Avensan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le Médoc, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Avensan | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Lesparre-Médoc |
Intercommunalité | Communauté de communes Médullienne |
Maire Mandat |
Patrick Baudin 2020-2026 |
Code postal | 33480 |
Code commune | 33022 |
Démographie | |
Gentilé | Avensanais |
Population municipale |
3 018 hab. (2019 ![]() |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 02′ 08″ nord, 0° 45′ 24″ ouest |
Altitude | Min. 4 m Max. 51 m |
Superficie | 52,24 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Avensan (ville isolée) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Médoc |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-avensan.fr |
modifier ![]() |
La commune d'Avensan, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Avensan est une commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans le Médoc entre Castelnau-de-Médoc et Margaux.
Le village est implanté sur une proéminence dominant la rive droite de la Jalle de Tiquetorte[1]. Avensan était situé sur le tracé de la Lébade, l'ancien grand chemin qui reliait le nord du Médoc à Bordeaux.
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Moulis-en-Médoc | Soussans | |
Castelnau-de-Médoc | ![]() |
Margaux-Cantenac |
Salaunes | Saint-Aubin-de-Médoc | Arsac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salaunes », sur la commune de Salaunes, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 993,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Avensan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avensan, une unité urbaine monocommunale[18] de 3 018 habitants en 2019, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,8 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), terres arables (3 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %), prairies (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Avensan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle de Castelnau, le ruisseau de la Cabaleyre, la Louise et le ruisseau de Laurina. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009 et 2020[26],[24].
Avensan est exposée au risque de feu de forêt. Un incendie important s'est notamment produit en 2021. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[27]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 172 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 155 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Avensan est une formation romane en -anum basée sur un nom de personne qui peut être Aventius, Avencius ou Aventinus[33].
Avensan étant en Médoc, pays gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Richenède, Haurot, la Herreyre, Villeranque, Haussemagne (Hossemagne), Brédéra, le Garriga, le Castéra, Todinat, Treytinat, le Mata, le Landat, le Sargat, le Sablonat, Branas, l’Escouley, la Cabaleyre, la Herreyre, Poutchey, Puy Bacquey, le Piney, le Sourbey, le Fraguey, la Lagune merdouze[34]...
Avensan était autrefois desservi par la lébade, le grand chemin de Bordeaux à Soulac, qui passait par la croix de Villeranque puis rejoignait le lieu-dit « les Ormes » (probablement Barrau). L'actuelle route, construite par Tourny en 1747, a préféré desservir Castelnau, qui était une place médiévale importante.
Le 27 octobre 1791, Louis Marie de Salgues, marquis de Lescure, qui deviendra célèbre deux ans plus tard en s'illustrant en tant que général vendéen lors de la première guerre de Vendée épouse à Avensan Melle Marie Louise Victoire de Donissan dont la famille possédait le château Citran et qui passera elle aussi à la postérité en laissant ses célèbres "mémoires de la Marquise de la Rochejaquelein", riche témoignage de l'épopée vendéenne.
À la Révolution, les paroisses Saint-Genès de Meyre[35] et Saint-Pierre d'Avensan[36] forment la commune d'Avensan[37].
Avensan a été desservi par la ligne de chemin de fer de Margaux à Sainte-Hélène de 1884 à 1933.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1947 | Jean Castaing | ||
1947 | 1949 | Maurice Castaing | ||
1949 | 1983 | Marcel Eyquem | ||
1983 | mars 2008 | Claude Blanc | DVD | |
mars 2008 | mars 2014 | Michel Travers[38] | DVD | |
mars 2014 | En cours | Patrick Baudin | DVD | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
Castrillo de Murcia (Espagne) depuis 1992[39]
Les habitants sont nommés les Avensanais[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2019, la commune comptait 3 018 habitants[Note 8], en augmentation de 14,36 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 300 | 859 | 882 | 988 | 1 005 | 1 033 | 1 039 | 1 085 | 1 097 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 141 | 1 109 | 1 172 | 1 240 | 1 283 | 1 355 | 1 342 | 1 404 | 1 367 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 370 | 1 270 | 1 195 | 1 004 | 936 | 865 | 785 | 727 | 833 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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833 | 962 | 1 062 | 1 592 | 1 620 | 1 753 | 2 052 | 2 138 | 2 639 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 003 | 3 018 | - | - | - | - | - | - | - |
Viticulture : Bordeaux (AOC) Médoc (AOC) Haut-médoc Moulis-en-médoc (AOC)
Il existait, au Xe siècle, plusieurs châteaux : un à Romefort et un autre à Saint-Genès dont il reste encore quelques ruines.
La commune est réputée pour ses vignobles et ses domaines viticoles, comme le château Citran.