Bassillon-Vauzé (en béarnaisBassilhon-Bausèr ou Bassilhoû-Bausè) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Bassillon et Vauzé.
Bassillon-Vauzé
L'église Saint-Barthélémy.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Pau
Intercommunalité
Communauté de communes du Nord Est Béarn
Maire Mandat
Dominique Duclerc 2020-2026
Code postal
64350
Code commune
64098
Démographie
Gentilé
Bassillonnais
Population municipale
65 hab. (2019 )
Densité
13 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 27′ 27″ nord, 0° 04′ 27″ ouest
Altitude
Min. 190 m Max. 303 m
Superficie
4,96 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Pau (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Bassillon-Vauzé
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Bassillon-Vauzé
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
Bassillon-Vauzé
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Bassillon-Vauzé
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Géographie
Localisation
La commune de Bassillon-Vauzé se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 38 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 35 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lembeye[1].
Sur le plan historique et culturel, Bassillon-Vauzé fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Réseaux hydrographique et routier de Bassillon-Vauzé.
La commune est drainée par le Larcis, le ruisseau du Boscq et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Larcis, d'une longueur totale de 34,8 km, prend sa source dans la commune de Luc-Armau, et s'écoule vers le nord-ouest. Il se jette dans le Léez à Projan, après avoir traversé 20 communes[8].
Le lac de Bassillon, à l'est de la commune, est la conséquence d'une retenue d'eau sur le Larcis[6].
Une autre retenue d'eau, sur le ruisseau du Boscq, forme la retenue de Lembeye-Corbères, partiellement sur le territoire de la commune, au nord-ouest de celui-ci[6].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lembeye», sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972[14] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 1 059,8 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 30 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[18], à 13,4°C pour 1981-2010[19], puis à 13,8°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].
Urbanisme
Typologie
Bassillon-Vauzé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[27],[28].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (40,8%), terres arables (36,4%), forêts (16,5%), eaux continentales[Note 8] (5,5%), zones agricoles hétérogènes (0,7%)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Elle est desservie par les routes départementales 148 et 205.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bassillon-Vauzé est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Larcis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2009[34],[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bassillon-Vauzé.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[35]. 83,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[36].
Toponymie
Le toponyme Bassillon apparaît sous les formes
Basilhoo (1385[37], recensement, et 1402[30], censier de Béarn[38]),
Bacilhoo, Baxilho, Basilhon et Bacilhon (respectivement 1540[30], 1542[30], 1546[30] et 1550[30], réformation de Béarn[39]) et
Bassillon sur la carte de Cassini (fin XVIIIesiècle[37]).
Son nom béarnais est Bassilhon-Bausèr[40] ou Bassilhoû-Bausè[41].
D’après Michel Grosclaude[37], Bassillon provient du nom d’homme latin Bassilius, augmenté du suffixe -onem, soit «domaine de Bassilius».
Le toponyme Vauzé apparaît sous les formes
Bauser (1385[37], recensement de Lembeye),
Bausee, Bauser, Beauzé et Vauzer (respectivement 1538[30] pour les deux premières formes, 1675[30] et 1682[30], réformation de Béarn[39]),
Vauser (1768[30], dénombrement de Candau[42]) et
Vausé (1793[43] et 1801[43], Bulletin des lois pour la deuxième date).
Selon Michel Grosclaude, l’origine du toponyme est obscure et reste indéterminée[37].
Le Castet, ferme de la commune, est cité dans le dictionnaire de 1863[30], tout comme les Garrus, noté le Garrus. Le Moutha est mentionné dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[30] en 1863 et désignait un hameau de Vauzé.
Histoire
Paul Raymond[30] note qu'en 1385, Bassillon dépendait du bailliage de Lembeye et comptait sept feux et qu'il y avait à Vauzé une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. De cette même vicomté dépendait la baronnie de Vauzé, créée en 1641, comprenant, en sus de la commune elle-même, Peyrelongue-Abos.
Bassillon et Vauzé se sont unies en 1833.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1988
?
Louis Vincens
1995
2014
Jean-Claude Maury
2014
En cours
Claude Lagarrue
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
Bassillon-Vauzé fait partie de quatre structures intercommunales[44]:
la communauté de communes du canton de Lembeye en Vic-Bilh;
le SIVU de la voirie du canton de Lembeye;
le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].
En 2019, la commune comptait 65 habitants[Note 10], en diminution de 9,72% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
132
130
555
150
286
284
287
240
241
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
233
203
218
205
190
188
180
167
161
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
178
164
169
134
115
109
109
108
99
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
95
75
76
77
76
72
73
73
72
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
64
65
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les tableaux démographiques ci-dessus ne concernent, avant 1833, que la commune de Bassillon. Avant cette date, Vauzé a connu l'évolution suivante:
La commune est située dans la zone AOC de production du pacherenc-du-vic-bilh.
Culture locale et patrimoine
Le monument aux morts.
Entrée de l'église (1773).
Patrimoine civil
Au lieu-dit Mouthé (Vauzé), un ensemble fortifié[49] (motte, basse-cour et fossé), témoigne d'une présence seigneuriale au XIesiècle.
La ferme dite Maison Laïus[31], au lieu-dit Pouey (Bassillon), date de la fin du XVIIIesiècle. Elle fait partie d'un ensemble de maisons et de fermes identifiées par le ministère de la Culture[50] dans l'Inventaire général du patrimoine culturel.
On peut voir à Bassillon une fontaine[51] datant de 1833. Le presbytère[52] fut construit, quant à lui, entre 1853 et 1860.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Barthélémy[53], à Vauzé, porte l'inscription 1773 sur le linteau de la porte. On y trouve des objets et mobiliers (chemin de croix[54], chandeliers[55] et bénitier[56]) inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel. L'église Saint-Girons[57], de Bassillon, date également du XVIIIesiècle. Elle recèle, elle aussi, du mobilier (chaire à prêcher[58], des statues[59] et des bénitiers[60],[61]) et des verrières[62] inscrits à l'inventaire du ministère de la Culture.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Manuscrits des XVIIeetXVIIIesiècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Vauzé», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
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