'argent et à la gerbe de blé d'or liée de gueules brochante.
Détails
Ces armoiries, création de Jean-François Binon, ont été adoptées par la commune en 2019. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Marion Lemaître, le Courrier picard, «Beaucourt-sur-l'Hallue, un bataillon australien s'installe dans la commune», 18 mars 2018, p.18.
Réélue pour le mandat 2014-2020: «Liste des maires de la Somme»[PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
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