Bard-lès-Pesmes est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Bard-lès-Pesmes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (50,5%), prairies (29,3%), forêts (15,3%), zones urbanisées (4,9%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
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Bard-lès-Pesmes, dont le nom signifierait hauteur près de Pesmes, est aujourd’hui une commune paisible, peuplée d'une centaine d'âmes.
Le village existait déjà au XIIesiècle. À cette époque y était implantée une seigneurie qui était aux mains de la famille De Bard. Après l’extinction de cette dernière, celle-ci fut transmise à d’autres familles et finit par échoir, à l’aube de la Révolution, aux Choiseul-Stainville, seigneurs de Pesmes.
Une maison forte entourée de douves existait au XIIesiècle. Elle a été transformée en ferme au XIXesiècle et témoigne aujourd’hui du passé seigneurial du village.
Il y a fort longtemps que le culte est célébré à Bard. Une confrérie de la Sainte-Vierge y existe depuis des siècles. L’église paroissiale qui tombait en ruines fut démolie puis entièrement reconstruite en 1753[8].
En 1776 et en 1784, les habitants et leur curé construisirent les deux chapelles de ce bâtiment servant au culte[8]. Menacée de disparition à l’époque révolutionnaire, la paroisse subsista malgré tout et prit de l’importance au fil des ans. En 1880, deux cloches furent bénites[9] et en 1933, l'abbé Signe fit ériger une statue de la Vierge sur les hauteurs du village ce qui, depuis ce temps, donne lieu à une procession chaque 15 août. La paroisse a été confiée au curé de Chaumercenne en 1944.
Le village, autrefois essentiellement composé de vignerons, connut des heures de gloire sous le Second Empire mais à la fin du XIXesiècle, dès 1888[10],[11], le phylloxera s’attaqua aux vignobles et fit la ruine des malheureux qui les entretenaient; beaucoup de gens quittèrent la commune. Ceux qui restèrent se reconvertirent en agriculteurs.
Outre les nombreuses caves et une maison vigneronne très typée qui rappellent le passé viticole de la commune, on pourra remarquer à Bard des fermes fort anciennes, deux fontaines-lavoir, un joli pigeonnier du XIXesiècle, de vieux calvaires de pierre ainsi qu’une belle maison bourgeoise de la seconde moitié du XIXesiècle, autrefois propriété du sénateur Gras[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pesmes[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Marnay.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du val de Pesmes, créée par un arrêté préfectoral du , et qui prenait la suite du Syndicat intercommunal de développement et d’aménagement du canton de Pesmes[14].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de la Haute-Saône a présenté en octobre 2015 un projet de révision du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la scission de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à la communauté de communes du val marnaysien et les autres communes à celle du Val de Gray[15],[16].
Malgré l'opposition du Val de Pesmes[17], le SDCI définitif, approuvé par le préfet le 30 mars 2016, a prévu l'extension:
du Val Marnaysien aux communes de Bard-lès-Pesmes, Berthelange, Brésilley, Chancey, Chaumercenne, Courcelles-Ferrières, Corcondray, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Malans, Mercey-le-Grand, Montagney, Motey-Besuche, Villers-Buzon, portant le nouvel ensemble à 13 784 habitants, selon le recensement de 2013;
Val de Gray aux communes d'Arsans, Broye-Aubigney-Montseugny, Chevigney, La Grande-Résie, La Résie-Saint-Martin, Lieucourt, Pesmes, Sauvigney-lès-Permes, Vadans, Valay et Venère, portant le nouvel ensemble à 20 807 habitants[18].
C'est ainsi que la commune est désormais membre depuis le de la communauté de communes du val marnaysien.
Politique locale
Le 1er avril 2016, le quotidien l'Est Républicain annonce que les communes de Bresilley et Bard-lès-Pesmes envisagent de fusionner le pour former une commune nouvelle[19]. Bien que le sujet soit crédible, il y a tout lieu de penser à une plaisanterie, au traditionnel poisson d'avril dans la presse.
En 1808, un projet sérieux de fusion avec le village voisin de Malans avait été envisagé par l'administration mais s'était heurté au vif refus des populations des deux communes[8].
Liste des maires
Liste des maires de la Révolution française à la Libération [20]
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 139 habitants[Note 3], en augmentation de 5,3% par rapport à 2013 (Haute-Saône: −1,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
317
300
388
377
382
383
373
386
382
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
395
388
411
381
388
320
311
269
246
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
233
222
220
177
151
145
158
124
128
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
112
97
86
86
88
94
119
119
128
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
144
139
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Plusieurs bâtiments recensés dans la base Mérimée:
L'église Saint-Ferréol-et-Saint-Ferjeux[25] et ses deux chapelles: chapelle de l’Immaculée-Conception et chapelle Saint-Joseph.
Histoire de l'église
L’église de Bard-lès-Pesmes a été construite en 1753 à l’emplacement d’un édifice plus ancien qui menaçait ruines depuis une dizaine d’années.
Dès janvier 1746, la communauté vendit 29 arpents et 14 perches de bois provenant de ses bois pour financer une reconstruction. Mais un premier projet, présenté par le sieur Piraux, fut refusé au motif que d’après les gens de Bard, celui-ci «n’étant que peu expert dans cette profession, la nouvelle église érigée selon ses plans s’écroulerait bien vite».
Le projet fut ajourné et ce n’est qu’en avril 1753 qu’on songea de nouveau à construire une nouvelle église. Le 19, sept représentants de Bard retinrent à Gray la candidature de l’architecte Jean-Baptiste Dupoirier.
Dans la foulée, Claude Jambar, entrepreneur à Pin l’Emagny, vint au village pour démolir l’édifice vétuste. «L’église de ce dit lieu de Bard étant entièrement ruineuse, on la démolit actuellement pour la rebâtir tout à neuf» écrit l’abbé Pierre Garnier à l’archevêque de Besançon.
Fin juillet, il ne restait plus rien, comme l’atteste un nouveau courrier du prêtre: «L’église dudit Bard étant entière démolie, il est expédiant de bénir la première pierre de la nouvelle que l’on doit bâtir».
Le 1er août 1753, Pierre Garnier procédait à la bénédiction et le jeune Antoine Régnier donnait le premier coup de marteau.
Un an plus tard, l’église était achevée. Elle fut utilisée pour la première fois et bénie le 3 août 1754 par l’abbé Garnier, après une visite, quelques jours plus tôt, du curé Vienet de Pesmes.
Les successeurs de Pierre Garnier se chargèrent de l’enrichir en mobilier. Un reliquaire contient depuis la fin du Second Empire des ossements attribués à saint Ferréol et saint Ferjeux, les patrons de la paroisse.
À l’initiative des abbés Guy et Francis Schlienger, l’intérieur de l’édifice fut entièrement rénové en 1962. La toiture du clocher fut remplacée en août 1989, et bénie par les mêmes prêtres[réf.nécessaire].
Chapelle de l’Immaculée-Conception:
Au fond à droite, la première des deux chapelles de l’église de Bard fut érigée fin 1776 sous l’impulsion de l’abbé Paul François Cornu, «bâtie à l’amiable par les habitants qui ont tiré les pierres des carrières, fait les voitures et qui ont payé les maçons».
Dédiée à l’Immaculée-Conception, mais plus communément appelée "Chapelle de la Sainte-Vierge", elle fut ouverte au culte le 26 décembre 1776 et décorée avec l’argent de la confrérie de la Vierge, fondée au village au XVIIesiècle.
Elle abrita quelques années la pierre tombale de Jean d’Arguel que les habitants relevèrent du vieux cimetière, «par respect pour la mémoire des anciens seigneurs de cette paroisse». Elle se trouve aujourd’hui sous le clocher, à l’entrée de l’église.
Chapelle Saint-Joseph:
Fin 1783, l’abbé Cornu poursuivit son œuvre de bâtisseur en faisant ériger la chapelle Saint-Joseph. Cette construction fut rendue possible par le testament d’une propriétaire aisée, Cécile Chissey, morte en février 1784 et qui laissa 200 livres à l’église, «outre le bien qu’elle a fait pendant sa vie».
La chapelle Saint-Joseph fut bénie le 16 juillet 1784[26].
Une maison de vigneron[27] du XVIIIesiècle avec escalier de distribution extérieur.
Un pigeonnier[28] du XIXesiècle avec escalier de distribution extérieur.
Nombreuses fermes[30] typiques de la Haute-Saône des XVIeauXXesiècle.
Le pigeonnier.
Le lavoir.
Personnalités liées à la commune
C’est à Bard que naquit en 1846 le R.P. Célestin Ramot, religieux qui tint un rôle très important dans l’histoire des missionnaires du Sacré-Cœur d’Issoudun. C’est là également que vint prendre épouse (Jeanne Fouiller), en 1808, le capitaine d’Empire Anne Emmanuel Blanc, fils du député Jean Denis Ferréol Blanc, avocat au parlement de Besançon qui se fit connaître en publiant des pamphlets contre Mirabeau[26] (mort le ).
Héraldique
Blason
Coupé émanché de deux pièces: au 1er d'argent à la tête de loup arrachée de sable et lampassée de gueules, accostée de deux croisettes recroisetées au pied fiché de sable, au 2nd de gueules plain.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
AD70
Registres paroissiaux, documents contractuels passés avec la fonderie Farnel, conservés aux AD70
Chapuis, Robert, (1933- ...; professeur de géographie),, Vignobles du Doubs et de Haute-Saône: de la naissance à la renaissance, Pontarlier, Editions du Belvédère, impr. 2013, cop. 2013, 251p. (ISBN978-2-88419-276-7 et 2-88419-276-X, OCLC875678913, lire en ligne).
Guillaume Minaux, «Haute-Saône: le projet de redécoupage», L'Est républicain, (lire en ligne).
Maxime Chevrier, «Fusion: les élus du Val de Pesmes sonnent la charge: Les élus de la Communauté de communes du Val de Pesmes avaient préparé leur affaire. Hier après-midi, ils ont débarqué devant la préfecture pour acter le refus de voir leurs intérêts bafoués, dans un principe d’éclatement de ce territoire», L'Est républicain, édition de Vesoul, (lire en ligne).
Maxime Chevrier, «Bresilley et Bard-lès-Pesmes, mariés avant la fin de l’année!: La mutualisation du personnel communal avait déjà montré la voie: Bresilley et Bard-lès-Pesmes formeront, au 1er janvier 2017, une «commune nouvelle». Les deux maires lancent un concours pour trouver un nom», L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne)«Même si l’affrontement de quelques écueils est à prévoir, avec de vieilles querelles de clocher, les deux villages distants de 2,5 km ne feront plus qu’un d’ici peu. L’instauration de ces «communes nouvelles», qui ont donné naissance à «La Romaine» en Haute-Saône ou «Les Auxons» dans le Doubs, trouveront à nouveau un de ces exemples appelés à se multiplier. «Car les dotations de l’État, en baisse comme chacun sait, sont maintenues par le biais de cette création» explique-t-on, du côté de la Préfecture».
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