Ballaison est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (40,3%), prairies (25,8%), terres arables (17,8%), zones agricoles hétérogènes (10,2%), zones urbanisées (4,1%), cultures permanentes (1,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Ballaison, parfois Balaison, est un toponyme qui, selon Albert Dauzat, pourrait provenir d'anthroponyme d'origine latine Ballatius, associé avec un suffixe d'appartenance[8]. Les différentes mentions donnent Ballaison, ou Balayson, Baleyso, Baleso dans le Régeste genevois, Baleyso ou Balleysone vers 1138, puis au XIIIesiècleBalaison (1234), Baleyson (1236), Baleson (1275)[8]. La paroisse est désigné par Cura de Balleyson vers 1344[8].
Au Moyen Âge se dressait sur la paroisse le château de Ballaison. Il se trouve dans le comté de Genève et appartient à ses comtes. Siège d'une seigneurie puis d'une châtellenie comtale[10]. Le comté de Savoie est acheté par les comtes de Savoie en 1401.
Politique et administration
Situation administrative
La commune de Ballaison, au lendemain de l'Annexion de la Savoie à la France de 1860, intègre le canton de Douvaine[11]. Elle appartient, depuis 2015, au canton de Sciez, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 25 communes[12].
La commune est membre, avec dix-sept autres, de la communauté de communes du Bas-Chablais.
Ballaison relève de l'arrondissement de Thonon-les-Bains et de la cinquième circonscription de la Haute-Savoie, dont la députée est Marion Lenne (LREM) depuis les élections de 2017.
Administration municipale
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995
?
Roger Vulliez
mars 2001
mars 2014
Joseph Perreard
mars 2014
En cours (au 30 avril 2014)
Christophe Songeon
DVD
Ingénieur, suppléant de la Députée Horizons Anne-Cécile Violland depuis 2022
Population et société
Démographie
Ses habitants sont appelés les Ballaisonnaises et les Ballaisonnais, mais également les Ballaisonniennes et les Ballaisonniens[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 1 492 habitants[Note 3], en augmentation de 2,19% par rapport à 2013 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
501
676
677
606
696
835
741
568
704
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
787
788
771
773
718
695
718
723
714
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
614
576
533
507
510
516
498
486
548
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
-
655
930
1 092
1 231
1 250
1 388
1 470
1 492
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Médias
Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Chablais… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Chablais, le Courrier savoyard.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Boisy[16] (XIIIesiècle); cette ancienne maison forte a été la propriété des familles: Pinart, Monfort, Allinges, Budé, Lullin, Monachon, Maupeou, Boigne et Turrettini.
Château de Thénières[17] (1863): ce château avec sa «tour du Prince», bâti sur les vestiges du château de Ballaison, fut la propriété des familles de: Boigne, Côte et Domanges.
Église paroissiale dédiée à Saint-Étienne, située au sommet d'une butte, son organisation est marquée par une dissymétrie et un déséquilibre entre sa nef et son chœur[18].
Personnalités
Chanoine Jean-François Gonthier (1847-1913), prêtre, historien, président de l'Académie salésienne (1904 — 1910, réélu en 1910 mais refuse)[19].
Héraldique
Les armes de Ballaison se blasonnent ainsi:
D'hermine à la bande de gueules, au chef de gueules à la croix d'argent[20]
Les armes deviennent officielle par délibération du conseil municipal du [20]. Elles sont constituées des armes de la famille de Ballaison, qui sont d'hermine à une bande de gueules[21], associée en chef aux couleurs de la Savoie[20].
Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud et Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes: Le Chablais, Éditions Horvath, , 422p. (ISBN978-2-7171-0099-0), p.283-285, «Canton de Douvaine», 294-297, «Ballaison».
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Ballaison», sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
Henry Suter, «Ballaison», sur le site d'Henry Suter, «Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs» - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.17
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
Pierre Duparc, Le comté de Genève, IXe – XVesiècle, t.XXXIX, Genève, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, coll.«Mémoires et Documents» (réimpr.1978) (1reéd. 1955), 616p. (lire en ligne), p.415-416. .
Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie: Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193p. (ISBN978-2-88295-117-5), p.30.
Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie: Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193p. (ISBN978-2-88295-117-5), p.32.
Raymond Oursel, Les chemins du sacré: L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Savoisiennes», , 393p. (ISBN978-2-84206-350-4, lire en ligne), p.37-38.
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