Avilly-Saint-Léonard se situe au sud du département de l'Oise, à une distance orthodromique de 40 km au nord-nord-est de Paris, à mi-chemin entre Chantilly et Senlis, au nord de la forêt de Chantilly et dans la vallée de la Nonette.
Une partie du parc du château de Chantilly incombe au territoire communal d'Avilly-Saint-Léonard. Hormis les deux villes moyennes de Chantilly et Senlis éloignées de 5 km environ par la route,
Les terres agricoles jusqu'à la lisière nord de la forêt de Chantilly ont toutes été converties en pâturages pour les chevaux de France Galop[réf.nécessaire], qui dispose de circuits d'entraînement sur la commune, dont notamment la «piste hippique d'Avilly» en réalité située au sud de Saint-Léonard. La forêt de Chantilly, propriété de l’Institut de France, occupe 734ha soit 61% du territoire communal et toute sa partie sud[1]. Son relief est peu varié en ce secteur, et le point culminant de la commune, localisé au sein de la forêt, n'atteint que 63 m.
Communes limitrophes
Avilly-Saint-Léonard est limitrophe de Pontarmé, village implanté à la lisière sud de la forêt de Chantilly, de Vineuil-Saint-Firmin et de Courteuil[2].
La limite sud du territoire communal est forfmé par le lit de la Nonette à proximité d'Avilly, ainsi que par l'aqueduc de Bacchus à proximité de Saint-Léonard. Ce dernier approvisionnait les jeux d'eau du parc de Chantilly, alors que les petits canaux sont pour liés à l'ancienne activité de cressiculture et servent au drainage des prés humides.
La Nonette est un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Existent également des sources alimentant des minces ruisseaux qui rejoignent rapidement la Nonette. Dans la vallée de la Nonette, se situe aussi le point le plus bas de la commune, à 40 m au-dessus du niveau de la mer.
Milieux naturels et biodiversité
Le patrimoine naturel et paysager d'Avilly-Saint-Léonard est protégé par deux ZNIEFF. La première, de type 1, «Massif forestier de Chantilly / Ermenonville» n° national 220014323[3] couvre sur la commune la forêt de Chantilly, sans le secteur clôturé et inaccessible au public «parc de Sylvie». - Du fait que la continuité entre les massifs d'Halatte et de Chantilly, important pour l'échange de grands animaux, soit interrompue par l'espace clôturé du parc du château de Chantilly, une seconde ZNIEFF, de type 2, a été instaurée. Appelée «Sites d'échanges interforestiers Halatte / Chantilly», n° national 220014330[4], elle porte sur les zones non boisés entre Apremont et la lisière de la forêt de Chantilly.
La partie sud de la commune d'Avilly-Saint-Léonard, au sud de la voie communale no1 reliant les deux villages, entre dans le site naturel classé «Domaine de Chantilly», créé par arrêté du sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[5]. S'y superpose le site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé antérieurement par arrêté du [6]. Ce site inscrit a préfiguré le Parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie situé dans l'Oise, créé par décret du et incorporant l'ensemble de la commune d'Avilly-Saint-Léonard[7].
Dans la forêt de Chantilly, deux sentiers de grande randonnée traversent la commune: le GR 11 en provenance de Senlis et en direction de Chantilly, et, en tronc commun jusqu'au sud de Saint-Léonard, le GR 12 en direction de la gare d'Orry-la-Ville - Coye. Ce dernier ne peut être emprunté avant 13 h 00, car le secteur nord-ouest de la forêt de Chantilly est loué à France Galop pour l'entraînement des chevaux de course, qui peuvent atteindre une vitesse d'appoint de 65km/h[8].
Le chemin des Vaches en forêt de Chantilly.
La route d'Avilly au parc de Chantilly.
Les deux faces d'run papillon Melitaea cinxia capturé dans la commune
Jonquilles sauvages
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Senlis», sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[15] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Le Bourget», sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 26 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[19] à 11,6°C pour 1981-2010[20], puis à 12,1°C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
La commune se compose de deux villages bien distincts, distants de 2 km d'un centre à l'autre, et près d'un kilomètre sépare les dernières maisons d'Avilly, à l'ouest, des premières maisons de Saint-Léonard, à l'est. En même temps, Avilly est nettement plus proche de Saint-Firmin (commune de Vineuil-Saint-Firmin) au nord, et Saint-Léonard est plus proche de Courteuil, également au nord, avec une distance de seulement 300 m à 400 m entre les villages respectifs
Typologie
Avilly-Saint-Léonard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[25] et 37 209 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (74,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,1%), terres arables (6,8%), prairies (6,5%), zones urbanisées (4,8%), zones agricoles hétérogènes (0,3%)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 429, alors qu'il était de 421 en 2013 et de 411 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 87,4% étaient des résidences principales, 4,7% des résidences secondaires et 7,9% des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,6% d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Avilly-Saint-Léonard en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,7%) supérieure à celle du département (2,5%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,7% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,3% en 2013), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
4,7
2,5
9,7
Logements vacants (en%)
7,9
7,1
8,2
Toponymie
Saint-Léonard était autrefois dénommé Valprofond, Valprofonde, Vanprofonde en 1270, Saint-Lienard en 1342, Saint-Lyénard, Saint-Lienard, Léonard en 1794[32].
La commune instituée par la Révolution française prend le nom de la paroisse: Saint-Léonard. C'est en 1914 que lui est adjoint le nom de l'autre village de la commune, Avilly[33].
Histoire
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Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Senlis[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Senlis
Articles détaillés: Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.
Intercommunalité
Avilly-Saint-Léonard est membre fondateur de la communauté de communes de l'Aire Cantilienne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 888 habitants[Note 8], en diminution de 0,78% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
456
470
493
527
539
569
566
522
531
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
488
502
548
543
535
551
539
519
547
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
565
638
685
675
694
695
702
736
768
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
786
769
718
875
1 028
962
983
989
895
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
889
888
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 433 hommes pour 456 femmes, soit un taux de 51,29% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
0,9
6,2
75-89 ans
9,6
20,6
60-74 ans
20,0
24,9
45-59 ans
28,5
15,7
30-44 ans
16,9
12,9
15-29 ans
9,9
18,7
0-14 ans
14,3
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[44]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Sports
Le club sportif Avilly-Saint-Léonard (CSASL), fondé en 1920 compte, un siècle après, 130 licenciés répartis dans six équipes.Son équipe première évolue en 2021 en Départemental 1, l’antichambre du niveau régional[45]
Économie
Saint-Léonard est un des trois sites du centre d'entraînement hippique de Chantilly géré par France Galop. Le terrain d'entraînement, installé en 1971 couvre 15 ha. Cinq entraîneurs utilisent ces infrastructures[46].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Avilly-Saint-Léonard partage deux monuments historiquesavec sa commune voisine, Chantilly. Le parc du château de Chantilly, classé en 1988[47], se situe pour partie sur le territoire communal. Il n'est toutefois pas accessible depuis Avilly, la seule entrée étant celle à côté du château. D'autre part, un quart du carrefour de la table de Montgrésin se trouve sur le territoire communal d'Avilly-Saint-Léonard. Il s'agit d'un rond-point au milieu de la forêt, présentant au centre une table de vénerie, inscrite Monument historique en 1970[48].
Le château du Val-Profond, rue du Dr-ucas-Championnière, entre Saint-Léonard et Saint-Nicolas-d'Acy (hameau de la commune de Courteuil: c'est la plus grande des propriétés bourgeoises sur la commune, avec un manoir en brique et pierre édifié au XIXesiècle. L'ancien château était à l'origine du nom médiéval du hameau de Saint-Léonard de lors, Saint-Léonard-du-Val-Profonde[49]. Non visible depuis le domaine public.
Lavoir de Saint-Léonard, rue du Dr-Lucas-Championnière: établi sur d'un petit canal relié à l'aqueduc «Bacchus» , à l'est du village, les habitants lavaient leur linge en cet endroit depuis des temps immémoriaux. Le premier lavoir y a été construit en 1842, sur un terrain du duc d'Aumale. En 1896, le lavoir a été agrandi pour dix-huit places. C'est un bâtiment en pierre ouvert sur le sud, avec un toit en appentis couvert de tuiles plates. Le village d'Avilly avait aussi son lavoir, construit en briques, mais il a été démoli en 1988. L'aqueduc est un conduit qui devient souterrain près du lavoir, et qui mène vers Avilly et le parc du château de Chantilly. Construit en 1622, il alimentait une partie des jeux d'eau du parc[50],[49].
Église Saint-Léonard, place de la Mairie, au village de Saint-Léonard: elle possède un petit chœur du début du XIIIesiècle à l'architecture gothique très soignée. Elle dispose d'un mobilier est riche et varié, et comporte six éléments classés[51], dont un bel ensemble de stalles de la seconde moitié du XVIesiècle, qui représente le dernier souvenir matériel du prieuré clunisien de Saint-Nicolas-d'Acy, sur la commune voisine de Courteuil. La nef pourrait comporter des éléments anciens, mais a été fortement remaniée à l'époque moderne. Son voûtement n'a jamais été mené à terme, et elle reste recouverte d'une fausse voûte en berceau. Les chapelles latérales formant transept datent du XVIesiècle, et à l'instar du bas-côté nord du XVIIesiècle, ils affichent un style gothique flamboyant tardif influencé par la Renaissance. Tout l'intérieur est décoré d'une polychromie architecturale refaite pendant l'après-guerre. La chapelle latérale sud sert de base à un clocher sans caractère du XVIIIe ou du XVIIIesiècle[52],[53]
Monument aux morts du village de Saint-Léonard, rue de la Croix-Verte: situé sur une petite place entourée de thuyas, à côté du cimetière, ce monument érigé en l'honneur des soldats morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale prend la forme d'un obélisque comme dans de nombreuses petites communes.
Calvaire de Saint-Léonard, à l'entrée ouest du village en provenance d'Avilly et de Courteuil: située sur une grande place engazonnée et arborée, où des bancs invitent au repos, cette grande croix sculptée date de 1874[49]. Le village d'Avilly possède également un calvaire, d'une facture très simple, situé sur un petit rond-point au sud-est du village.
Glacières d'Avilly, à l'intersection rue Grande / rue de la Garenne (voie communale no1), à l'est du village ancien: sur un petit terrain couvert de pelouse, à côté de la rue, se trouvent deux glacières, dont la plus ancienne daterait du début du XVIIesiècle et pouvait contenir 50 t de glace environ. La glacière à gauche est presque entièrement souterraine, seul étant visible la porte et le petit édicule abritant l'amorce de l'escalier d'accès. La glacière au fond est semi-enterrée et présente une façade en pierres avec une porte au milieu, orientée vers le nord comme d'accoutumé[49],[54].
Le lavoir du village de Saint-Léonard, à l'entrée est du village.
L'église Saint-Léonard au village du même nom; vue depuis le sud-ouest.
Le monument aux morts du village de Saint-Léonard.
Le calvaire de Saint-Léonard, à l'entrée ouest du village.
L'entrée de la glacière de gauche, à l'est du village d'Avilly.
Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, rue Grande, au village d'Avilly: cette chapelle aujourd'hui englobée dans une propriété privée a été fondée en 1557 par les Oratoriens de Paris. Ruinée après la Révolution, la chapelle a été reconstruite sur la crypte à plafond voûté, et consacrée de nouveau le [55].
Monument aux morts d'Avilly, rue Grande: bien que les deux villages d'Avilly et de Saint-Léonard aient toujours formés une commune unique depuis la Révolution, Avilly a obtenu son propre monument aux morts. Il prend la forme d'une grande plaque apposée sur le mur de l'ancienne école communale, qui accueille désormais aujourd'hui la bibliothèque municipale.
Moulin d'Avilly, sur la Nonette, rue de la Nonette, à l'entrée nord d'Avilly depuis Saint-Firmin: un moulin à eau est attesté en ce lieu depuis 1376, et l'on sait qu'il a été rebâti en 1528. Le Grand Condé le rachette en 1668, alors qu'il sert encore à moudre les grains. Puis, le moulin connait de différentes affectations, la dernière étant celle d'une Clouterie après son acquisition par le baron de Vinzelles en 1834. Le baron installe dix métiers mécaniques et deux meules à empointer, créant des emplois pour huit hommes et deux femmes. Ainsi sont produits 200 t de clous par an. Des turbines hydrauliques sont installées ultérieurement, et la petite usine fonctionne jusqu'au début du XXesiècle. La date de cessation d'activité exacte est inconnue, mais une turbine a fourni de l'électricité jusqu'en 1942[56]. Le bâtiment actuel, en cours de restauration, n'a rien de particulier, mais les aménagements hydrauliques avec l'ancien bief passant par-dessous la maison, un barrage et une cascade sont d'un intérêt historique certain.
Maison forestière de la porte Vaillant: Cette maison garde la «porte Vaillant» à l'extrémité orientale de l'«allée d'Avilly» du «Petit Parc» du château de Chantilly. Elle fait partie du domaine de Chantilly et a été construit pour le duc d'Aumale, dans la première moitié du XIXesiècle.
L'ancienne usine SOPAL a été réaménagée en hôtel de luxe en 2018. L'hôtel Hyatt Regency Chantilly est constitué de huit bâtiments en pierre du XVIIIesiècle[57].
L'autre glacière d'Avilly, à côté de la première, semi-enterrée.
La chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, au village d'Avilly.
Le monument aux morts du village d'Avilly, sur l'ancienne école aujourd'hui la bibliothèque municipale.
L'ancienne clouterie et moulin à eau d'Avilly, sur la Nonette.
La maison forestière de la porte Vaillant, du parc de Chantilly, à Avilly.
Personnalités liées à la commune
Charles-François Houbigant (1686-1783), prêtre catholique de la congrégation de l'Oratoire, bibliste et orientaliste, fondateur en 1772 d'une école de filles à Avilly, d'où son père était natif et où il possédait une maison.
Just Lucas-Championnière (1843-1913), médecin et académicien, né à Saint-Léonard.
Julien Brulé, champion olympique au tir à l'arc en 1920, né à Saint-Léonard en 1875.
Claire Morel, footbaleuse internationale française née en 1984, qui a été formée au CS Avilly-Saint-Léonard entre 1993 et 1996[45]
Abbé Amédée Vattier, «Notes historiques sur la Paroisse de Saint-Léonard», Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, , p.15-48 (ISSN1162-8820, lire en ligne), sur Gallica
Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, Avilly-Saint-Léonard, Commission Information de la municipalité, , 126p. (ISBN2-902765-06-1)
Nicolas Tavernier [préface=Philippe Pascot, Un village sous influence: Ou l’école de la délinquance de nos élus, Max Milo, , 230p. (ISBN978-2-315-00801-8, lire en ligne), sur Google Books[58].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Forêt du domaine de Chantilly: Révision d'aménagement forestier 2006-2020, Chantilly, Office national des forêts, 2005-2007, 149p., p.4-5.
Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1: 25 000e «TOP 25» de l'IGN, consultable en 3D sur le site «Geoportail» (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Senlis, arrondissement de Senlis, Beauvais, Achille Desjardins, , 276p. (lire en ligne), p.98-100.
David Carette, «Le CS Avilly-Saint-Leonard a fêté ses cent ans: Situé à quelques kilomètres de son emblématique voisin l’US Chantilly, le CS Avilly-Saint-Leonard, club de Départemental 1, a soufflé ses cent bougies ce week-end», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Cf. Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, Avilly-Saint-Léonard, Commission Information de la municipalité, , 126p. (ISBN2-902765-06-1); p. 111 et 124.
Dominique Vermand, Églises de l'Oise: Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54p., p.8.
Cf. Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, op. cit., p. 119.
Cf. Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, op. cit., p. 78 et 119-120.
Cf. Maurice Delaigue, La Nonette: Une vallée prestigieuse au nord de Paris - Nanteuil, Versigny, Baron, Montlognon, Fontaine-Chaalis, Borest, Montlévêque, Chaalis, Senlis, S.l., s.n., s.d. (ca. 1980), 190p. (ISBN978-2-9504569-2-2 et 2-9504569-2-8); p. 53-54; et Michel Vinvent de Paule, Avilly-Saint-Léonard, op. cit., p. 65-66.
Edith Lasry-Segura, «Avilly-Saint-Léonard: après treize ans d’attente, l’hôtel de luxe ouvre ses portes: Il aura fallu treize ans pour que l’hôtel 4 étoiles d’Avilly-Saint-Léonard sorte de terre. Au mois de novembre, le village de 800 habitants accueillera le Hyatt Regency Chantilly», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Nicolas Tavernier condamné pour diffamation par le tribunal de Senlis: L’ancien adjoint au maire d’Avilly-Saint-Léonard avait écrit «Un village sous influence, ou l’école de la délinquance de nos élus», livre dans lequel il dénonçait les petits arrangements de la baronnie locale. Il a été condamné ce lundi 8 janvier», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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