Avezé est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 705 habitants[Note 1].
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Avezé
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays
France
Région
Pays de la Loire
Département
Sarthe
Arrondissement
Mamers
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays de l'Huisne Sarthoise
Maire Mandat
Pierre Boulard 2020-2026
Code postal
72400
Code commune
72020
Démographie
Gentilé
Avezéen
Population municipale
705 hab. (2019 )
Densité
34 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 13′ 38″ nord, 0° 40′ 38″ est
Altitude
Min. 85 m Max. 189 m
Superficie
20,81 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
La Ferté-Bernard (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de La Ferté-Bernard
Législatives
Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Pays de la Loire
Avezé
Géolocalisation sur la carte: Sarthe
Avezé
Géolocalisation sur la carte: France
Avezé
Géolocalisation sur la carte: France
Avezé
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Bien que située dans la région naturelle du Perche sarthois, la commune fait partie de la province historique du Maine.
Géographie
Couvrant 2 081 hectares dans le Perche, le territoire d'Avezé était avant 2015 le plus étendu du canton de La Ferté-Bernard. Il comporte de nombreux petits lieux-dits.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cormes», sur la commune de Cormes, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 730,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Le Mans», sur la commune du Mans, mise en service en 1944 et à 43 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[11], à 12°C pour 1981-2010[12], puis à 12,5°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Avezé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (43,5%), terres arables (37,5%), forêts (17,6%), zones urbanisées (1,3%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
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La commune est, à l'époque gallo-romaine, et plus précisément au cours du Haut-Empire, connue sous le toponyme d'Avezia ou encore Avezium[21]. Ces anciens noms attribués à la cité sarthoise sont notamment attestés sur les avers de pièces gallo-romaines à l'effigie de l'empereur Néron[21]. Ces monnaies ont été mises en évidence en 1846 et sont datées du IIIesiècleapr. J.-C.[21] D'autre part, le gentilé de la commune est Avezéen.
Histoire
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À la fin du XIXesiècle (années 1880), l'un des trois bâtiments appartenant à l'usine à papier Abadie a été construit sur la commune avezéenne[22]. Tandis que les deux autres structures manufacturières, l'une étant affectée à la confection de papier à cigarette, l'autre ayant pour objet la trituration des chiffons et respectivement localisées à Le Theil-sur-Huisne et Mâle (dans le département de l'Orne), celle d'Avezé avait essentiellement pour but de pourvoir en électricité la fabrique Theilloise[22]. Cette usine, munie d'une turbine à vapeur d'une puissance motrice équivalente à 200 chevaux, a connu un important développement au début du XXesiècle[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 705 habitants[Note 8], en diminution de 5,87% par rapport à 2013 (Sarthe: −0,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 153
1 091
1 302
1 143
1 231
1 330
1 325
1 325
1 318
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 257
1 269
1 183
1 110
1 035
995
944
961
912
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
903
908
883
765
736
681
678
653
642
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
634
533
483
537
554
642
740
782
757
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
748
705
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Avezé comporte une boulangerie, un bar-tabac, un coiffeur, une pizzeria, un routier, une jardinerie et un garage.
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Article détaillé: Église Saint-Pierre d'Avezé.
Église Saint-Pierre, des XIIe, XVe, XVIeetXVIIesiècles
En novembre 1100, le chevalier Guillaume Chesnels et sa femme donnent l'église Saint-Pierre d'Avezé, «telle qu'ils la possédaient» à l'abbaye Saint-Aubin d'Angers[30],[31]. Dans son testament, Guillaume Chesnels donne six livres pour réédifier l'église, ce que les héritiers refusent d'abord, puis finissent par accepter, en 1107. Dans le compte de 1330, il est fait mention d'une Ecclesia de Aveseio. Une «prestimonie» (sorte de prébende attribuée aux ecclésiastiques avec mission de dédier messes et prières) est fondée en 1445 par Nicolas de Bellême[30],[31].
L'église est dédicacée en 1545 par René du Bellai, évêque du Mans. Le porche est réparé en 1626 et 1658, puis reconstruit en 1782. La charpente de la tour est réparée après avoir été frappée par la foudre en 1699, puis c'est au tour de celle du clocher d'être réparée, en 1830. Le retable du maître-autel est installé vers 1818, sa mise en place entraîne le bouchage des fenêtres postérieures.
De l'église du XIIesiècle peuvent subsister des éléments dans le mur droit de la nef, en particulier des fenêtres au-dessus des troisième et quatrième contreforts.
En 1500, la chapelle gauche est édifiée d'un seul jet. Le clocher est peut-être commencé en même temps. Sa construction semble cependant abandonnée lors de la dédicace de 1545; il sera terminé par un beffroi en charpente, plusieurs fois restauré. La sacristie (?), construite derrière la chapelle gauche pose un problème: par son implantation, elle est postérieure au chœur et à la chapelle gauche, mais ses caractères laisseraient supposer le contraire.
Ancien prieuré, aujourd'hui détruit
On ne sait rien des premiers bâtiments du prieuré sinon que le fondateur, Guillaume Chesnels, avait donné sa «propre maison, qui est tout près de l'église». Le prieuré est cité dans le compte de 1330 et le pouillé de 1508. En 1791, lors de la vente comme bien national, il se compose «d'un corps de bâtiment distribué en plusieurs chambres à feu tant hautes que basses, grenier, cave, un autre corps de bâtiment servant de grange, une cour close, un petit verger…». Cette description correspond à l'état donné par le cadastre de 1826: le bâtiment le plus proche de l'église et perpendiculaire à celle-ci présente un petit avant-corps carré, peut-être une tourelle d'escalier. Le faible espace entre cet édifice et l'église était occupé par une porte, encore subsistante et bien liaisonnée à l'angle de l'église, qui peut dater du premier tiers du XVIesiècle. Une autre porte identique, à l'autre angle de l'église, donnait accès à l'enclos. L'ensemble a disparu au cours du XIXesiècle.
Le prieuré, composé d'un logis à étage et d'une dépendance agricole, paraît avoir été reconstruit au début du XVIesiècle, comme l'église.
Patrimoine civil
Château de la Prousterie, ayant appartenu à la famille Goüin.
La tuilerie.
Patrimoine industriel
Tuilerie des Saules du XIXesiècle, inscrite au titre des Monuments historiques depuis le (grande halle, hangar à charpente, ancien logis et grange-remise)[32],[33]. Cette ancienne manufacture, dont l'autre vocation est celle de la confection de briques, connaît un début d'essor industriel à partir du XVIIIesiècle[33]. À la fin du XIXesiècle, l'activité de la tuilerie avezéenne se développe[33]. En effet, à cette époque, le bâtiment manufacturier est alors adjoint de 2 fours[33]. Toutefois, ces deux éléments, ayant pour destination la cuisson de tuiles et de briques constituées d'un matériau argileux, présentent, de par leur surface de chauffe, une puissance thermique relativement faible[33].
Personnalités liées
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Voir aussi
Liste des communes de la Sarthe
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Collectif - Société archéologique du Maine, Revue historique et archéologique du Maine, Le Mans, Imprimerie Monnoyer, (lire en ligne), page 256.
Yannick Lecherbonnier, «Du moulin à l'usine: La production de papier dans le Perche.», dans Yannick Lecherbonnier et al., Recueil d'études offert à Gabriel Désert, vol.24, Cahier des Annales de Normandie, (DOI10.3406/annor.1992.4088, lire en ligne), page 263, note 29.
A.D. Maine et Loire: H 1789; A.D. Sarthe: 2 O 20/6, 1 Mi 29; A.P. Avezé: Comptes de fabrique; Longnon (A.). "Pouillés", p. 67.
Bertrand de Broussillon, «Prieuré d'Avezé», dans Bertrand de Broussillon, Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Aubin d'Angers, vol.2, Cambridge University Press, (réédition), 440p. (lire en ligne), pages 116 à fin chapitre.
Édouard Jean Marie Bilard, «Prieuré d'Avezé», dans Édouard Jean Marie Bilard, Analyse des documents historiques conservés dans les archives du département de la Sarthe, (lire en ligne), pages 39 à 42.
«Tuilerie des Saules», notice noPA72000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Gaëlle Caudal (dir.), «La transformation des ressources naturelles: L'argile», dans Gaëlle Caudal et al., État des lieux - Patrimoine industriel - Région Pays de la Loire: synthèse de l’histoire industrielle de la région, Région Pays de la Loire - Service Patrimoine (Pôle recherche et inventaire), , 144p. (lire en ligne[PDF]), pages 8 et 107.
Bibliographie
Collectif, «Villes d'art et d'histoire du Perche Sarthois: Avézé.», dans Collectif, Pays d'art et d'histoire du Perche Sarthois: Parcours-découverte., Région des Pays de La Loire - Ministère de la Culture et de la Communication, , 18p. (lire en ligne [PDF]).
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