Aulnay (à prononcer ɔnɛ, le 'l' étant muet) est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Aulnay | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Bar-sur-Aube |
Intercommunalité | Communauté de communes des Lacs de Champagne |
Maire Mandat |
Jacky Cartier 2020-2026 |
Code postal | 10240 |
Code commune | 10017 |
Démographie | |
Gentilé | Aulnaysiens, Aulnaysiennes |
Population municipale |
130 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 24″ nord, 4° 24′ 23″ est |
Superficie | 10,44 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienne-le-Château |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Jasseines | Donnement | |
Brillecourt | ![]() |
Braux |
Magnicourt | Chalette-sur-Voire |
La rivière Ravet traverse le village qui est desservi par la D 5 et la D 35.
Aulnay est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,9 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
L'aulnaie, lieu où poussent des aulnes.
L'aulne est un arbre des lieux humides.
Le terme « aulne » est assez récent : l'arbre s'appelait auparavant verne ou vergne et cette appellation a subsisté au sud de la Loire. On trouve déjà un Alnetum en 856[8], le village était Aulnay-sur-Ravet et sur la rive gauche de ladite rivière se trouvait Aulnay-le-Petit. En 1841, sur le territoire de la commune se trouvaient : Arrandière, la Garenne, les Logeattes, la Loge-au-Prêtre, Maligny, la Motte, Villegrange.
La Tombelle d'Aulnay, probablement d'époque celtique, autrefois située sur la commune d'Aulnay, d'où son nom, est maintenant sur le finage de Jasseines à la suite d'un redressement des limites cadastrales[9].
En 1543, dans l'acte de vente du château d'Aulnay par Claude d'Aulnay il était désigné comme : Motte et maison seigneuriale situé près de l'église.
En 1789, le village relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Chaumont.
Fief sans justice qui relevait de Rosnay.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | En cours | Jacky Cartier[10] Réélu pour le mandat 2020-2026[11] |
DVD | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 130 habitants[Note 3], en diminution de 7,8 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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141 | 148 | 152 | 179 | 148 | 173 | 195 | 201 | 219 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
216 | 221 | 209 | 211 | 174 | 194 | 151 | 158 | 150 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
146 | 160 | 162 | 139 | 165 | 158 | 162 | 136 | 135 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
131 | 117 | 109 | 105 | 106 | 118 | 115 | 133 | 129 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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130 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Remi était formée d'une nef d'origine romane mais reconstruite au XVIIIe siècle, d'un transept et d'une abside datant tous deux du XVIe siècle[16]. Elle avait une succursale à Brillecourt, elle relevait du doyenné de Margerie et la cure était à la présentation de l'abbé de Montier-en-Der.
À la suite de l'effondrement du chœur, la municipalité fait démolir en 1975 le transept, l'abside et le clocher. En 2019, une nouvelle abside contemporaine en bois est construite qui intègre les vitraux datés de 1540 et 1553[17].
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