Availles-Limouzine (en occitan limousin Avalhas Lemosinas) est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Availles.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Vienne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Availles-Limouzine | |
Village et église d'Availles-Limouzine. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe |
Maire Mandat |
Liliane Chabauty 2020-2026 |
Code postal | 86460 |
Code commune | 86015 |
Démographie | |
Gentilé | Availlais |
Population municipale |
1 244 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 07′ 19″ nord, 0° 39′ 23″ est |
Altitude | Min. 120 m Max. 224 m |
Superficie | 57,90 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Civray |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.availles-limouzine.fr/ |
modifier ![]() |
Availles-Limouzine se situe en milieu rural à l'extrémité sud du département de la Vienne.
Historiquement, appartenant à l'ancien comté de la Marche, la commune a été rattachée au Poitou et au département de la Vienne lors de la révolution française. Le Conseil municipal de l'époque ayant été débouté de sa demande de rattachement à la Charente.
C'est pourquoi le parlé historique de la commune est le marchois, variable de la langue d'oc dans une région où domine la langue d'oil, la langue est, ici, différente de celle des villages situés plus au nord.
Le bourg, dont l'église se dresse au sommet de l'éperon que gravit la rue du vieux village, domine la vallée de la Vienne. Il faut flâner dans le village pour découvrir de vieilles portes et des maisons médiévales.
La commune d'Availles-Limouzine est limitrophe avec le département de la Charente et se trouve à quelques kilomètres seulement de la Haute-Vienne.
Saint-Martin-l'Ars | Le Vigeant | Millac |
Pressac | ![]() |
|
Lessac (Charente) |
Abzac (Charente) |
La région d'Availles-Limouzine présente un paysage de bocages et de vallées. Le terroir se compose[1] :
La commune se situe dans la vallée de la Vienne, rivière qui prend sa source sur le plateau de Millevaches (Limousin). Availles-Limouzine est d'ailleurs la première commune du département de la Vienne traversée par la rivière du même nom.
La commune est traversée par 21 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 10 km et la Clouère sur une longueur de 10 km.
Le barrage de Jousseau est d'une capacité de 4 780 000 m3.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le-Vigeant », sur la commune du Vigeant, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 776,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 55 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Loin de tous les axes de communication, Availles-Limouzine se situe à 65 km de Poitiers, 70 km de Limoges et 70 km d'Angoulême.
L'autoroute la plus proche (A10 Poitiers Sud) se situe à 70 km.
Availles-Limouzine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,9 %), terres arables (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), forêts (3,2 %), eaux continentales[Note 7] (3,2 %), zones urbanisées (2,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Availles-Limouzine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne et la Clouère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[23],[21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "amont" - Section Availles-Limouzine/Valdivienne », approuvé le et par le PPRI « Vienne Communauté de Communes Vienne et Gartempe (CCVG) », prescrit le [24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 54,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de Vassivière dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[29].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Availles-Limouzine est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
Availles accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et évènements importants de l’époque, comme le brûlement des titres féodaux en novembre 1793, ou l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI[31]. La même année, pour suivre un décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Availles-la-Montagne, hommage à la Montagne[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1953 | Félix Guichard | PCF | Conseiller général du canton d'Availles-Limouzine (1945-1958) |
1967 | 1971 | Henri Sarrazin | directeur d'école honoraire | |
mars 1989 | mars 2008 | Raymond Brunet | PCF[33] | Conseiller général du canton d'Availles-Limouzine (1988-2001) |
mars 2008 | mai 2020 | Joël Faugeroux[34] | DVD | Retraité fonction publique |
mai 2020 | En cours | Liliane Chabauty | Retraitée fonction publique |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Les écoles d'Availles-Limouzine comptent encore quatre classes au lieu de cinq. L'effectif demeure stable avec pas moins de 93 élèves prévus pour la rentrée 2020-2021.
Une maison pluridisciplinaire de santé est présente sur la commune d'Availles-Limouzine. Elle regroupe actuellement deux médecins généralistes, un cabinet de trois infirmières diplômées d'Etat, un kinésithérapeute, une diététicienne, un ostéopathe et deux chirurgiens dentistes.
Les habitants sont nommés les Availlais[35] et en ancien français : les Availlauds.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 1 244 habitants[Note 10], en diminution de 3,79 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 754 | 1 800 | 1 699 | 1 893 | 1 905 | 1 855 | 1 933 | 1 906 | 1 971 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 050 | 2 070 | 2 114 | 2 074 | 2 195 | 2 240 | 2 246 | 2 256 | 2 250 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 300 | 2 193 | 2 167 | 2 013 | 2 039 | 1 911 | 1 913 | 1 883 | 1 668 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 524 | 1 515 | 1 397 | 1 441 | 1 324 | 1 309 | 1 311 | 1 312 | 1 289 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 272 | 1 244 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, la densité de population de la commune était de 23 hab/km2, 61 hab/km2 pour le département, 68 hab/km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab/km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 41 exploitations agricoles en 2010 contre 55 en 2000[40].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 4 436 hectares en 2000 à 4 266 hectares en 2010. 35 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre, orges et maïs), 6 % pour les oléagineux (colza et essentiellement du tournesol), 32 % pour le fourrage et 20% reste en herbes[40].
13 exploitations en 2010 comme en 2011 abritent un élevage de bovins mais avec un nombre de bêtes beaucoup plus important:1 347 têtes en 2010 contre 959 têtes en 2000[40]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[41]. 28 exploitations en 2010 (contre 39 en 2000) abritent un élevage d'ovins (13 929 têtes en 2010 contre 18 335 têtes en 2000)[40]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[41]. L'élevage de volailles et de chèvres ont disparu en 2010 (respectivement 594 têtes réparties sur 25 fermes en 2000 et 422 têtes sur 3 exploitations)[40].
Sur les bords de la Vienne (rive gauche) demeurent les restes du château féodal qui marquait l'entrée de la ville. Aujourd'hui encore, une des tours du château a été conservée, ainsi que deux des portes de la ville situées aux deux extrémités de la rue des Cavaliers.
Situé sur les communes d'Availles-Limouzine et d'Abzac (16) sur la D99, ce lieu-dit jouit de sources naturelles d'eaux salées. De nombreux forages ont été réalisés afin de faire des recherches sur d'éventuels bienfaits naturels de ces eaux. Relancés de nombreuses fois au cours des dernières décennies, un projet de complexe thermal a semble-t-il été abandonné...
La Pierre Fade est un bloc de granit erratique considéré à tort comme un menhir situé sur une butte longeant la rive gauche de la Vienne en aval du village. Le bloc se situe au lieu-dit les Grands Moulins sur la D 8. Il a été classé comme monument historique en 1889. Plusieurs légendes lui sont associées[42].
Cette maison est inscrite comme monument historique depuis 2002.
C'est une grande croix de mission, ajourée, située devant l'église. Elle date du XIXe siècle. Elle est en pierre pour le socle et en fonte moulée pour la croix. Un visage de pleureuse à demi-caché sous un voile en orne la base, décorée de feuillages qui s'enroulent pour épaissir et renforcer le pied de la croix. Des rayons qui symbolisent le triomphe du Christ, partent du croisement du montant et de la traverse de la croix.
Depuis le XVIIe siècle, des croix de mission sont édifiées à l'occasion de missions populaires dans les villages et les bourgs. Les plantations de ces croix deviennent fréquentes à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, notamment à partir de 1905, en réaction à la laïcisation de la société.
La commune abrite quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[43] qui couvrent 1 % de la surface communale :
Selon l'inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[44], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un chêne pédonculé.
L’étang de la Mondie est une zone classée d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[43]. L’étang et ses environs immédiats (prairie humide, saulaie) d’une dizaine d’hectares est à cheval sur les communes de Le Vigeant et d’Availles-Limousine. Il s’agit d’un étang peu profond, d’origine artificielle, aux eaux relativement pauvres en substances nutritives, à niveau variable, peuplées d’une végétation aquatique assez dense et dont les berges, en pente douce, ont favorisé le développement de ceintures amphibies remarquables. L’étang est ses rives abritent 38 espèces de plantes.
Parmi les espèces aquatiques, il faut citer la Naïade marine qui peut former localement des peuplements denses en eau peu profonde ou le Potamot à feuilles de graminée, toujours très localisé car inféodé à des eaux acides et transparentes sur des sols non calcaires.
Les ceintures amphibies situées dans la zone de balancement du niveau de l’eau hébergent, quant à elles, plusieurs espèces adaptées à ces conditions très particulières de submersion et d’exondation ; les plus remarquables d’entre elles sont la Gratiole officinale et la Littorelle uniflore, cette dernière pouvant constituer des gazons assez denses, toutes deux en forte raréfaction à l’échelle de la France entière et bénéficiant de ce fait d’un statut de protection officiel sur l’ensemble du territoire national.
Toutes ces espèces sont étroitement dépendantes d’une bonne qualité de l’eau et ne sauraient supporter ni «engraissement» par apports d’engrais en vue d’une pisciculture intensive, ni apports d’effluents ménagers ou agricoles en provenance des habitations situées en périphérie immédiate.
En 2008, la faune de l’étang n’avait pas encore fait l’objet d’un inventaire complet, notamment des oiseaux et des mammifères vivant dans ou grâce au lac.
Le vallon, qui est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[43],au fond duquel coule le ruisseau du Puits de Tourlet est situé dans l’extrême sud-est du département de la Vienne entre L'Isle-Jourdain et Availles-Limouzine, sur la rive droite de la Vienne. Le vallon est d’orientation générale ouest-est.
Le vallon aux sols acides, présente des versants pentus aux expositions très contrastées - majoritairement sud ou sud-ouest sur la rive droite et nord ou nord-est pour la rive gauche - générant des micro-climats tranchés.
De ce fait, la forêt qui s’étage le long des versants, a adopté un boisement diversifié : une chênaie acidophile à Chêne pédonculé sur les sols à tendance sableuse et peu profonds des pentes raides, une chênaie-charmaie sur les substrats plus argileux des bas de versants et une aulnaie- frênaie en fond de thalweg dans la zone d’influence de la nappe du ruisseau.
La strate herbacée mélange de nombreuses plantes sylvatiques banales avec des espèces à affinités submontagnardes comme :
![]() |
Blason | De gueules à deux pals de vair, au chef d'or[45]. |
---|---|---|
Détails | Armes de la famille D'ARCHIAC, famille féodale du lieu. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :