Aurières (Aurèira en occitan) est une commune française rurale, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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La commune, faisant partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand et du parc naturel régional des volcans d'Auvergne, est peuplée de 362 habitants en 2019, appelés les Aurièrois et les Aurièroises.
Aurières est limitrophe avec cinq communes[1] :
Saint-Bonnet-près-Orcival | Nébouzat | |
![]() |
||
Vernines | Saulzet-le-Froid | Aydat |
La commune est traversée par les routes départementales 561 (liaison de la D 2089, ancienne route nationale 89, à Vernines), 983 (ancienne route nationale 683 vers Mont-Dore) à Randanne, et 2089 (reliant Clermont-Ferrand à Bordeaux)[1].
La commune est située à une altitude moyenne de 1 000 mètres, sur ce que l'on appelle la « planèze d'Aurières », un plateau volcanique qui s'étend sur environ 1 000 hectares, entre les monts Dore et les volcans méridionaux de la chaîne des Puys.
Le point culminant, situé à 1 074 mètres, est au puy de la Toupe.
Aurières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (83,3 %), prairies (6,6 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (2,8 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
De l'occitan aurièra, « un monticule artificiel, résultant des fouilles faites pour rechercher le minerai d'or »[8].
Jacques Lacroix mentionne pour sa part une étymologie en « Ora », terme latin designant un bord, une limite, et le relie au différent toponymes frontière qui l'environne, notamment celui de la Randanne, ruisseau local[9].
La commune d'Aurières a été créée en 1872 d'une scission[10] d'avec la commune de Vernines dont elle dépendait depuis 1790[11].
La commune d'Aurières est membre de la communauté de communes Dômes Sancy Artense[12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rochefort-Montagne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de Rochefort-Montagne[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire depuis 2017[Note 3], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Rochefort-Montagne[17].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Orcines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].
Le conseil municipal d'Aurières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[18] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[19]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 57,49 %[20].
Toutes les données ne sont pas connues à ce jour ; la liste des maires élus entre 1849 et 1907 est issue des archives départementales[21]. La liste des maires de 1904 à 1977 est tiré de la brochure « Aurières se penche sur son passé »[11].
Avant 1872, les communes de Vernines et Aurières ne formait qu'une seule et même commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1er janvier 1793 | 21 septembre 1793 | Gilbert Blanchot | Membre du conseil | |
1er vend. an II (22/09/1793) |
an II (1793-1794) |
Gilbert Blanchot | Officier public | |
an II (1793-1794) |
11 nivôse an III (31/12/1794) |
Alexis Fournier | Officier public | |
12 nivôse an III (01/01/1795) |
6e jour C. an III (22/09/1795) |
Jean Lassalas & Antoine Blanchot | notables élus = « adjoint » (!) | |
1er vend. an IV (23/09/1795) |
5e jour C. an IV (21/09/1796) |
Jean Lassalas & Antoine Blanchot | Membres du conseil | |
1er vend. an V (22/09/1796) |
5e jour C. an V (21/09/1797) |
Jean Lassalas & ??? | Membre du conseil | |
1er vend. an VI (22/09/1797) |
30 therm. an VIII (18/08/1800) |
Alexis Fournier | Agent municipal faisant office de maire | |
1er fructidor an VIII (19/08/1800) |
an X (1802) |
Michel Hugon | ||
1802 | 1808 | Jean Lassalas | ||
1808 | 1815 | Pierre Antoine Chandezon | ||
1815 | 1831 | Antoine Louis Jean Juillard | ||
1831 | 1841 | Jean-Louis Duflocq | ||
1841 | 1848 | Jacques Mignot (1775-1850) | ||
1848 | 1863 | Guillaume Chardon | ||
1863 | 1870 | Jean Baptiste Dauphin | ||
1870 | 14 mai 1871 | Jean-Louis Antoine Batifaud | ||
14 mai 1871 | 1872 | Julien Sidoine Chandezon |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1872 | 1881 | Antoine Blanchot | ||
1881 | 1888 | Amédée Tardieu | Républicain | Docteur-chirurgien Chevalier de la Légion d'honneur |
1888 | 1896 | Pierre Fournier | ||
1896 | 1904 | Amédée Tardieu | Républicain | Décoré (fin 1900) de l'Ordre de Léopold de Belgique (Léopold Ier) |
1904 | 1911 | Jean Giraud | ||
1911 | 1919 | Jean Mazuel | ||
1919 | 1925 | Antoine Mazuel | ||
1925 | 1935 | Henri Petit | ||
1935 | 1945 | Jean Randanne | ||
1945 | 1977 | Joseph Bal | Agriculteur Conseiller général du canton de Rochefort-Montagne Chevalier de la Légion d'honneur | |
1977 | Dominique Randanne | |||
1995 | ||||
1995 | En cours (au ) |
Alain Fargeix[22],[23] | Contrôleur de travaux DDE - Retraité 1er vice-président de la communauté de communes de Rochefort-Montagne (2014-2016)[24] |
Les habitants de la commune sont appelés les Aurièrois et les habitantes les Aurièroises[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 362 habitants[Note 4], en augmentation de 12,07 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
501 | 514 | 506 | 502 | 520 | 512 | 445 | 456 | 420 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
377 | 347 | 357 | 334 | 308 | 295 | 265 | 264 | 249 |
1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
237 | 201 | 208 | 278 | 295 | 326 | 317 | 362 | - |
Aurières fait partie du parc naturel régional des volcans d'Auvergne[30].
Le docteur Amédée Tardieu (1841-1920), frère de l'historiographe de l'Auvergne, Ambroise Tardieu, ancien maire d'Aurières et conseiller général du canton d'Herment. Médecin thermal, il est l'auteur de nombreuses études sur les eaux du Mont-Dore[31].
Une légende prétend que le dramaturge Molière aurait des origines à Aurières[32].