Baron est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Baron | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Créonnais |
Maire Mandat |
Emmanuel Le Blond du Plouy 2020-2026 |
Code postal | 33750 |
Code commune | 33028 |
Démographie | |
Gentilé | Baronnais |
Population municipale |
1 170 hab. (2019 ![]() |
Densité | 113 hab./km2 |
Population agglomération |
2 880 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 23″ nord, 0° 18′ 41″ ouest |
Altitude | Min. 29 m Max. 108 m |
Superficie | 10,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Baron (ville-centre) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Coteaux de Dordogne |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://baron33.blogspot.fr/ |
modifier ![]() |
Baron est une commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans l'Entre-deux-mers, entre Garonne et Dordogne. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire urbaine de Bordeaux.
Saint-Germain-du-Puch | Nérigean | |
Croignon | ![]() |
Saint-Quentin-de-Baron |
Cursan | Camiac-et-Saint-Denis |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 26 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[13].
Baron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Baron, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 2 880 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36 %), zones agricoles hétérogènes (25,1 %), forêts (19,2 %), terres arables (15 %), zones urbanisées (4,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Baron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2021[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 456 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 456 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Le toponyme, comme Avallon, dérive du celtique aballo + -one, ce qui signifie "pommeraie". En gascon, -ll- intervocalique mène en effet à -r-[29]. Les habitants de Baron sont appelés les Baronnais[30].
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire d'Union[31].
La commune de Baron appartient à l'arrondissement de Libourne. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Branne supprimé au nouveau canton des Coteaux de Dordogne[32],[33]. Baron fait également partie de la communauté de communes du Créonnais, membre du Pays du Cœur de l'Entre-deux-Mers.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Michel Bardeau | PCF | |
mars 2008 | En cours | Emmanuel Le Blond du Plouy[34] | DVG | Ingénieur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 1 170 habitants[Note 7], en augmentation de 1,47 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
542 | 309 | 494 | 460 | 391 | 447 | 412 | 437 | 440 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
455 | 476 | 502 | 482 | 486 | 444 | 437 | 433 | 445 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
485 | 521 | 427 | 413 | 409 | 395 | 445 | 434 | 506 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
491 | 503 | 527 | 668 | 749 | 866 | 937 | 1 118 | 1 155 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 170 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Christophe, construite aux XIe et XIIe siècles, réaménagée au XIXe siècle. Sa crypte (XIe) a été classée monument historique en 1908 et les beaux chapiteaux décorés qu'elle abrite[38]. L'église en totalité, (à l'exclusion de la crypte classée) a été inscrit au titre des monuments historique en 2002[39].
![]() |
Blason | Écartelé d'azur et de gueules, au premier au lion d'argent, au deuxième à la colonne d'or, au troisième à la grappe de raisin de pourpre feuillée d'une pièce de sinople, au quatrième au cèpe au naturel senestré d'un plus petit accolé du même couché en barre. |
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Détails | Officiel, présent sur le site internet de la communauté de communes du Créonnais |
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