Aumerval est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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On distingue dans la commune (également visible sur la carte géologique, quelques affleurements tertiaires, comme aussi dans la proche région à Burbure, Divion, Bourecq, Fléchin. Ces affleurements du cénozoïques peuvent abriter une flore originale[réf.nécessaire].
Climat
Articles connexes: Climat du Nord-Pas-de-Calais et Réchauffement climatique.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc de type 5»[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 9,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,5 j
Urbanisme
Typologie
Aumerval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (72,7%), prairies (17,7%), zones urbanisées (5%), forêts (4,6%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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La commune est connue pour avoir été le lieu de l'«l’affaire de la petite Vendée du Nord», qui vit, le , les garnisons voisines d’Aire, Béthune et Frévent entourer le bois de Bailleul, pour mater des jeunes conscrits qui, au lieu de se rendre au bureau de recrutement, s'étaient rendus à la ducasse d'Aumerval, où ils avaient bu plus que de raison, coupé des arbres de la liberté et bousculés des notables patriotes, sonné l'alarme, pris des armes!
La répression aux ordres de Darthé, administrateur du Pas-de-Calais et Joseph Lebon, de la Convention, criant au soulèvement contre-révolutionnaire fut terrible: 19 guillotinés (dont 17 hommes et deux femmes) et 60 personnes emprisonnées[10],[11].
Politique et administration
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du Pernois créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [12] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13]. À l'initiative des intercommunalités concernées[14], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de:
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[15];
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [16],[17].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [18].
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Un remembrement est en cours depuis 2004, et devrait permettre notamment de réduire le nombre de propriétaires de terrains, qui s'élève en 2016 à plus de 400, héritage de l'époque des mineurs, qui étaient propriétaires de jardins maraîchers afin de nourrir leurs familles[25].
Équipements et services publics
Enseignement
L'école, en 2013.
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal de 112 élèves à la rentrée 2016-2017 et rassemblant Bailleul-lès-Pernes, Nédon, Nédonchel, Aumerval et Fontaine-lès-Hermans, dont deux des classes sont implantées dans la commune. La cantine et la garderie sont, elles situées à Bailleul[25]
Équipements communaux
La commune s'est dotée en 2014 d'une salle multifonction d'environ 230 m2, destinée à la fois à servir de salle des fêtes et de salle de sports, notamment pour les centres de loisirs de l'intercommunalité[26].
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[27].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Aumervalois[28].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 199 habitants[Note 5], en diminution de 0,5% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
224
339
198
266
257
240
232
206
215
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
204
205
205
235
255
222
219
217
241
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
273
275
281
305
295
279
279
277
234
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
240
224
212
190
173
191
191
191
200
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
200
199
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 92 hommes pour 108 femmes, soit un taux de 54% de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,5%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,9
4,3
75-89 ans
6,5
15,2
60-74 ans
14,8
29,3
45-59 ans
26,9
17,4
30-44 ans
14,8
14,1
15-29 ans
13,0
19,6
0-14 ans
22,2
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[33]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Économie
Entreprises et commerces
Le village compte en 2016 trois entreprises agricoles, ainsi que les transports Crépin qui, avec leurs 12 salariés, constituent l'entreprise la plus importante du village, une entreprise de menuiseries bois et PVC, un ferronnier-chaudronnier, une d'activités sportives et de loisirs, un élevage de chevaux et un commerçant de détail[25].
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Maur.
Lieux et monuments
L'église Saint-Maur. Foudroyé le , son clocher est réparé et un nouveau coq, dénommé «Gaëtan», a été posé à son faite. L'ancienne cloche, dénommée «louise», lourde de 250 kg, sonne toutes les heures dès 7 h le matin ainsi que l’Angélus. Le plafond de l'église reste, en 2016, à réaliser[25].
Claude Mantel (1916-1994), officier de la 13e demi-brigade de Légion étrangère, compagnon de la Libération[35].
Héraldique
Les armes d'Aumerval se blasonnent ainsi: D’argent aux deux huchets contournés de gueules, pavillonnés, enguichés et embouchés de sable soutenus d’un fer à cheval montant de sinople clouté de six pièces d’argent[36].
Le climat océanique franc de type 5 occupe un mince liseré en bordure de la Mer du Nord et l’ensemble de la Normandie, la Bretagne, la Vendée et les Charentes. Un espace océanique réduit occupe l’ouest des landes et des Pyrénées-atlantiques. Les températures sont moyennes et très homothermes : l’amplitude annuelle (moins de 13°C d’écart entre juillet et janvier), le nombre de jours froids (moins de 4) et chauds (moins de 4) et la variabilité interannuelle sont minimaux. Les précipitations sont annuellement abondantes (un peu plus de 1000 mm) et fréquentes en hiver (plus de 13 jours en janvier). L’été est également pluvieux (8-9 jours en juillet) mais les cumuls sont réduits. Le climat océanique se caractérise enfin par une forte variation interannuelle des précipitations d’hiver. (Source: Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
«Les marcheurs ont plongé dans l'Histoire de «La petite Vendée»: Samedi, la Communauté de communes du Pernois organisait sa 8e randonnée au départ d'Aumerval», La Voix du Nord, (lire en ligne).
«Le Pignolet», Bouger à pied, Pays du Ternois (consulté le ).
«Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails: C’est l’actualité du moment: dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’«après-fusion», La Voix du Nord, (lire en ligne).
Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
«Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois», Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos2016-069, , p.37-39 (lire en ligne).
Aline Chartrel, «Les bilans des maires: à Aumerval, l’école et la salle multi-activités sont les réalisations phares de ce mandat: «Pas si mauvais que ça» puisqu’après une première élection en 1995, il a toujours été reconduit dans ses fonctions, le maire se tâte pour repartir l’année prochaine. À 73 ans néanmoins, Michel Crépin jette un coup d’œil dans le rétroviseur... sachant que le plus grand reste à venir.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Projets des maires: à Aumerval, après la salle multi-activités, le clocher en tête des priorités: Vendredi soir, Michel Crépin bouclera le premier projet de son mandat en inaugurant la nouvelle salle multi-activités: une belle réalisation en bois, de haute qualité environnementale, qui a demandé un travail administratif titanesque, notamment pour réussir à faire subventionner 46% des 480 000 euros hors taxes.», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Christelle Dourlens, «On a toujours des travaux en prévision», L'Abeille de la Ternoise, nos8589-1638, , p.24.
«La salle multi-activités d’Aumerval, chantier d’envergure, sort (enfin) de terre: D’un coût de 490 000 euros environ, le maire a dû la reporter à plusieurs reprises pour grappiller des subventions. Sans elles, rien n’était possible», La Voix du Nord, (lire en ligne).
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