Aunay-en-Bazois est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Aunay-en-Bazois | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) |
Intercommunalité | Communauté de communes Bazois Loire Morvan |
Maire Mandat |
Patrick Chaussat 2020-2026 |
Code postal | 58110 |
Code commune | 58017 |
Démographie | |
Gentilé | Aunaysiens, Aunaysiennes |
Population municipale |
226 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 06′ 58″ nord, 3° 41′ 57″ est |
Altitude | Min. 232 m Max. 396 m |
Superficie | 45,16 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Chinon |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.aunay-en-bazois.fr |
modifier ![]() |
Aunay-en-Bazois est située à 9 km de Châtillon-en-Bazois et à 26 km de Château-Chinon (ville).
![]() |
Sardy-lès-Épiry | Épiry | ![]() | |
Achun | N | Montreuillon Blismes | ||
O Aunay-en-Bazois E | ||||
S | ||||
Mont-et-Marré | Ougny | Chougny |
Aunay-en-Bazois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), prairies (38,5 %), terres arables (14,4 %), zones urbanisées (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le village est cité sous la forme d’Onaco dans un document de 1130[8].
Il s'agit d'un type toponymique celtique (gaulois), basé sur onno- « frêne », mot identique au celtique insulaire : gallois onn « frêne »; breton onn, oun « frêne »; etc. Il est suivi du suffixe -āko, généralement localisant et indiquant la propriété mais qui a pu être employé comme collectif pour désigner un ensemble de végétaux appartenant à la même espèce. On l'observe par ailleurs dans Épernay. D'où une forme initiale déduite *Onnācon « lieu planté de frênes », comme dans Onay (Haute-Saône) ; Aunat (Aude, Honacum 1313, avec H postiche) et Onnex (Suisse)[9].
Remarque : la graphie actuelle est inspirée par celle de l'aulnaie qui désigne une plantation d'aulnes, genre d'arbre tout différent.
Le Bazois est une région naturelle du département de la Nièvre. L'ajout en Bazois date de 1961.
À l’époque romaine, la voie Autun-Orléans traverse le ruisseau du Trait à Savenay (ou à Chausse). Après le château du Bas-Fort, aujourd’hui disparu, l’imposant château actuel a appartenu à un petit-fils de Vauban. Gros village du Bazois, Aunay, chef-lieu de canton pendant 10 ans, a participé activement à la Révolution française. C’est une des seules communes du Bazois à conserver une activité commerciale.
À voir : la mairie-école de la fin du XVIIIe, l’église Saint-Étienne en partie néoclassique, les lavoirs des hameaux et celui du bourg, bien conservé.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1809 | 1820 | Étienne Ravaut | ||
1835 | 1838 | Charles-Étienne Connestable | ||
1867 | 1872 | Pierre-Laurent Vervin | ||
1884 | 1918 | Charles-Marie-Stephen Le Peletier | ||
2001 | 2018 | Daniel Baudier | DVG | Retraité |
2018 | En cours | Patrick Chaussat [10] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2019, la commune comptait 226 habitants[Note 2], en diminution de 4,64 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 007 | 907 | 966 | 1 099 | 1 144 | 1 295 | 1 216 | 1 246 | 1 270 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 248 | 1 167 | 1 215 | 1 216 | 1 260 | 1 299 | 1 268 | 1 246 | 1 235 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 163 | 1 107 | 1 028 | 886 | 830 | 738 | 681 | 703 | 590 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
574 | 503 | 424 | 379 | 315 | 292 | 279 | 275 | 237 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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226 | 226 | - | - | - | - | - | - | - |
Un ancien château fort médiéval, devenu château d’agrément au XVIe siècle. Il est jusqu’en 1963 la propriété des comtes d’Aunay. Le bâtiment principal ainsi que les tours ont été construits au XVIe siècle puis remaniés au début du XVIIe siècle. Ce qui fait que son aspect militaire a disparu. Le corps reliant les tours carrées ouest fut édifié au XVIIe siècle pour Charles de Mesgrigny, petit-fils de Sébastien Le Prestre de Vauban. Les communs datent du XVIIe siècle, ils furent remaniés dans les années 1780.
L’édifice se compose de deux étages. La toiture est en ardoise. Le château, y compris l’ensemble des boiseries, lambris et tapisseries ornant le rez-de-chaussée et le premier étage, les communs, les fossés, la cour d’honneur, les jardins, et le mur de clôture (cadastre A.240 à 249) sont protégés. Monuments Historiques par arrêté du . On aperçoit les rainures des bras du pont-levis, des trous du passage des chaînes et les fossés entourant le château. De la première construction reste la cuisine, située à l’angle Est du château. Les courtines furent démolies au XVIIe siècle.
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