Baslieux-sous-Châtillon est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Baslieux-sous-Châtillon | |
![]() Ancien portail du prieuré de Longeau. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Maire Mandat |
Xavier Carton 2020-2026 |
Code postal | 51700 |
Code commune | 51038 |
Démographie | |
Gentilé | Baslieutains, Baslieutaines |
Population municipale |
183 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 07′ 25″ nord, 3° 48′ 00″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 243 m |
Superficie | 5,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
C'est un petit village dans la vallée du Belval qui elle-même est située dans la vallée de la Marne au nord-ouest d'Epernay.
Les coteaux du vignoble de Baslieux sont en AOC Champagne.
Jonquery | La Neuville-aux-Larris | |
Cuisles | ![]() |
Cuchery |
Châtillon-sur-Marne | Villers-sous-Châtillon |
Le cadastre de 1832 cite comme lieux-dits : la Ferme-de-Longueau, Moulin-de-Cuisle, la Ferme du Moncetz, hameaux Heurtebise et Mellerei.
Baslieux-sous-Châtillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), forêts (19,3 %), cultures permanentes (12,4 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Il existait déjà au IXe siècle, c'était une simple ferme dans le Bainsonois. En effet, on peut lire dans une charte de 862 qu'Ercherad, évêque de Châlons, cédait à un nommé Godbert la Villa quacdictur Balliolis in page Bansionensi .
En 1652 pendant que les armées ennemies s'affaiblissaient, celle du roi s'était renforcée et Turenne, qui l'avait jusque-là ménagée, allait pouvoir reprendre l'offensive, dès le 2 novembre, il est à Baslieux-sous-Châtillon où ses soldats s'enivrent si bien qu'il ne s'en trouve pas un seul pour monter la garde à sa porte. Il dépendait du présidial de Château-Thierry et de la coutume de Vitry.
En 1820, le village est formé des écarts et hameaux suivants : Baslieux, Mesleray, le Presbytère, la Ferme du Montcet, Heurtebise, le Vieux Moulin et Longueau.
La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 30 mai 1921.
Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Reims pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[8].
La commune, antérieurement membre de la communauté de communes du Châtillonnais, est membre, depuis le 1er janvier 2014, de la communauté de communes Ardre et Châtillonnais.
En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[9], cette communauté de communes Ardre et Châtillonnais est issue de la fusion, au 1er janvier 2014, de la communauté de communes du Châtillonnais et de la communauté de communes Ardre et Tardenois[10],[11]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1874 | après 1876 | Bochon | ||
1879 | Louis[13] | |||
1971 | 1977 | André Vincent | Viticulteur | |
1977 | 1983 | Guy Remi | Viticulteur | |
1983 | 1991 | Daniel Ponson | Retraité | |
1991 | 2008 | Jean-Marc Guillemont | Maître d’œuvre | |
2008 | 2012 | Isabelle Pascal | Employée administratice[14] | |
2012 | 2014 | Alain Chauvet | Viticulteur | |
2014[15] | En cours (au 4 juillet 2014) |
Jean-Marc Guillemont | Maître d'oeuvre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 183 habitants[Note 2], en augmentation de 1,1 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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230 | 234 | 237 | 211 | 255 | 262 | 275 | 261 | 261 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
261 | 260 | 245 | 208 | 200 | 194 | 206 | 211 | 198 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
190 | 211 | 202 | 195 | 223 | 200 | 176 | 179 | 160 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
158 | 164 | 158 | 151 | 159 | 173 | 191 | 178 | 191 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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183 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le monument aux morts a été construit après la Première Guerre mondiale.
Le prieuré de Longueau[20], situé à 1 500 m au sud-ouest de la ville[21], il restait des ruines en 1871 surtout la chapelle ; en 1909 il ne restait plus qu'une croix pour en marquer le lieu. Sa fondation remontait à 1140 par Gaucher II de Châtillon, il fut aussi doté par les seigneurs de Châtillon.
Quelques personnalités de la famille comtale y avaient leur tombe. Deux sculptures d'homme en habits du XIIe siècle que la coutume locale attribue à Thibault le fondateur et un chevalier. Deux sculptures de femmes, bienfaitrices ou abbesses ? Une seule ayant encore une inscription visible "...XI le jour de feste Sainte Luce priez pour l'am...trespassa l'an de grace mil et II...".
En 1178, Foulques prévôt de l'église de Reims faisait une donation, sa sœur y ayant fait ses vœux. Ce fut aussi le cas de Hugues Le Large en 1285. En 1622, les bandes de Ernest de Mansfeld lors de la guerre de Trente Ans, menaçaient la région ; les sœurs se réfugièrent en leur hôtel de Reims de la rue du Jard. Elles firent ensuite une demande pour y rester et elles eurent leur accord en 1633[22]. En 1697 Françoise Coligny en était l'abbesse[23] La trentaine de sœurs fut dispersée en 1792 par la Révolution française. La porte sud du prieuré avait pour accueillir ces mots : "INTROIBO IN DOMUM TUAM DOMINE ADORABO AD TEMPLUM SANCTUM TUUM IN TIMORE TUO".
L'église paroissiale Saint-Léger, dont le transept et le chevet sont datables du XVe siècle[24].
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